Bonjour,
J'ai trois questions concernant les turboréacteurs.
La 1ère concerne les architectures à fort taux de dilution (UHBR : ultra high by-pass ratio) sur un double corps double flux.
1) En quoi l'augmentation du taux de dilution (rapport flux secondaire et flux primaire) permet d'augmenter le rendement propulsif ?
2) Pourquoi vise-t-on une faible vitesse d'éjection de l'air en sortie de flux secondaire ? Pourquoi ne vise-t-on pas justement beaucoup de masse et beaucoup de vitesse pour augmenter la force générée ?
3) L'ajout d'un réducteur permet de découpler la vitesse de rotation du fan et de la turbine. Cherche-t-on à tourner moins vite au niveau du fan ? Si oui, pourquoi, alors que le but est de capter le + d'air possible (j'aurais donc tendance à me dire que plus le fan tourne vite, plus il absorbera d'air, à diamètre égal) ?
4) Une architecture sans réducteur est-elle envisageable pour avoir un fort taux de dilution ?
5) Comment peut-on jouer sur le rendement thermique ?
6) Les vitesses de l'air en sortie de circuit primaire et de circuit secondaire doivent-elles être les mêmes ?
La deuxième question concerne le fait que les turbines HP et BP sont contrarotatives la plupart du temps dans les turboréacteurs. Pourtant, comme les deux turbines n'ont pas la même vitesse de rotation, et que sur une architecture à réducteur le fan a également une vitesse de rotation différente que la turbine BP, on obtient un delta de vitesses de rotation de toutes manières. Comment se traduit l'effet de couple sur un turboréacteur ? Que se passerait-il si les turbines tournaient dans le même sens ?
La troisième question concerne l'arbre BP : comment est-il retenu axialement ? Je suppose qu'il passe dans des roulements et qu'il est lié à la turbine BP par un système de transmission, mais est-ce que ce sont les paliers uniquement qui assurent l'arrêt axial ?
Merci d'avance !
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