Le peercache sera-t-il légal ?
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Le peercache sera-t-il légal ?



  1. #1
    invite37693cfc

    salut,

    j'ai déjà abordé le sujet le peercache au sujet de wanadoo et kazaa au Pays Bas (lien)



    La bande passante utilisée par le peer to peer est un des gros problèmes auquels doivent faire face les fournisseurs d'accès. Heureusement, une société Suédoise arrive à la rescousse afin de soulager tout ce petit monde...


    Source News.com

    La semaine dernière, la société Jotlid basée a Stockholm a annoncé que 3 des plus gros FAI européens ont acheté une licence de leur nouveau logiciel de cache peer2peer destiné à réduire les coûts du trafic réseau, en mettant en cache les fichiers les plus fréquement échangés sur les logiciels de p2p.
    PeerCache de son petit nom, est conçu pour fonctionner avec le réseau FastTrack qui est le protocole vedette d'applications comme Kazaa ou iMesh.
    Joltid explique que le protocole FastTrack peu représenter jusqu'a 70% de la bande passante totale d'un FAI.
    PeerCache s'installe donc chez le FAI et permet de mettre en cache (de stocker pour que cela soit plus rapide a récuperer) le trafic des clients FastTrack, aidant ainsi a la libération de la bande passante.

    Belle idée mais cette technologie est très contreversée car elle place le FAI dans une position délicate vis à vis du piratage. D'ailleurs, ceux qui ont signé l'accord avec Jotlid ont souhaité rester anonymes.

    Au Etats Unis, les lois du copyright protègent le FAI des activités de ses clients. Mais avec PeerCache, cela veut dire que le FAI garde une copie sur leurs serveurs de matériel piraté comme des films ou des logiciels, en les rendant accessible plus facilement sur Kazaa. Donc ceux ci pourraient être accusé d'échange illégal de fichiers.

    L'IFPI representant les majors déclare que "Ce que font Jotlid et ses clients n'est pas très clair mais nous observons leur service et nous déciderons d'actions futures ensuite..."

    Niklas Zennstrom, le directeur de Jotlid et le co-fondateur de Kazaa, défend son projet et les FAI qui l'utilisent en se basant sur une loi de l'union européenne qui déclare que le traffic peut etre stocké temporairement sur leurs serveurs, sans vérifier la légalité des fichiers enregistrés.

    "En mettant en cache le trafic du p2p, le FAI n'encourage pas (ni ne décourage) les utilisateurs de télécharger des fichiers. C'est juste une manière de soulager le trafic réseau." explique Niklas.
    La seule alternative qui s'offre aux FAI, a part PeerCache, est d'investir dans des routeurs et du cablage plus importants. On comprendra donc que leur choix est vite fait...Reste à savoir comment vont se positionner les défenseurs du profit et des copyright face a cette nouvelle technologie...


    ++

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  2. #2
    invite37693cfc

    Wanadoo Pays-Bas avaient été les premiers à utiliser publiquement PeerCache, la technologie mise au point par le créateur de Kazaa pour économiser la bande passante en trafic international. Aujourd'hui la cellule néerlandaise du fournisseur d'accès annonce arrêter ses expériences par peur de leur responsabilité légale. Mais une nouvelle loi pourrait leur permettre de continuer sans crainte.

    Lors de la mise en place de PeerCache sur ses serveurs néerlandais, Wanadoo avait bien précisé que ça ne visait pas à aider la violation des droits d'auteur. Même si le stockage de 800Go de données échangées aidait les abonnés à télécharger plus vite sur Kazaa, le but officiel et sans doute officieux était d'économiser de l'argent sur le coût des transmissions internationales. Les fournisseurs d'accès payent en effet plus cher si l'on télécharge chez un japonais plutôt que chez un compatriote.

    Ils auraient économisé 25% du trafic international en mettant en cache les fichiers les plus demandés sur le réseau FastTrack. Mais finies les économies puisque la soif de victoires juridiques de l'industrie du divertissement semble effrayer Wanadoo.

    L'EUCD au secours de Kazaa ?

    Paradoxalement, la directive européenne EUCD dont le but est de lutter contre le piratage pourrait bien venir en aide à Joltid pour vendre facilement sa solution PeerCache aux fournisseurs d'accès. En effet l'article 5.1 de la directive demande aux Etats d'introduire dans leur legislation une nouvelle exception au droit de reproduction, en autorisant la légalisation des "actes de reproduction provisoires qui sont transitoires ou accessoires (...) dont l'unique finalité est de permettre une transmission dans un réseau entre tiers par un intermédiaire".

    En clair, le fait de mettre en cache du contenu protégé ou non n'aura plus aucune conséquence légale pour les fournisseurs d'accès. Aujourd'hui cinq pays ont transposé la directive : L'Allemagne, l'Autriche, la Grèce, le Danemark et l'Italie. Les autres dont la France sont dans l'illégalité puisqu'ils auraient du transposer le texte européen depuis le 22 décembre 2002.

    Joltid a annoncé que trois des plus gros fournisseurs d'accès européens utilisaient PeerCache, et 20 fournisseurs seraient entrain d'étudier le procédé. Tous souhaitent garder l'anonymat, certainement jusqu'à la transposition de la directive dans leur droit interne.


    [source]

    bah ca n'a pas duré longtemps...

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