comment fait-on pour connaître les dimensions des galaxie????????
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comment fait-on pour connaître les dimensions des galaxie????????
Bonjour à toi aussi !
Il y a plusieurs méthodes...
1/ on mesure la luminosité de la galaxie. Plus elle est brillante, plus elle est proche. Il faut prendre en compte que certaines galaxies sont intrinsèquement plus brillantes que d'autres, mais ça reste quand même une méthode assez fiable.
2/ On mesure le diamètre angulaire de la galaxie (sa taille dans le ciel). Plus elle a l'air grande, plus elle est proche... Même remarque que ci-dessus.
3/ La rolls-royce des méthodes : certaines galaxies contiennent des étoiles très particulières, des céphéides par exemple, dont l'éclat varie au cours du temps, et ce d'autant plus vite qu'elles sont brillantes. En mesurant la période de ces étoiles, on peut en déduire leur luminosité, et en comparant avec la lumière qu'on reçoit on connait la distance. Un peu comme si on disposait de bougies très bien calibrées à des distances énormes (enfin bon, des bougies bien costauds, ça brille quand même pas mal les étoiles... ).
4/ Pour des galaxies très lointaines, le spectre observé est modifié par l'expansion de l'Univers, il est décalé vers le rouge. En mesurant ce décalage, on peut en déduire la distance...
Bon, il y en a surement d'autres, j'ai répondu à chaud...
Bonjour,
Je crois que Hularing parlait de "mensurations".
Cela dit, quand on a la distance, les mensurations deviennent relatives au diamètre angulaire, ect.
Mais... Et les mirages gravitationnels ? Ne risque-t-on pas de voir notre propre Voie Lactée ?
Je parle bien de risque, je me doute bien que l'ordre de probabilité doit être particulièrement faible.
B.
En effet, j'ai répondu à côté de la plaque...Je crois que Hularing parlait de "mensurations".
En fait non, car les effets de lentille gravitationnelle sont très faibles. Les rayons lumineux sont très faiblement déviés, une petite fraction de degré dans le cas des lentilles usuelles, et aucun rayon ne fait demi-tour. Ces petites déviations suffisent pour donner des mirages, mais leur taille dans le ciel est minuscule. Les ordres de grandeur sont illustrés dans cette page (aux deux tiers, image de Jupiter).Et les mirages gravitationnels ? Ne risque-t-on pas de voir notre propre Voie Lactée ?
En effet, on se rend bien compte que la déviation est "légère".
Je me rends compte que les "grumeaux" dus aux effondrements gravitationnels nous donnent un aperçu de l'espace "multiplement connexe" comme l'appellent certains scientifiques.
B.
L'accumulation sur 13 milliard d'a.l. de petites deviations gravitationnelles aléatoires donne en moyenne une déviation nulle.
Statistiquement, avec une trés faible probabilité, cette déviation peut s'accumuler et permettre théoriquement de voir la Voie Lactée; mais comment reconnaître la Voie Lactée existant il y a 13 milliard d'années?
Des mesures de corrélations (spectrales) ont été faites entre les directions opposées de l'univers, mais que faire d'objets qui de toute façon se ressemblent?
Pour identifier des objets en général on utilise l'identification (dimensions, spectres,...) et les positions relatives: ici les dimensions et les positions relatives lourdement bouleversées par le voyage n'existent plus.
Salutations.
On oscille donc, statistiquement entre improbable et fort peu probable.
Et justement, en parlant de probabilités :
Quelle coïncidence, tout de même, que ce soit justement le messager de l'interaction éléctromagnétique, dépourvu de masse, qui soit dévié par le messager de l'interaction gravitationnelle... qui la représente (la masse). Ils ont de beaux rapports étranges ces deux là...
Vous ne trouvez pas ?
B.
Non non, ces choses-là se calculent, et on ne peut pas voir la Voie Lactée. Disons que c'est aussi peu probable qu'en jetant un tas de stylos du haut de la tour Eiffel, ceux-ci atterrissent juste comme il faut pour former une pile équilibre vertical, tous posés l'un sur l'autre !Envoyé par elozeStatistiquement, avec une trés faible probabilité, cette déviation peut s'accumuler et permettre théoriquement de voir la Voie Lactée;
Le truc, c'est qu'on n'en sait rien, si même ce "messager de l'interaction gravitationnelle" existe ! Personne ne sait vraiment faire de gravité quantique, et le graviton c'est à peine plus qu'un mot (j'exagère un peu). Sinon pour ta remarque, je ne comprends pas bien, tu dis "Quelle coïncidence que ce soit justement le messager de l'interaction éléctromagnétique ...". Or toutes les particules sont affectées par la gravitation, pas seulement le photon ! Qu'est-ce qui te surprend ?Envoyé par benedictvsQuelle coïncidence, tout de même, que ce soit justement le messager de l'interaction éléctromagnétique, dépourvu de masse, qui soit dévié par le messager de l'interaction gravitationnelle... qui la représente (la masse).
C'est vrai que c'est l'espace qui se plie, le photon ne fait que le suivre... Il ne peut en être autrement dans le vide : Ma remarque était en fait teintée de second degré.
Le graviton n'est qu'une notion ?
[QUOTE=deep_turtle;803544]Non non, ces choses-là se calculent, et on ne peut pas voir la Voie Lactée. Disons que c'est aussi peu probable qu'en jetant un tas de stylos du haut de la tour Eiffel, ceux-ci atterrissent juste comme il faut pour former une pile équilibre vertical, tous posés l'un sur l'autre !
Effectivement, ces choses-là se calculent,
La probablilité n'est pas exponentielle;
En 10 millards d'a.l. un rayon venant d'une des 500000 galaxies du fond du ciel va rencontrer plusieurs "supervides" représentant 90% du parcours et dans les 10% restant croisera un millier de noyaux galactiques, chaque noyau galactique représentera 10% de son champ de vue et s'il passe prés de deux ou trois trous noirs galactiques il fera demi tour.
A mon avis cette probabilité d'occurence mérite un calcul.