ça dépend du matériel de départ et du but recherché. Ce facteur d’amplification est peu pertinent dans une définition générale.Elle permet ainsi d'obtenir plusieurs centaines de microgrammes d'ADN à partir de moins de 1 pictogramme d'un gène, soit une amplification de l'ordre du milliard.
« Pictogramme » n’est pas le bon mot. On comprendra « picogramme » et ça n’a rien à voir.
On aurait pu préciser que les amorces s’hybrident par complémentarité. C’est même le but de la PCR et c’est ce qui permet sa spécificité. Ça n’est pas un détail ! Le choix de ses amorces permet de définir le ou les fragments d’adn a amplifier.
- hybridation : en abaissant la température (50-70 °C), des amorces constituées de cours fragments d'ADN viennent s'hybrider sur les brins d’ADN,
historiquement oui, maintenant il existe des dizaines d’enzymes différentes, naturelles ou « fabriquées » selon le but recherché
- élongation : une enzyme polymérase, la Taq polymérase, complète la synthèse du brin d'ADN à partir de l'amorce grâce aux oligonucléotides présents dans le milieu de réaction.
il manque l’usage principal : la mesure de l’expression des gènes, lorsque la PCR est dite « quantitative »....La PCR est notamment utile quand on dispose de matériel génétique en faible quantité ou en mauvais état. Elle trouve de nombreuses applications dans :
- le clonage et le séquençage génétique
- le diagnostic de maladies génétiques
- la détection de mutations
- le dosage protéique
- la détection des OGM
- l'identification d'individus (science médico-légale)
- la détermination de filiation
- la mutagenèse dirigée (à l'aide d'amorces mutées)
- le marquage de l'ADN (notamment pour la recherche fondamentale)
- l'étude des fossiles.
le « dosage protéique » ? C’est une erreur, ça n’a rien à voir.
La vie trouve toujours un chemin