Bonjour à tous,
Vu cette vidéo du Blob (2025) : https://leblob.fr/videos/bacterie-mi...-en-avoir-peur
Trente-huit experts de renom appellent à une suspension temporaire des recherches sur la fabrication d'une bactérie miroir (2024) : https://www.researchgate.net/publica...of_mirror_life
Un colloque a été organisé à Paris en juin 2025 sur les risques et les enjeux de la "vie miroir" : https://www.pasteur.fr/fr/journal-re...coeur-du-debat
Cordialement
bonsoir,
en effet il faut eviter de jouer avec l'inconnu; Ce n'est pas parce que l'on peut le faire qu'il faut le faire.
L’éthique a t elle encore un sens aujourd'hui?
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
c'est l'idée d'un être vivant dextrogyre qui chiffonne...
- et y'a de quoi, si cet organisme et copains, s'attribue 50% des ressources disponibles, car s'il nous est toxique, nous lui serons sans doute toxique tout autant...
- donc, la probabilité que nous détruisions cet organisme est immensément plus probable, que celui-ci ne parviennent à nous détruire
peur irraisonnée de cette expérience ?
libera me : ungoogled chromium, e.foundation (anti-droid)
Pourquoi en avoir peur ? c'est expliqué là (passer par DeepL.com pour une traduction si nécessaire):
"Technical Report on Mirror Bacteria: Feasibility and Risks"In a mirror bacterium, all of the chiral molecules of existing bacteria—proteins, nucleic acids, and metabolites—are replaced by their mirror images. Mirror bacteria could not evolve from existing life, but their creation will become increasingly feasible as science advances. Interactions between organisms often depend on chirality, and so interactions between natural organisms and mirror bacteria would be profoundly different from those between natural organisms. Most importantly, immune defenses and predation typically rely on interactions between chiral molecules that could often fail to detect or kill mirror bacteria due to their reversed chirality. It therefore appears plausible, even likely, that sufficiently robust mirror bacteria could spread through the environment unchecked by natural biological controls and act as dangerous opportunistic pathogens in an unprecedentedly wide range of other multicellular organisms, including humans.
https://purl.stanford.edu/cv716pj4036
Dernière modification par GBo ; 29/07/2025 à 06h25.
bonjour,
bon je suis assez confiant dans la curiosité humaine certains vont essayer et ensuite le fautif sera le pangolin!
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
Tiens, c'est ce que je me disais.
Seuls les faucons volent. Les vrais restent au sol.
Les avis éclairés de Flyingbike et de Missjenny seraient les bienvenus ici
Dernière modification par GBo ; 29/07/2025 à 10h31.
la question qui ne me semble pas évidente, c'est pourquoi une "protéine-miroir", c'est-à-dire une chaîne d'acides aminés "droits" (miroirs des acides aminés utilisés par les protéines usuelles) ne serait pas reconnue par le système immunitaire. Après tout quand apparaît un antigène qu'on n'a jamais rencontré auparavant, notre système immunitaire finit par le reconnaître. Et j'ai toujours pensé que c'était la structure tertiaire des protéines qui comptait.
Dans tous les cas, puisqu'on sait fabriquer des telles protéines miroir, c'est facile de vérifier si elles ont un effet antigénique.
Hello
Il faudra que je me penche sur le sujet. Mais à ma première lecture en diagonale j’ai eu le même réflexe que MissJenny. Pourquoi part on du principe que l’inversion permettrait un échappement immunitaire ? Si c’était le cas en partie, Il y a nécessairement de toute façon des composés achiraux qui sont impliqués dans cette reconnaissance et donc celle ci serait en partie conservée.
De plus chez les bactéries, si l’ADN est toujours dans le même sens, certaines espèces métabolisent des sucres L ou D ou les deux, ce que l’humain ne peut pas faire. Il y a donc déjà une partie du métabolisme qui est possible en mode «*miroir*»
Ensuite, sinon peut se procurer tous les acides aminés, nucleotides et autres dans leur forme «*miroir*» par rapport à la forme naturelle : quid de l’ensemble des enzymes (on parles de machineries complexes de centaines ou de milliers de protéines) capables de prendre en charge ces molécules miroir ? J’imagine qu’il ne suffit pas de prendre la séquence d’ une enzyme qui métabolise du D-glucose; de créer son «*miroir*» avec des acides aminés D, pour que comme par magie elle soit capable de prendre en charge du L-glucose.
Pour moi la faisabilité est très très très surévaluée
Enfin, deux arguments qui relèvent du bio-confinement, ce qui est bien plus simple avec des bactéries que des virus :
Si jamais c’était envisagé et faisable:
On peut évaluer précisément l’infectiosité d’une bactérie. On peut facilement tester des antibiotiques pour avoir un profil de sensibilité «*au cas où*». Au pire du pire. Et si on part d’une bactérie peu pathogène ou peu disséminante, on fait la moitié du boulot.
En dernier, et à mon avis cet argument est largement suffisant pour calmer les inquiétudes : si on peut effectivement faire une bactérie miroir et qu’on contamine un organisme. Ou va-t-elle trouver les nutriments «*miroir*» qui ne sont pas naturels ? On aura la une auxotrophie par le fait même qu’on a un organisme miroir. La bactérie ne trouvera pas de source de carbone adéquate et ne pourra pas proliférer.
Dernière modification par Flyingbike ; 29/07/2025 à 12h21.
La vie trouve toujours un chemin
Bonjour,
Je n'ai pas vu la vidéo à l'origine du post (je le ferai assez vite !), mais en voici une autre tout aussi récente qui traite également du sujet. Elle m'a semblée relativement bien construite et claire, peut-être permettra-t-elle de répondre à quelques interrogations ? Notamment, il me semble que cette question est abordéehttps://youtu.be/iVPNzCHJlQI?si=1CKK6Vakcvg6e528Ou va-t-elle trouver les nutriments «*miroir*» qui ne sont pas naturels ?
Dernière modification par cmole ; 29/07/2025 à 13h52.
