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Cette discussion fait suite à celle-ci : Exoplanètes
La Naissance des Systèmes Planétaires :
La matière se comporte et évolue selon différents paramètres physico-chimiques et électromagnétique du milieu dans lequel elle se trouve (potentiel d'affinité entre structure de matière et d'énergie) et envers également les différentes concentrations en éléments qui constitue et compose le milieu en question. Le tout s’orientera par la suite, vers une certaine forme de convergence évolutive et structurelle du système, qui deviendra de plus en plus complexe avec le temps. Tous ses différents phénomènes de la nature, découle en fait des principes plus fondamentaux d’équilibres et d’harmonies Universelle. Phénomène de la nature que nous pouvons d’ailleurs étudier, observer et constater partout dans l’Univers, en voici quelques exemples.
Si nous prenons l’exemple de la formation d’un système planétaire pour illustrer la manifestation de ses quatre forces fondamentales de la nature. Il nous faut retrouver dans un premier temps, un gigantesque nuage moléculaire composé de matière interstellaire de toutes sortes, de contour très informe et de consistance très opaque, ce trouvant quelque part dans notre galaxie. Comme par exemple, de la nébuleuse d’Orion se trouvant dans la constellation du même nom et situé à plus 1 500 années-lumière (AL) de nous. L’année-lumière (AL) est une unité de mesure qui est utilisée en astronomie, pour mesurer les distances entre les étoiles et les objets célestes. Elle correspond à la distance parcourue par la lumière en une année, soit plus de 9x1012 km. Pour vous donner une idée plus juste, la planète pluton se trouve qu’à 6 heures-lumière du soleil et la terre se trouve qu’à 8 minutes-lumière du soleil.
Certains phénomènes de variation d’intensité des ondes gravitationnelles, ce trouvant à proximités et à l’extérieur du nuage moléculaire. Comme par exemple de la pression causée par l’arrivée de l’onde de choc d’une supernova, ou de la variation des ondes gravitationnelles causées par des changements brutale de densité de la matière, ce trouvant à l’intérieur et à proximité de certaines régions galactiques, comme au voisinage des bras spiraux de notre galaxie, par exemple. Ces différents phénomènes gravitationnels, finiront tôt ou tard par influencer l’apparente état d’équilibre de ce gigantesque nuage moléculaire, pour finalement provoquer son propre effondrement gravitationnel sur lui-même. La force gravitationnelle résultant alors de l’intérieur même du nuage moléculaire, cherchera par la suite à combattre les différents effets résultant de l’expansion initiale de la masse de poussière et de gaz interstellaire. Qui dans les premiers temps, chercheront toujours à poursuivre leurs élans initiales dans les régions périphériques du nuage moléculaire et cela au moment même de la traversé de ses régions galactique incubateur d’étoiles.
La gravitation cherchera par la suite à concentrer la matière en plusieurs régions bien spécifiques de l’espace, vers les régions présentant les plus fortes intensités gravitationnelles, le tout situé vers les régions centrales du nuage moléculaire. Ces différentes régions de l’espace et situés à l’intérieur du nuage moléculaire, sont en fait les lieux qui favoriseront par la suite la naissance et le développement de nouvelle génération d’étoile et éventuellement de leurs cortèges planétaires. En même temps que se produit l’effondrement gravitationnel du système. La matière va subire à l’intérieur de ses régions, à densité toujours croissante des réactions moléculaires de toutes sortes, en fonctions des différentes affinités électromagnétiques et physico-chimiques pouvant êtres établis entres-elles. Faisant ainsi intervenir différentes sources d’énergies, comme les élections de valences des atomes, des ions atomiques et moléculaires, des photons de toutes sortes, du rayonnement cosmique, des champs électriques et magnétiques se trouvant dans le milieu, de l’agitation thermique, etc... Ainsi le système cherchera à se complexifier d’avantage en différentes structures moléculaires de plus en plus complexe et ceci en fonction des différents paramètres physico-chimiques du milieu. Voici donc la première étape de l’évolution des systèmes extra solaires et protoplanétaires.
Les grains de poussières, le gaz et les molécules interstellaire constituant le nuage moléculaire, vont subirent des variations et des changements dans leur trajectoire initiale. Étant entraînés dans l’un des tourbillons gravitationnels provoqués par les étoiles naissantes. Ces petits grains de matières vont entrer en contact et en collisions les uns par rapports aux autres, pour former par différents processus accrétions, des structures de plus en plus complexes pour finalement prendre la forme de planétésimaux. A ce stade de la formation des systèmes protoplanétaires, nous assistons à la formation des comètes et des astéroïdes de faibles densités et de type chondrite carboné.
Les différents processus d’accrétions se poursuivront alors pour finir par former, un peut plus tard les véritables planètes du système en formation. Pendant le processus d’accrétion, il arrive à l’occasion que des petites planètes en formations entrent en collisions et ce pulvérisent à leurs contacts, donnant ainsi naissance aux autres familles d’astéroïdes de densité plus élevée et constituée principalement de roches et de métaux de toutes sortes. Les éléments de masse et de densité plus élevée, comme le Fer, le Magnésium et de bien d’autre, se concentre d’avantage vers les régions centrales des planètes en formations, et ceci à cause de l’attraction gravitationnelle de la planète qui ce fait plus intense pour ces éléments.
Ces différentes catégories d’astéroïdes, sont donc formés par l’éclatement des petites planètes lors de la formation des systèmes planétaires. Ce phénomène de collision entre les petites planètes, favorise ainsi la création des structures interplanétaires en forme d’anneaux, qui seront par la suite absorbé petit à petit par les différents corps planétaires en formation. Comme cela s’est déjà produit dans notre propre système solaire, envers la ceinture d’astéroïde se trouvant entre les orbites de la planète Mars et de Jupiter, ou de la ceinture de Kuiper se trouvant au-delà de l’orbite de Neptune. Les comètes ayant une origine plus précoce lors de la formation des planètes, comme nous l’avons déjà décrit un peut plus haut, elles sont pour la plupart regroupées dans le nuage de hors, qui se trouve en périphérie du système solaire.
Ainsi au file du temps, pouvant s’échelonnant sur une période de quelques centaines de millions d’années, les systèmes protoplanétaires en formations finiront par s’éclaircir quelque peut, de toute cette matière et poussière interstellaire. Pour finalement sortir de l’obscurité et du cocon protoplanétaire qui la vu naître, et entrer finalement dans la catégorie des étoiles de types T-Tauri, qui caractérise si bien cette étape de la naissance des systèmes planétaires. Les nouveaux systèmes stellaires et planétaires, seront désormais destinés à évoluer à travers l’immensité de l’Univers, poursuivant ainsi leurs chemins à travers différent routes galactiques. Les planètes sont accompagnées dans leurs périples cosmiques, par les étoiles qui les ont vues naître, elles évitent ainsi la solitude dans leurs différentes courses sidérales autour de la galaxie.
L’Univers dont les dimensions et la complexité défi toujours l’imagination de l’homme, qui par un beau soir d’été et sans Lune prend la peine et le temps de s’arrêter juste un instant pour l’observer et le contempler. Afin de fournir à son imagination de nouvelle inspiration créatrice, de nouvelle idée et de nouveau concept porté sur sa propre existence et de prendre conscience finalement de son ignorance face à cette immensité. Dans chaque région du nuage moléculaire qui présente des intensités gravitationnelles beaucoup plus élevés, serviront en fait de berceau pour le développement et l’évolution de nouvelle étoile, qui pour la plupart d’entres-elles auront également une forme de cortège planétaire. Au file du temps, ses étoiles finiront par s’éloigner les unes des autres, et pour finalement se perde de vue dans la galaxie. D’autres étoiles dont les liens gravitationnels sont beaucoup plus étroits, continuerons cependant à évoluer en groupe, sous forme d’amas ouvert ou d’étoiles multiples, que nous pouvons observer à travers le voûte céleste et dont nous connaissons si bien de nos jours. En fait, la plupart des étoiles et des systèmes protoplanétaires naissent en groupe, à l’intérieur de ces gigantesques nuages moléculaires intergalactique, constituer en grande partie par de l’hydrogène moléculaire.
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