Bonjour,
De nombreux penseurs se sont intéressés à l'Atlantide. Mais aujourd'hui certains nient son existence. Citons monsieur Maurice Sartre, qui dans l’ouvrage intitulé «*Les grandes énigmes de l’histoire", écrit «*L'Atlantide n'a jamais existé (....) pourquoi autant de gens continuent-ils à croire que cette fable habile s’appuie sur une réalité historique*? Personne n’a cherché à retrouver le tonneau des Danaïdes, le rocher de Sisyphe, ni même le lieu où un loup et un agneau devisèrent au bord d’une rivière.*» (p 60). C’est une position regrettable, déclarant vaine une recherche sur l’histoire des hommes préhistoriques, alors qu'elle pourrait s'avérer fructueuse.
Personnellement, je considère possible que dans les temps anciens une colonie humaine se soit établie sur une île jusqu'à ce que celle-ci soit engloutie à cause d'un cataclysme. Et je souscris à l’option qui situe l’Atlantide dans l’Océan Indien.
Effectivement, les Seychelles forment un ensemble de 115 îles et îlots, totalisant 453*km², mais reposant sur un plateau continental de faible profondeur estimé à plus d’un million de km². Pour appréhender la particularité d'une telle configuration, adoptons une démarche de géographe en réunissant à l’aide d’une ligne imaginaire tous les pitons rocheux qui émergent au sein du territoire maritime des Seychelles. Nous obtenons une toile imaginaire en forme de calotte sphérique et elle épouse exactement celle de l'océan indien qu’elle recouvre.
Comment expliquer le parallélisme flagrant entre les calottes sphériques virtuelles enveloppant la surface de la mer et au dessous le socle sur lequel repose l’archipel des Seychelles*? En faisant intervenir les forces de la nature : à une certaine époque terre et matériaux rocheux comblaient en grande partie l’espace entre îles et îlots du territoire maritime des Seychelles*. L’ensemble formait donc une grande terre où s’élevaient des montagnes, et que traversaient des cours d’eau.
Puis un cataclysme d'une ampleur extraordinaire s'abat sur la région provoquant dans l'Océan Indien des remous gigantesques ; des vagues colossales, atteignant sans doute la centaine de mètres de hauteur ou plus fracassent les côtes jusqu'à les détruire, puis attaquent les montagnes jusqu’à les décaper et au final arasent la totalité de la grande île, en ne laissant dépasser de la surface de la mer qu'une centaine de blocs rocheux. Les fonds marins de la zone sont eux aussi érodés, mais la dégradation se limite à une certaine profondeur, sachant que l’océan en furie n'est agité que dans sa couche supérieure. D'où la configuration de l’archipel des Seychelles dispersé sur un immense plateau continental, de faible profondeur.
A l’appui de cette hypothèse, il faut constater deux faits*:
• 40% des îles et îlots des Seychelles se situent au nord de l’archipel, non loin de l'équateur et sont dites granitiques du fait que ces territoires comportent à ciel ouvert une myriade de rochers de granite. Or on sait que ces derniers se trouvent généralement enfouis dans les couches profondes du sol. Il y aurait donc bien eu décapage des matériaux tendres qui les recouvraient.
• Certaines îles du nord sont jonchées de blocs de granite gigantesques, caractérisés par une surface arrondie et parfaitement lisse. L’agent qui a opéré ce polissage ne peut être que la mer, laquelle aura envahi la grande île et par épaisses couches creusé le sol. Ce sont alors des vagues d’eau chargées de terre et de pierrailles qui déferlent. Par endroit celles-ci se heurtent à des rochers de granite qui très durs ne sont pas pulvérisés, tandis que leur surface est polie et arrondie par la boue abrasive.
En définitive, la myriade de rochers de granit qui caractérise une cinquantaine d’îles des Seychelles montre que l’archipel est vraisemblablement le résidus d’une grande terre démantelée par la mer au cours d'un cataclysme.
Pour autant, est-il possible d’identifier cette probable île engloutie à l'Atlantide*? Pour ce faire, il conviendrait de vérifier que la catastrophe en question s’est abattue au temps des hommes préhistoriques et que ces deniers auraient pu établir une colonie sur une île de l’Océan Indien en migrant depuis l’Afrique de l’Est.
Il faut donc poursuivre l’investigation, jusqu'à montrer que l’Atlantide n'est ni une fable ni un mythe, mais une réalité.
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