Bonjour à tous,
j'aimerais savoir exactement ce que signifit la parténogénèse.
D'autre part, les individus qui en sont issus peuvent ils être considérés comme des clones de leur géniteur.
Ce mode de reporduction est il apparu à cause de conditions extrèmes de survie, ou par simple hasard?
Merci
Bruno
Salut,
Bon voilà ce que je crois !!! parthénogénèse c'est reproduire une descendance sans fécondation !
C'est un ovule qui se développe seul, donc il rétablit son stock de chromosomes en bloquant une cytodiérèse lors des première mitose de "l'oeuf" cela donne donc des chromosomes doubles identiques et issus d'un seul des homologues de la génitrice !! Pour cela il ne me semble pas que cette descendance soit un clone !
Maintenant les cas que je connaissent (pucerons par ex. ) correspondent à une colonisation hyper rapide du milieu quand celui-ci est très favorable et stable !!!
Chez les pucerons, les lignées parthénogénétiques constituent des clones.
Tu m'as l'air pien exité hexapat, avec tous tes "!".
Bonjour,
il existe plusieurs façons de faire de la parthénogénèse.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parth%C3%A9nogen%C3%A8se :
"La parthénogenèse est la reproduction à partir d'un ovule non fécondé. Ce phénomène s'observe naturellement chez certaines espèces végétales et animales, notamment les insectes comme l'abeille, mais peut également être provoqué artificiellement. La parthénogenèse est une reproduction monoparentale. Cette reproduction a un avantage sélectif car elle produit un grand nombre d'individus sans la présence de l'organisme mâle. Ce phénomène donne :
* soit uniquement des femelles (parthénogenèse thélytoque),
* soit uniquement des mâles (parténogenèse arrhénotoque),
* soit des mâles et des femelles (parthénogenèse deuthérotoque)."
Chez les abeilles par exemple, la fécondation d'un ovule donne une femelle, alors qu'un ovule non fécondé donnera un mâle.
Chez d'autres espèces, il n'y a plus besoin de mâles du tout, car une altération de la méiose permet de fabriquer des individus sans fécondation (ce qui ne veut pas forcément dire sans accouplement, qui alors se déroulent entre femelles, pour produire l'ovulation, comme chez certain lézard dont j'ai oublié le nom).
Après, que la descendance soit un clone ou pas, celà dépend des modalités de la dite parthénogénèse... et du degré d'hétérozygotie des allèles de la mère, je suppose.
Pour les lézard en question, ce sont les "queues de fouet" (cf Campbell). Autrement la parthénogénèse est bien le développemtn d'un ovule sans fécondation, mais les individus qu en sont issus sont le plus souvent haploide, alors que l'organisme parental est diploide (chez la plupart des insectes sociaux). Chez les vertébrés, il y a doublement du matériel génétique après la méiose,ce qui rétablit la diploidie. Dans ce cas, la présence d'un allèle ou d'un autre modifie le patrimoine génétique et un gène recessif peut s'exprimer chez le descendant et pas chez le parent : ce n'est pas un clone !
Bonsoir, Stef
C'est bien ce que je pensais pour qu'il y ait clone il faudait que tous les ovules parthéno portent les mêmes chromosomes !!! ce qui est contraire au brassage méiotique !
Par contre est-tu sûr(e) que les insectes sociaux ne doublent pas leurs chrom ? Car pour les hétérosomes OK, ils restent "X"et "o" mais il me semblait que les autosomes régulaient leur nombre ?
