Ovipares, ovovivipares et vivipares
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Ovipares, ovovivipares et vivipares



  1. #1
    invite47465713

    Ovipares, ovovivipares et vivipares


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    Bonjour à tous!

    Je cherche des informations sur le principe de l'oviparité, de l'ovoviviparité et de la viviparité.
    Connaissant la base (car je suis éleveur de reptiles depuis pas mal d'années), je cherche a savoir en détails le processus allant de l'ovule fécondé jusqu'au nouveau née. Quand je parle d'information je parle bien sur de vrai informations, pas un copiez/collez de wikipédia ou autre.
    Donc si un biologiste, un étudiant en biologie ou autre peut me fournir ce type de documentation, que se soit des articles, des cours, des mémoires ou autres je suis preneur.

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  2. #2
    noir_ecaille

    Re : Ovipares, ovovivipares et vivipares

    Dans le cas où Wikipédia ne suffirait pas, Pubmed, Science, Nature... et j'en passe contiennent probablement bien des articles sur le sujet -- possiblement visibles, certainement référencés dans Google.

    Reste à savoir si vous recherchez un cadre vulgarisateur (Wikipédia, La Recherche, Pour la Science...) ou amateur avancé / professionnel (Biofutur, etc) voire scientifique quant à l'état de l'art (Nature, Science...).


    À vue de nez, je dirais professionnel ou amateur avancé.


    Le mieux serait encore de poser une ou quelques questions précises sur ce qui vous tracasse

    Cordialement

  3. #3
    noir_ecaille

    Re : Ovipares, ovovivipares et vivipares

    PS : D'un autre côté, s'il ne s'agit que du cheminement de l'ovule fécondé au nouveau-né, il faudrait plutôt ratisser du côté de l'embryologie-développement

  4. #4
    invite47465713

    Re : Ovipares, ovovivipares et vivipares

    Alors pour être plus précis dans ma demande, comme je l'ai dit je suis éleveur de reptiles et une question me tracasse (et oui quand on a une passion on en vient à ce poser des questions tordues ).

    Pourquoi un croisement entre ovipare et vivipare/ovovivipare n'est il pas possible? En gros pourquoi et à quel moment dans le cycle de développement est ce que cela pose problème?

    Attention je précise que ce n'est pas quelque chose que je veut faire ou essayer je ne suis pas un apprenti sorcier, c'est juste une question que je me pose et dont personne ne sait me donner de réponse. Tout le monde me soutient que c'est impossible mais aucune explication derrière et... sa m'énerve de ne pas avoir de réponse!

    Est ce simplement au niveau de la fécondation de l'ovule que ça pose problème? Est au niveau chromosomique? Est ce au niveau de développement de l'embryon (mode de nourriture, protection ou autres) ?

    Je ne trouve pas ma réponse dans les article vulgarisateur (du genre wikipédia), je pense avoir un minimum de connaissances pour ne pas être perdu avec les mots techniques (je suis surtout très curieux donc au moindre mot inconnu je peut passer des heures à m'informer).

    'autant plus que j'ai trouvé un article (ici: http://www.venomousreptiles.org/forums/experts/38846) qui stipule qu'en 1994 quelqu'un a réussit à reproduire un ovipare et un vivipare... Donc je me dit que sa serait donc possible? Bien que dans cet exemple il s'agit de serpents de la même famille donc cet exemple m'embrouille encore plus!

    Donc si vous avez la moindre piste n'hésitez pas car j'ai beau tourner la question dans tous les sens je n'arrive pas à y répondre. Je me tourne vers vous et donc un forum de biologie car je ne sait pas vraiment où trouver d'informations précises sur ma question.

    J'espère que ma curiosité ne me fera pas passer pour un fou!

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    noir_ecaille

    Re : Ovipares, ovovivipares et vivipares

    À ma connaissance, il n'y a pas de serpents vivipares -- c'est-à-dire avec un placenta durant la gestation comme les euthériens ou encore certains requins par exemple (requin citron, l'une des espèces de requins nourrice...).

    Donc il s'agit plus probablement d'ovovivipares, je pense. Les ovovivipares sont grosso modo des ovipares qui "couvent" leurs oeufs dans l'utérus de la mère, pour faire simple. Les oeufs éclosent peu après la ponte -- qui diffère d'une naissance vivipare du fait qu'il n'y a pas rupture du cordon ombilical et autres aspects. Dans le principe, ça diffère un peu mais pas tant que ça des ovipares.

    Concernant les croisements, il s'agit du sempiternel problème de la barrière spécifique (animale) -- ou pourquoi un croisement d'âne et de jument donne un mulet stérile, ou qu'un accouplement entre un homme et une chèvre ne donne pas de progéniture. Pas forcément un problème d'appariement chromosomique, plutôt de physiologie jusque dans l'intimité des gamètes. En effet, la maturation des gamètes, tout comme leur positionnement au moment de l'oestrus et d'autres paramètres, rendent les rencontres difficiles ; sans compter les problèmes intrinsèques de développement/différenciation cellulaire si fécondation il y a.

    La discussion linkée n'a rien de très probant quant à un réel croisement ovipare/ovovivipare. Peut-être un fake ? J'avoue mon ignorance sur la physiologie de reproduction des serpents censément utilisés dans "l'expérience", ce qui n'aide pas à faire le tri. En application du rasoir d'Occam, je dirais "ça n'existe pas jusqu'à preuve solide du contraire".


    Avec un peu de chance, interviendront d'autres participants plus calés

  7. #6
    invite47465713

    Re : Ovipares, ovovivipares et vivipares

    Merci pour ta réponse j'ai déjà un début d'explication et pas un simple "c'est impossible".
    Je vais donc me pencher sur ce problème de gamète et de différenciation cellulaire pour essayer d'y voir plus clair.

    Quant au lien que j'ai mis je ne pense pas à un fake, il y a déja énormément d'hybride chez les serpent. Même si dans la plupart des cas ces hybrides concernent des serpent de la même famille (colubridés, pythonidés, boïdés, etc). Dans ce lien c'est également 2 serpent de la même famille (vipéridé) je pense que c'est certainement pour ça que ça à été possible.

    Tu à bien fait de prendre l'exemple d'un homme et d'une chèvre car moi je pense simplement que, par exemple, essayer de mettre un colubridé avec un boïdé ne fonctionnera pas tout simplement car les 2 serpents ne seront aucunement attiré l'un envers l'autre ( les phéromones et autres procédés de reproduction étant totalement différent). Je pense qu'avant un problème de gestation il y aurait avant tout un problème de compatibilité "physique" entre les animaux.

  8. #7
    noir_ecaille

    Re : Ovipares, ovovivipares et vivipares

    En fait de compatibilité, on peut compter l'attirance et la morphologie.

    À mon sens, il y a d'abord la physiologie. Dedans rentrent aussi bien les enzymes recouvrant la tête des spermatozoïdes que les protéines de surface recouvrant les ovocytes, aussi bien que le lieu de fécondation (trompes, utérus, milieux aquatiques...), la température d'activation des spermatozoïdes, le pH... Tout ça variant allégrement au fil des espèces. En fin de compte, plus des espèces sont proches, moins leurs physiologies diffèreront. Toutefois deux espèces de lointaines parenté avec des physiologies proches ont peu de chances de présenter les mêmes protéines de surface sur leurs ovocytes, ainsi que les même enzymes adéquats sur les têtes des spermatozoïdes.

    Ensuite il y a le développement embryologique -- une alchimie complexe qui a permis de se rendre compte que tout n'est pas encodé à 100% dans les gènes. Par exemple si pour une espèce donnée il faut un taux t1 pour déclencher la différenciation antéro-postérieure, pour une autre espèce ce taux est peut-être trop bas ou a déjà dépassé le taux t2 de déclenchement de l'apoptose dans certains tissus. On est donc loin d'avoir un foetus viable voire même un embryon de quoi que ce soit. Côté génome il y a quand même l'appariement : chaque chromosome doit être apparié à un autre, ou que deux chromosomes correspondent chacun à un morceau d'un troisième. Autrement c'est dès la première division cellulaire que vont se poser des problèmes de gestion du stock de chromatide, mais surtout de distribution égale du génome dans chaque cellule fille. Au point que si une cellule manque de certains gènes pour répondre à une stimulation, elle finisse par dégénérer. Ou qu'une cellule qui contiennent un surplus de gène réponde de façon exagérée et provoque là encore une dégénérescence tissulaire.

    Bref. Croiser des espèces relève d'abord d'un proche cousinage et plus ou moins de chances quant à l'attirance entre individus.


    Quant à moi, je m'interroge : chez les serpents, le sexe est aussi déterminé par la température il me semble -- du moins chez les ovipares. Chez les ovovivipares, j'avoue me poser des questions. De fait j'ignore si un croisement ovipare/ovovivipare ou l'inverse a des chances de donner une descendance fertile. Mais surtout je me demande comment se passe la différenciation sexuelle chez les ovovivipares.

  9. #8
    invite47465713

    Re : Ovipares, ovovivipares et vivipares

    Merci pour cette mine d'info!!!! Je vais étudier tous ça!

    Par contre pour détermination du sexe par la température ça ne se produit que chez certains lézards mais pas chez les serpents , on appelle ça la Temperature-dependent Sex Determination (TSD).

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