Bonsoir à tous,
Je suis musiciens, et tout le monde sais que l'oreille absolue (qui est la capacité à reconnaître instinctivement une note et la nommée) est un avantage considérable dans le monde de la musique. Voulant en savoir plus, j'ai mener quelques petites enquêtes (rien d'exceptionnel, mais considérable ceci-dit) et posé des questions à des personnes ayant cette capacité. J'en suis arrivé à me poser ces questions :
Peut-on réellement parler d'oreille "absolue", est-elle vraiment innée ?
L'oreille "absolue" est-elle avant tout influencé par notre environnement social et musical ?
Je vais essayer de développer mes questions et émettre quelques arguments pour appuyer les développement :
Peut-on réellement parler d'oreille "absolue", est-elle vraiment innée ?
Personnellement, je pense que l'oreille absolue n'est pas enfaite absolue, mais relative à haut niveau. Par définition, avoir l'oreille absolue, c'est reconnaître et nommée une note (son) instinctivement, mais comment reconnaître avec certitude une note sans avoir de référence ? Cela voudrai dire, que selon la fréquence du son, sans même connaître le système tonal occidental, une personne n'ayant jamais fait de musique est capable d'affirmer qu'une fréquence de 440Hz est un La ? ça serait comme reconnaitre avec certitude le goût du whisky parmi 12 alcools différents, sans même en avoir bu avant, ça relève des capacités d'un devin. Après, toutes les personnes que j'ai rencontré (pas beaucoup certes) ayant cette dite oreille, sont musiciens déjà, mais ont commencer la musique très jeune (4 - 5 ans) et se sont donc vu former leurs oreille très jeune. Ils m'ont aussi dis que, leurs "don" s'est vue plus tard dans leurs parcours musical (1ans +/- après le commencement de leurs formation musicale), leurs parents se sont rendu compte qu'il arrivaient à reconnaître avec certitude les notes de leurs piano (toute les personnes à l'oreille absolue que j'ai connu, et même entendu parler ont le piano comme instrument de prédilection).
Du coup, j'en viens à supposer que l'oreille ne peut-être absolue, mais seulement relative à haut niveau, dans le sens où : sans notes de référence, on ne peut distinguer avec certitude que tel son produit telle note, alors je pense que ce "don" viens juste de l'habitude prise dès leurs plus jeune âge à entendre, identifier, et jouer les notes de notre système tonal, mais tellement jeune, qu'il ne peuvent pas se rappeler de comment c'est arriver et comment c'était avant ce don. Est-ce que, dès qu'il percevait un son, ils voyais dans leurs tête le nom d'une note, sans savoir ce que cela pouvais représenter, et se sont rendu compte qu'il pouvais l'exploité que quand ils se sont mis à la musique ? De cette question, on pourrai aussi se demander : est-ce qu'une personne se mettant à la musique à un âge plus élevé, ayant l'oreille absolue (admettons plus de 30 ans) peut alors découvrir l'utilité de ce don seulement à ce moment là ? ça voudrai dire, qu'il a passer une bonne partie de sa vie à voir des nom de notes s'afficher dans sa tête sans savoir ce que cela signifiait... Plutôt invraisemblable !
Maintenant, l'oreille "absolue" est-elle avant tout influencé par notre environnement social et musical ?
Le système tonal occidental, notre musique, est composé de 12 notes où l'intervalle la plus petite est appelé "demi-ton" (entre do et do# il y'a un demi-ton, entre une touche blanche et une touche noir sur un piano, il y'a un demi-ton). Une personne qui a l'oreille absolue est capable de reconnaître n'importe quelle sans différence de difficulté.
Maintenant, prenons le cas des indiens, qui eux ont un système tonal largement plus avancé que le notre, où des intervalles encore plus petite existe : les quarts et trois quarts de tons : coma et lima. (il y'a encore d'autres intervalles différent dont je ne me rappelle plus la valeur). Et ils ne jouent pas avec des gammes (do ré mi fa sol la si, est une gamme), mais avec des ragga (pas sûr de l'orthographe), 52 au total, avec des sonorité complètement différente, car ils utilisent les fameux quart et trois quarts de tons. Donc à l'oreille d'une personne occidentale, n'ayant jamais écouter de musique indienne, trouvera cette musique complétement fausse ! (faites le test : http://www.youtube.com/watch?v=8anrbaISxSo ici un cours de Ravi Shankar, joueur de sitar le plus populaire au monde, il donne des cours à sa fille, en lui chantant les "ragga" à jouer. Vous allez trouver ça complètement faux, alors qu'enfaite, monsieur Shankar ne se trompe pas d'un quart de ton, et sa fille non plus d'ailleurs).
Après ces petite explication, penchons-nous sur la question :
Je me suis alors demander, est-ce qu'une personne occidentale ayant l'oreille absolue, (qui rappelons le est capable de définir n'importe quelle note sans référence) est capable de définir les notes d'un système tonal différent du sien ? Par définition de l'oreille absolue, il devrai pouvoir, vu que le système les quarts et trois quarts de tons sont aussi des notes, juste que, en occident, nous ne les utilisons pas en tant que tel. J'ai posé la question à un ami à moi qui a cette dite oreille, multi-instrumentiste (piano de prédilection) depuis l'âge de 4ans, il m'a dis qu'il commençais a reconnaître un peu, mais que ce n'était pas du tout inné, et qu'il a du le travailler et apprendre la dénomination et la couleur des différence tonales. Cette idée appui encore plus l'hypothèse que l'oreille absolue, n'est pas absolue, mais seulement relative. Et que notre environnement musical et social à une impact sur celle-ci. Pour en être sûr, il faudrai poser la question a un jeune indien ayant l'oreille absolue de son système tonal, n'ayant jamais écouter de musique occidentale, si il est capable de reconnaître un do avec certitude. Ce qui à l'air aussi invraisemblable... C'est comme-ci j'allais dans le marché d'un autre pays, et me mettais à donner le nom exact de chaque fruit exotique, que je n'avais jamais vu avant de mettre les pieds dans ce pays... Après on peu aussi émettre la supposition que le jeune indien, en entendant les notes de notre système tonal, reconnaisse ces notes, mais les nomme par les appellation de son système tonal. Pour reprendre la comparaison avec les fruits, c'est comme ci j'arrivais sur un marché, que je vois ce qui s'apparente à moi comme une "Fraise", mais que eux là bas nomment d'un autre nom. Mais dans les deux cas, ça renforcerai l'idée que l'oreille n'est que relative, et surtout que notre environnement musical et social a une grosse influence sur l'oreille censée être absolue (ce qui est sûrement même évident).
On pourrais aussi parler de la distinction oreille absolue "passive" et "active", mais je ne m'y connais pas encore assez sur le sujet, et n'ai vu que ces termes sur Wikipédia, où ils disent qu'il y'a qu'en Angleterre que cette distinction est faite.
Évidement, tout les arguments mis en avant ci-dessus sont le fruit de ma propre réfléxion. Les définitions n'ont pas été copiées mots à mots, mais formulés avec mon expérience musicale et sociale.
Ce post à pour but de lancer un débat sur les questions émise ci-dessus, toutes critiques - tant qu'elles sont constructives - sont bonnes à prendre. J'aimerai avoir vos points de vue et expériences s'il y a.
Merci
Ps: désolé pour les fautes, je suis vraiment mauvais en orthographe. .
Anthony
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