hormone et amour T3

[invitefc555a39]

aide sur un expo sur les hormone en particulier la T3 si il y'a un lien avec le sentiment "amour" ou une hormone lié à ce sentiment
-----

[Pterygoidien]

Bonjour,
Il manque deux choses dans votre sujet :
1. Les formules de politesse : bonjour, merci, au revoir
2. Une question précise. Nous ne faisons pas le travail à votre place, si vous avez des questions, vous expliquer clairement ce que vous cherchez en expliquant le parcours que vous avez fait jusqu'ici et vous dites où ça bloque.

Je serai ravi de répondre à toute question sur les hormones thyroïdiennes et leur impact neurobiologique - notamment sur la régulation de l'humeur - une fois ces deux conditions remplies.
Cordialement,

Ptérygoïdien.

[invitefc555a39]

bjr, dsl de m'être précipiter en n'oubliant les forme de politesse, veuillez pardonnez mon impolitesse sincèrement.
et pour ma question c'est juste que je n'arrive pas à faire le lien avec le sentiment de l'amour avec l'hormone thyroïdienne "T3", bien que la dopamine l'endorphine et l'ocytocine sont les principales précurseurs et que la dopamine soit une hormone mono aminé et originaire de la T3, mais j'aimerais être sur que la T3 n'intervient en aucun cas dans le processus de se sentiment ou même si elle intervient comment parce que tt ce que j'ai puis lire comme livre et recherche ou même thèse, je ne trouve aucun lien direct merci de votre considération

[Pterygoidien]

Simplement parce qu'il n'y en a pas vraiment . C'est beauuuuucoup plus compliqué que ça !
Il faut déjà corriger ce point :

la dopamine soit une hormone mono aminé et originaire de la T3

Ca, c'est faux. Le dopamine n'est aucun cas synthétisée à partir d'hormones thyroïdiennes. Ils partagent un précurseur aminoacide commun, la tyrosine (formée à partir de phénylalanine), mais leur devenir est tout à fait différent et ils sont soumis à une régulation bien distincte. D'ailleurs, les deux sont loins d'être la même molécule : la dopamine est une véritable catécholamine - formée à partir d'un seul résidu de tyrosine décarboxylé et hydroxylé, tandis que les hormones thyroïdiennes sont formée à partir de deux résidus de tyrosine, qui sont iodés (3 ou 4 fois, selon qu'il s'agit de la T3 ou la T4, respectivement).
En revanche, les hormones thyroïdiennes peuvent influencer l'expression et le turnover de la dopamine et de plusieurs neurotransmetteurs (le principal affecté étant la sérotonine).

Maintenant, il faut savoir que lier une émotion (à ne pas confondre avec un sentiment : l'amour n'est pas une émotion) à un neurotransmetteur, c'est mal comprendre les principaux généraux de fonctionnement du cerveau. Si vous voulez clairement établir un lien neurobiologique entre "l'amour" et des circuits cérébraux (et non pas juste les neurotransmetteurs), il vous faudra définir le cadre de votre question de façon plus exhaustive, à commencer par définir ce qu'est l'amour du point de vue neurobiologique, et ça, c'est va vous faire déjà pas mal de travail dans un premier temps. Car il me semble que la confusion entre sentiment et émotion est déjà quelque chose qui vous limite dans vos connaissances, et je ne peux que vous encourager à d'abord approfondir les notions de base avant de vouloir aller dans les détails, ça vous permettra de formuler vos questions de façon plus claire et d'avoir des pistes pour détailler vos recherches.

Les hormones thyroïdiennes T3 et T4 interviennent à plusieurs niveaux de la gestion des émotions, ce qui est confirmé par les observations cliniques courantes : en hypothyroïdie, on retrouvera souvent de la dépression et fatigue (qui s'expriment différemment chez de nombreux individus : isolement et retrait de la vie social, mauvaise estime de soi, rejet, irascibilité, anorexie, exacerbation de certains schémas d'angoisses, etc.), et en hyperthyroïdie, on retrouvera plutôt une asthénie, une irritabilité, éventuellement une dépression ou au contraire un état euphorique (l'hyperthyroïdie peut avoir un tableau variable selon les individus, ainsi que le groupe d'âge). On peut retrouver des cas d'épisodes psychotiques dans les deux états. Les hormones thyroïdiennes affectent également les hormones sexuelles, qui à leur tour jouent un rôle sur le comportement, la motivation et les affects (dont le sentiment d'impuissance, la recherche d'un partenaire, les envies sexuelles, tout un tas de paramètres qui peuvent influencer ce que vous résumez [peut être?] à "l'amour").

La conclusion finale est qu'il faudrait que vous définissiez clairement ce que vous entendez par "amour", puis de traduire cette définition du point de vue de la neurobiologie.

[A voir en vidéo sur Futura]