Qui donc peut accepter de vivre du traffic de tissus humain volé sur des cadavres dans des salons funéraires ? Impensable dites-vous ? Eh bien non, lisez cet article.
Où est le manquement dans la chaîne de production d'un service ? Comme il a bien fallu que des transactions (vente - achat) se réalisent, j'aimerais bien comprendre comment il est possible de passer d'une organisation criminelle à une organisation qui se drappe derrière les paravents de l'éthique médicale !
Voyons un peu cette chaîne à rebours selon ce que j'en comprends. Le chirugien utilise un tissus dans un contexte qu'il présume correct sur les aspects réglementaires et pour lui le problème éthique ne se situe pas vraiment dans la provenance du produit. Le chirurgien est sans doute beaucoup plus préoccupé, éthiquement parlant, par le contexte et la justification de la chirurgie. Pour la provenance du tissu humain, l'hopital est un tier fiable aux yeux du chirurgien.
L'hôpital acquière le tissu en toute sérénité parce que le distributeur est réputé fiable (ce qui dans le contexte équivaut à une reconnaissance par un tier qui accrédite - sans doute Santé Canada dans le cas présent).
Le distributeur acquière le tissus d'une source fiable selon ses propres critères et dans le cas présent agit (à son insu) ni plus ni moins comme un paravent qui blanchit un produit acquis illégalement.
La source fiable du distributeur : Bien, il s'agit ici des criminels. Sans coeur, sans aucune compassion, qui avec froideur n'hésite pas à profaner des cadavres pour y prélever des tissus potentiellement infectés de maladies incurrables !
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