[Technique] Taille érable negundo
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Taille érable negundo



  1. #1
    invite760230e7

    Taille érable negundo


    ------

    Nom : arbre 001.jpg
Affichages : 1278
Taille : 345,1 KoBonjour à tous !
    Je voudrais tailler ce negundo (cf photos) qui mesure maintenant 6 mètres. Mon but est d'en diminuer la hauteur et de le tailler pour qu'il prenne une forme "en boule". Je n'ai aucune connaissance en taille des arbres, pouvez-vous me renseigner ou m'oriener vers des sites dédiés (je ne trouve pas grand chose sur le net).
    Merci d'avance
    Bon week-end !

    -----

  2. #2
    barda

    Re : taille érable negundo

    slt,

    un érable negundo est un petit arbre très robuste qui accepte pratiquement n'importe quelle taille; tu peux donc, amha, le tailler en boule, mais n'espère pas trop qu'il gardera longtemps cette forme; tu auras à y revenir plusieurs fois par an...

  3. #3
    invite6e9fa121

    Re : taille érable negundo

    Ma réponse va te surprendre mais j'ai élagué pas mal d'arbres dans ma vie. Si ton arbre n'a pas de concurrents autour, il fera naturellement la boule, que ce soit un érable, un platane ou un tilleul. C'est juste une question de temps... sinon, il te faut simplement dépointer les branches de la cime. Quoique à 6 mètres de haut c'est plus facile à dire qu'à faire. Et apprend une chose: un arbre ne se taille pas, c'est seulement l'homme qui en décidé autrement.

  4. #4
    invitef0b7703e

    Re : Taille érable negundo

    Bonjour,

    Votre érable est très bien comme il est présentement et il serait préférable de ne pas le tailler afin de ne pas nuire à son développement normal. Toutefois, il pourrait devenir nécessaire de couper quelques branches éventuellement, soit des branches endommagées par des intempéries ou une maladie.

    Je vous fais parvenir un article, à la rédaction de laquelle j'ai collaboré, traitant de la taille des arbres.

    Bonne chance



    Comment tailler vos arbres d'ornement.







    Des conseils pratiques, faciles à suivre et qui vous aideront à favoriser un développement harmonieux de vos arbres d'ornement.


    Dans les villes et les banlieues, une bonne partie des arbres connaissent un développement anormal en raison de tailles multiples et hasardeuses dont ils sont l'objet. Généralement mal taillés, les arbres ornant nos municipalités présentent une structure faible et sont souvent affectés par des problèmes de carie.


    Nous sommes d'avis que la taille d'un arbre ne doit pas être confiée au premier venu. Comme toute méthode de traitement ou d'intervention, elle doit être entreprise en tenant compte de différents facteurs, lesquels doivent concourir à favoriser le développement et la santé de l'arbre. C'est pourquoi nous désirons ici attirer l'attention sur l'importance de ces facteurs.



    Les critères de taille.


    Avant de procéder à la taille d'un arbre, il serait bon d'évaluer dans quelle mesure cette opération donnera les résultats escomptés. Car aussi surprenant que cela puisse paraître, il arrive souvent que l'effet obtenu soit à l'inverse de celui recherché, en plus de causer des torts sérieux à l'arbre. La photographie # 1 illustre très bien le genre de problèmes qui peuvent résulter d'une taille inadéquate. Le type d'intervention qui a été pratiquée dans ce cas entraîne souvent un problème majeur de carie, donnant naissance à des fourches faibles au niveau de la coupe, en plus d'affaiblir la fourche déjà existante à la base. Par ailleurs, le croquis #1 démontre de quelle manière une faiblesse peut être accentuée par la progression de la carie.


    Essentiellement, une taille est une blessure que l'on cause à la plante; cette blessure provoque un stress et entraîne une réaction de sa part. Si cette taille est justifiée, la plante en récoltera d'indéniables avantages. Par contre, si une coupe est pratiquée à tort et à travers (comme cela se voit très fréquemment) et à de mauvaises périodes, il s'ensuivra de sérieux problèmes pour la plante. En plus de la technique qui laisse généralement à désirer, la grande majorité des problèmes rencontrés découlent du fait que l'on cherche à donner une forme artificielle à l'arbre, tout en réduisant anormalement sa taille.


    Lorsqu'il s'agit de tailler un arbre, l'arboriculteur de métier doit tenir compte des points importants que voici:


    a) Choisir une période recommandable. Il existe plusieurs périodes propices à la taille. Selon l'espèce d'arbre, son âge, son état de santé, ainsi que le type de taille à exécuter, on verra différents avantages à tailler à telle ou telle période de l'année. Cependant, il appert qu'aucun arbre ne devrait être taillé d'une façon marquée durant le premier mois suivant l'apparition des feuilles. Pour les arbres feuillus, à l'exception des arbres fruitiers (lesquels doivent être taillés entre le 15 mars et le 15 avril), les deux premières semaines de mai sont particulièrement indiquées, tout au moins en ce qui concerne la région de Québec.


    B) Favoriser le prolongement de la tige principale dont le développement futur (la cime) surplombera les branches latérales déjà existantes. Cette technique permet d'obtenir un arbre avec une structure forte et ce, dans un laps de temps relativement court. Ce type de taille permet également à l'arbre de résister assez bien aux mauvaises conditions climatiques. Il est à noter ici qu'il ne s'agit pas d'alléger la cime de l'arbre, mais bien de diriger vers l'extérieur le développement des branches principales. Ceci va à l'encontre d'une pratique courante et non recommandable qui consiste à couper la tête de l'arbre dans le but de favoriser le développement des branches inférieures. Ce mauvais procédé entraîne le développement à la verticale de nouvelles branches qui généralement s'entrecroisent, en plus de causer des fourches faibles. Ce dernier cas représente un problème sérieux que bien des gens causent très fréquemment aux arbres (voir à nouveau la photo # 1).


    C) Enlever le plus de bois comparativement au feuillage potentiel, tout en causant des blessures les moins nocives possibles. Le feuillage potentiel est celui qui sera obtenu lors de la prochaine période de végétation.


    D) Éliminer les branches dangereuses, nuisibles, brisées ou qui se touchent.


    E) Éliminer les branches mortes, sans affecter la cicatrisation déjà en place.


    Dans le cas d'un arbre déjà établi et ne présentant pas de structure faible, le profane devrait se limiter à ce qui suit: enlever les branches mortes, nuisibles, brisées, dangereuses ou qui se touchent, en prenant bien soin de tailler un embranchement situé le plus loin possible du tronc. Le but visé ici est de faire une blessure la plus légère possible. Il faut aussi garder une marge de sécurité au cas où cette blessure ne guérirait pas. Si tel était le cas, on pourrait alors tailler à la fourche précédente.



    Quelques cas particuliers.


    L'érable rouge, l'érable argenté, le sorbier, le tilleul et les arbres fruitiers en général présentent souvent des fourches importantes à angle aigu, ce qui revient à dire qu'ils comportent une structure faible. Il est possible, dans la plupart des cas, de corriger cette situation en procédant de la façon décrite ci-après. Généralement, l'arbre réagit très bien à ce type d'intervention et le tout s'améliore d'année en année. Il s'agit donc d'enlever des tiges se dirigeant vers le haut ou vers l'intérieur de l'arbre. Mais attention, ces tiges doivent provenir de la ou des branches secondaires importantes et à angle fermé seulement (voir le croquis # 2).



    La taille après la plantation.


    Lors d'une plantation, afin de compenser pour la perte des racines, il serait bon d'enlever toutes les branches situées à moins de six pieds du sol, en plus des branches mortes, brisées ou qui se touchent. Si l'on désire réduire une branche trop grande, il ne faut le faire qu'à la condition qu'une tige importante se dirige vers le haut, celle-ci seulement devra être enlevée à son point de jonction avec la branche principale. En outre, une taille supplémentaire appropriée au début de mai serait bénéfique à l'arbre. Il serait bon alors d'enlever quelques branches du tronc, mais n'allez pas enlever les plus grosses, ni les plus petites. Au risque de nous répéter, il n'est pas question de couper la flèche terminale, soit la tête de l'arbre, ce qui favoriserait le développement de deux tiges au niveau de la coupe. Une telle erreur aurait la fâcheuse conséquence de provoquer, à long terme, des fourches extrêmement faibles (voir le croquis no 3.)



    La technique et l'angle de coupe.


    Les petites branches devraient être coupées de préférence à l'aide d'un sécateur,pour ce qui est des plus grosses, on aura recours à une scie. Si les lames des outils de travail viennent en contact avec une partie d'arbre malade, on devrait voir à les désinfecter en les trempant dans de l'alcool de bois durant dix secondes ou en les badigeonnant de ce produit. Cette précaution évitera de propager la maladie d'une branche à l'autre ou, pis encore, d'un arbre à l'autre.


    Lorsqu'il est impossible de retenir sûrement la branche qui doit être enlevée, on devrait procéder par étapes, pour éviter de déchirer l'écorce et d'abîmer l'arbre. Une coupe partielle sera d'abord faite en dessous de la branche, à trente centimètres environ du point d'intersection d'où elle est retenue. Une deuxième coupe se situera au-dessus et à quelques centimètres plus loin. Lorsque cette section de branche sera détachée, on procédera alors avec précaution à la coupe finale. Il est très important que cette dernière soit exécutée dans l'angle idéal et à la bonne distance, afin que la blessure se referme dans les meilleurs délais. Concernant l'angle de taille, il convient de noter que les branches de plus de deux centimètres doivent être taillées à un angle intermédiaire entre celui de la branche et l'angle de 45 degrés. Les plus petites seront taillées à angle légèrement plus droit (voir le croquis #2).



    Moignons et chicots.


    On devrait également éviter de laisser des moignons possédant une écorce tendre. Car c'est justement sur ce genre de tissus que s'installent et se reproduisent les éléments pathogènes (c'est-à-dire qu'il provoquent une maladie) les plus dommageables. Notons que c'est aussi par l'Intermédiaire des chicots et des moignons que la carie sera propagée à l'intérieur de l'arbre. À la longue, ce fait aura pour conséquence de rendre l'arbre fragile et sujet aux bris occasionnés par les vents violents.


    Même s'il s'avère important que toute branche morte soit enlevée au complet, il est possible de démontrer qu'un chicot est nettement plus nocif pour l'arbre qu'une branche morte laissée entière. Dans ce dernier cas, une carie s'installera au point de jonction avec la branche saine, créant ainsi un point faible lui permettant de casser lors d'un verglas ou d'un grand vent. Évidemment, par mesure de sécurité, il serait imprudent de laisser une branche de grande dimension se casser toute seule.



    Les produits de recouvrement.


    Nous croyons important, avant de terminer, d'adresser une sérieuse mise en garde à l'endroit des propriétaires qui ont l'habitude de panser les blessures de leurs arbres avec des produits de recouvrement: émulsion d'asphalte, vernis, etc. Nous déconseillons l'usage de ces produits, car des recherches et des expériences récentes ont mis en doute leur efficacité. Nous sommes d'avis qu'aucun produit ne devrait venir en contact avec l'écorce nouvellement découpée. Des expériences personnelles nous ont convaincus, par surcroît, que ces produits sont également plus néfastes qu'utiles, en ce sens qu'ils retiennent l'humidité et favorisent la carie.


    Nous tenons enfin à spécifier que dans certaines circonstances, notamment dans le cas de gros arbres, l'arboriculteur de métier aura avantage à faire usage d'un fongicide. Pour ce qui est du profane toutefois, son intervention dans le traitement des blessures devrait se limiter à découper l'écorce pourrissante.



    N B Ce texte a été publié dans la revue "Forêt Conservation", en avril 1981.

  5. A voir en vidéo sur Futura

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