Bonjour à tous
Bientôt Noël et l’origine de l’étoile de Bethléem va encore se poser, comme elle se pose chaque année. Je vous soumet ici ma réflexion.
L’étoile de Bethléem indiquât aux rois mages, le chemin de la crèche. Dans la tradition, les mages sont au nombre de trois, Melchior le vieillard, Gaspard le jeune asiatique et Balthasar l'Éthiopien.
Du fait que l'homme veut absolument tout expliquer par le rationnel, les astronomes ont recherché dans les archives d’époque, les phénomènes susceptibles d’expliquer l’apparition soudaine de l’étonnante étoile. Les archives antiques n’ont à priori rien révélé de significatif, ni nova, ni supernova, ni comète. Certains en sont même venus à l’idée, que la naissance du Christ aurait pu se produire quelques années plus tôt, de manière à faire coïncider la naissance du Messie avec une conjonction Jupiter-Saturne qui se serait effectivement produite peu de temps auparavant. De ce fait, on admettrait plus facilement une erreur de calendrier qu'une intervention miraculeuse.
Ces recherches visent à nier la naissance miraculeuse du Christ, en banalisant la nativité pour en faire un événement naturel, que le hasard aurait lié à une quelconque configuration du ciel. Mais celui qui croit en une nativité miraculeuse, d'un Messie né d'une Vierge, croit aussi en l’étoile divine : « car la toute puissance du Seigneur est sans limite » et l’étoile est assurément son oeuvre. Ce qui est dit surnaturel aujourd'hui, n'est jamais qu'un fait inconnu du présent.
L’hypothèse selon laquelle l’étoile de Bethléem résulterait d’une conjonction ou de tout autre phénomène céleste naturel ne tient pas. Si les mages avaient, par définition de bonnes connaissances en astronomie, on ne peut pas demander aux bergers d’en savoir autant. A chacun sa spécialité !
Entre autres contraintes, l’étoile devait être visible de jour car, dans le cas contraire, ils auraient dû faire route de nuit et contraints au repos dès le lever du soleil mais qu’à cela ne tienne ! Imaginons que mages, rois et bergers avaient tous une bonne connaissance du ciel et qu’ils marchaient de nuit. Il leur était de toutes manières impossible de retrouver un lieu aussi exigu à partir d’une étoile, aussi brillante soit-elle. En effet, même en admettant que l’astre reste fixe, comme l’étoile polaire, nul ne serait capable de retrouver une étable ou un igloo sur ce seul critère. Le point précis du pôle nord n’a pu être fixé qu’à partir de calculs très élaborés. Dans le cas de l’étoile de Bethléem et par effet d’optique dû à la rotation de la terre, les étoiles bougent constamment. Dans ces conditions, il est clair qu’une étoile ne peut en aucun cas indiquer un point aussi infime qu’une crèche, mais seulement une direction sommaire et dans des conditions déjà difficiles. Pour se faire une idée de la difficulté, imaginons que monsieur Untel recherche un lieu, pas plus grand qu’une maison, avec le soleil pour unique repère, en ne disposant bien entendu ni de montre, ni de boussole. Si le hasard ne lui vient pas en aide, il ne sera jamais capable de retrouver ce lieu ? Le fait est qu’il faut nécessairement des instruments déjà élaborés.
Supposons maintenant une conjonction Jupiter-Saturne ou toute autre conjonction de planètes. Sous la latitude d’Israël et même lorsqu’elles sont au plus haut du ciel, il n’en reste pas moins que les planètes sont toujours au sud.
Restons pragmatiques et reprenons les termes exacts de la Bible :
Matthieu 2 : 9 Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici, l’étoile qu’ils avaient vue en Orient marchait devant eux jusqu’à ce qu’étant arrivée au-dessus du lieu où était le petit enfant, elle s’arrêta.
Le prophète précise : « l’étoile marchait (ou avançait selon les Bibles) devant eux. » cette corrélation exclu d’emblée toute erreur de traduction. Dans l’hypothèse d’une conjonction Jupiter-Saturne, nous en arrivons donc à cette situation pour le moins étonnante : étant donné que pour se rendre d’Éthiopie en Israël il faut marcher vers le nord, l’Éthiopien Balthasar suivait une étoile qui se trouvait constamment derrière lui.
« L’étoile marchait devant eux », c’est là tout le secret de la divine étoile ! Elle marchait ! En clair : l’étoile les conduisit jusqu’à la crèche au dessus de laquelle elle s’arrêta.
Votre avis ?
César
-----