Bonjour,
Si un remède universel contre le cancer était découvert aurait-il des chances d'être commercialisé ?
Sachant qu'à terme cela signife pour les labos, la disparition d'un marché lucratif. Un remède qui tue son marché.
L'intérêt à long terme du labo n'est-il pas plutôt de faire durer les choses ?
J'aurais tendance à penser : aucune chance.
et vous ?
Cordialement,
Dernière modification par sunyata ; 27/01/2019 à 17h31.
C'est ridicule à tellement de niveaux...Envoyé par sunyata
Donc on n'a pas commercialisé les remèdes contre la tuberculose ? Contre la variole ?
Et bien sur, tout le monde dans le labo garderait le secret...
C'est de la pensée conspirationniste dans ce qu'elle a de pire...
Non c'est juste du réalisme et de la lucidité face à la duplicité des grands labos.
https://www.cairn.info/revue-innovat...2-page-109.htm
https://blogs.mediapart.fr/astier-va...ix-de-nos-viesMDM dénonce que le prix du traitement appelé Keytruda est de 100 000 euros par an pour chaque patient. En d'autres termes, le produit génère dans les 4,5 milliards $ de chiffre d'affaires pour le laboratoire Merck, dont l’ensemble de son chiffre s'élève à 44 milliards $ (2013). La firme qui d'une part recherche à maximiser au plus haut point les bénéfices sur ses produits, a également été rendu coupable de la dernière crise sanitaire en France avec le scandale du Levothyrox.
https://www.francetvinfo.fr/sante/ce...s_1709935.htmlL'exemple de la leucémie est sans doute l'un des plus démonstratifs. Afin de lutter contre ce cancer du sang qui touche environ 9 000 nouvelles personnes chaque année en France, un traitement appelé le Glivec a été mis en place. Il coûte entre 2270 et 3400 € par mois selon un dosage en lien avec l'évolution et les caractéristiques de la maladie. Pour un an le traitement coûte donc 40 000 euros. Le pharmacologue Andrew Hill explique que le coût réel de fabrication (comportant toutes les étapes) est d'environ 200 euros soit 15 fois moins que la valeur d'échange actuelle. Belle marge de bénéfices...Pour reprendre le slogan de Médecins du Monde : « Une leucémie c'est en moyenne 20 000 % de marge brute ».
"Ce que nous craignons, c'est le sens de cet appel, c'est que notre système de santé solidaire soit mis à mal par ces prix absolument fous. Le prix dépend de la capacité qu'a le marché de payer. Il n'a rien à voir avec ce que la molécule a coûté en recherche et développement". Et il donne l'exemple du Glivec dont le traitement en France "coûte entre 30.000 et 40.000 euros par an alors que c'est un traitement que les Indiens fabriquent de manière générique à moins de 150 ou 200 euros pour le traitement annuel".
Cordialement
Dernière modification par sunyata ; 28/01/2019 à 03h12.
Bonjour,
Encore un peu de lecture, pour ceux qui penseraient qu'on vit dans le monde des bisounours :
https://bfmbusiness.bfmtv.com/entrep...te-838659.htmlEn août 2013, les autorités chinoises ont ouvert une enquête contre Sanofi, suite à des accusations de corruption dans le pays. Le géant britannique GlaxoSmithKline (GSK) a lui été reconnu coupable de corruption mi-septembre dans ce même pays. Il a été condamné à une amende "record" de 3 milliards de yuans, soit l'équivalent de 378 millions d'euros - la pénalité "la plus élevée" jamais infligée par la justice chinoise à une entreprise.
Le numéro un mondial de la pharmacie en termes de chiffre d'affaires, le suisse Novartis, a lui-même lancé en 2013 une enquête interne après des accusations de corruption dans la presse chinoise à l'encontre d'Alcon, sa filiale spécialisée dans l'ophtalmologie. Aux Etats-Unis, les autorités sont également vigilantes. En début d'année, le gouvernement américain a de nouveau porté plainte contre le laboratoire, qu'il accuse d'avoir versé des pots-de-vin à des médecins et des pharmaciens pour les inciter à prescrire certains médicaments.
Novartis est principalement accusé d'avoir payé des médecins pour des conférences sur certains de ses médicaments, notamment le Lotrel et le Valturna (hypertension) ou le Starlix (diabète), lors d'événements qui n'étaient rien d'autre que des déplacements récréatifs. Les médecins étaient souvent invités dans des grands restaurants où le prix d'un repas atteignait 672 dollars, selon le DoJ.
En bout de chaine, de tout ce système mafieux, il y a vous, moi, le contribuable et le trou de la sécu.
https://www.lessymboles.com/apres-se...macron-sanofi/Servier , révèlera l’enquête, qui s’abstiendra de signaler que le Mediator contient des molécules identiques à la norfenfluramine², qui entraîne des effets indésirables tels que l’hypertension artérielle pulmonaire, l’insuffisance cardiaque, ou la valvulopathie cardiaque, ce qui aurait conduit à un retrait du marché de ce médicament dès 1997³, évitant ainsi les 1300 à 1800 morts annoncés à long terme⁴ par des études indépendantes (seulement 3 morts selon les laboratoires Servier) et un coût de remboursement du médicament de 1,2 milliards d’euros pour la sécurité sociale⁵.
Et Libération⁶, dans son article du 20 juin dernier qui nous rappelle qu’ « Alors que le procès du Mediator devrait avoir lieu dans un an et demi, le réquisitoire du parquet dépeint avec précision le réseau tentaculaire du groupe pharmaceutique, qui englobait personnalités politiques et scientifiques. Une manie qui ne s’est pas arrêtée avec le scandale de 2009» et qui pourrait bien ne pas s’arrêter à Servier !
En regardant de plus près les membres du rapport ATTALI⁷, on peut y voir Serge Weinberg, président du conseil d’administration de Sanofi, siéger à côté du ministre de l’économie d’alors : Emmanuel Macron.
Cordialement,
Dernière modification par sunyata ; 28/01/2019 à 03h34.
C'est ce que disent tous les conspirationnistes : eux savent, les autres ne voient pas le complot...
Un autre classique : tu as trouvé les grands méchants responsables de tous les malheurs du monde et tu expliques qu'on devrait te suivre dans ta croisade.
Normalement, c'est plutôt la CIA, les Illuminati ou d'autres choses que Godwin m'interdit de nommer.
Et ta "démonstration" est exactement la preuve de l'inverse : tu nous montres que quand des labos montent les prix, il y a des protestations publiques dans la presse, plainte de du gouvernement US et j'en passe.
Mais tu supposes qu'on garderait un traitement complet secret... Sachant que celui qui le trouverait aurait alors un monopole de fait et récupèrerait tout le marché...
Là encore, c'est la logique conspirationniste : totalement inversée, montrant comme preuve l'inverse de ce qu'ils croient.
Et à chaque argument, expliquant que si, si, ils ont forcément raison parce que c'est un complot qui gère le monde, eux le savent mais personne d'autre...
Ton prochain argument va être de trouver un truc tout aussi ridicule réaffirmant l'existence du complot comme postulat puis va partir de là pour faire de la logique circulaire.
Bonjour,
Dois-je rappeler que les complots et autre tromperies (quelles qu'en soient les raisons), ça existe ?
Pas besoin que ce soit faux pour que ce soit du conspirationnisme.
Je n'insisterai pas sur le caractère peu plausible d'un tel remède (vu la pluralité des cancers tant dans leurs causes, leur nature, leur évolution, les tissus,...) car après tout, on ne sait jamais.
Mais il est clair que cette discussion n'a rien de scientifique et qu'il s'agit bien de conspirationisme.
Ce genre de débat n'a pas lieu d'être sur Futura. J'ai donc contacté la modération de ce forum.
Merci de ne pas insister.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bonjour,
Je me pose la question de savoir, si la recherche de remèdes par des laboratoires privés côtés en bourse, est compatible avec l'éthique médicale ?
J'ai de gros doutes à ce sujet, vu le nombres de scandales, qui ont éclaté dans le monde ces dernières années.
C'est pourquoi je demande simplement l'avis des uns et des autres, c'est tout.
Pas la peine de prendre la quinte et de jouer les effarouchés avec vos délires conspirationnistes.
Cordialement
Question légitime, manque de bol c'est hors charte puisque le versant économique est prédominant dans votre interrogation.
Fermeture.
"mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde". Albert Camus
