Salut,
Je suis de ceux qui font une confiance aveugle à la médecine. A partir du moment ou quelqu'un a fait plus d'études que moi dans ce domaine, je lui confie mon mal les yeux fermés.
Mais, en se plaçant du côté du médecin, avez-vous conscience de la confiance qu'on vous témoigne?
N'est-ce pas une trop grande source de pression pour un seul Homme...?
Certaines thérapies nécessitent des choix difficiles (j'ai une soeur qui, à 8 ans, a fait une infection au bras et on lui a diagnostiqué une leucémie. Les médecins craignant une scepticémie ont envisagé très sérieusement de l'amputer au plus tôt avant qu'il ne soit trop tard, mais l'antibiothérapie et le transfusions de globules balncs ont sauvé son bras. Quelle que soit la décision prise, je n'aurais jamais rien eu à y redire car elle était prise dans son interrêt... voilà pour l'exemple), comment faites-vous pour effectuer ces choix, à fortiori dans l'urgence?
Je ne connais pas exactement le serment d'Hypocrate, mais en ce qui concerne les essais cliniques, quelles sont les limites que vous vous imposez? (le "lot" traité avec un placebo ou une ancienne molécule étant probablement lésé par rapport au "lot" traité avec une nouvelle molécule...)
J'aimerais bien que cette discussion ne tourne pas en polémique du style "les toubibs sont à la botte des industriels" ou "ce sont des apprentis sorciers" etc...
Je pense juste que ça doit poser certains problèmes de conscience de faire des choix aussi importants pour d'autres personnes qui, par leur ignorance dans le domaine en question et leur détresse, placent toute leur confiance dans leur médecin.
Merci.
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