L'accélération des avions de chasse
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L'accélération des avions de chasse



  1. #1
    invite2bb4efa6

    L'accélération des avions de chasse


    ------

    Bonjour,
    Nous sommes en 1ere S et nous réalisons un TPE dont la problématique est la suivante : Quels sont les effets du vol en avion de chasse sur le corps humain?(problématique devant alliée physique et SVT)
    Dans notre TPE, on parle du décollage, de la pressurisation de la cabine et des accélérations. Le problème est que l'on n'arrive pas à définir l'accélération dans un référentiel non-galliléen. On fait des recherches mais on nous parle de G ressentis et de G réels et on n'y comprend rien!
    Quelqu'un pourrait-il nous expliquer ce que c'est?
    Merci

    -----

  2. #2
    LPFR

    Re : L'accélération des avions de chasse

    Bonjour.
    Quand une voiture démarre, vous sentez une force qui vous plaque contre le dossier de votre siège. Cette "force" que vous ressentez de la même façon que vous ressentez votre poids est une "force fictive" (c'est son nom en physique) car en réalité elle n'apparaît que si vous essayez d'expliquer ce que vous voyez, comme si la voiture était un système inertiel (= galiléen = newtonien). Pour un observateur sur la route, c'est la force que votre siège exerce sur votre dos qui vous fait accélérer. Pour lui, il n'y a pas de force qui vous plaque contre le dossier, sauf votre réaction à la force d'accélération.
    Donc, je vous conseille de ne pas essayer de traiter le problème depuis le système accéléré (l'avion), mais à partir d'un repère inertiel. Et surtout de ne pas mélanger les deux!

    Je ne comprends pas votre phrase "problématique devant alliée physique et SVT" en encore moins les abréviations.

    Je ne vois pas non plus ce que l'on veut dire par "g" ressentis et encore moins qu'ils puissent être différents des "g" réels.

    Mais on sait que si l'on soumet une personne à une accélération vers la tête trop importante, le sang n'arrive plus au cerveau et elle peut perdre connaissance. Pour éviter ça, les pilotes portent des combinaisons "anti-g" qui appliquent de la pression sur les jambes et le bas du corps, pour compenser la pression hydrostatique du sang et éviter ainsi qu'elle ne s'accumule pas en bas. Je crois savoir qu'elles permettent de supporter des accélérations de 9g (à actualiser).
    Au revoir.

  3. #3
    Michel S.

    Re : L'accélération des avions de chasse

    Citation Envoyé par LPFR Voir le message
    Bonjour.
    Quand une voiture démarre, vous sentez une force qui vous plaque contre le dossier de votre siège. Cette "force" que vous ressentez de la même façon que vous ressentez votre poids est une "force fictive" (c'est son nom en physique) car en réalité elle n'apparaît que si vous essayez d'expliquer ce que vous voyez, comme si la voiture était un système inertiel (= galiléen = newtonien). Pour un observateur sur la route, c'est la force que votre siège exerce sur votre dos qui vous fait accélérer. Pour lui, il n'y a pas de force qui vous plaque contre le dossier, sauf votre réaction à la force d'accélération.
    Donc, je vous conseille de ne pas essayer de traiter le problème depuis le système accéléré (l'avion), mais à partir d'un repère inertiel. Et surtout de ne pas mélanger les deux!

    Je ne comprends pas votre phrase "problématique devant alliée physique et SVT" en encore moins les abréviations.

    Je ne vois pas non plus ce que l'on veut dire par "g" ressentis et encore moins qu'ils puissent être différents des "g" réels.

    Mais on sait que si l'on soumet une personne à une accélération vers la tête trop importante, le sang n'arrive plus au cerveau et elle peut perdre connaissance. Pour éviter ça, les pilotes portent des combinaisons "anti-g" qui appliquent de la pression sur les jambes et le bas du corps, pour compenser la pression hydrostatique du sang et éviter ainsi qu'elle ne s'accumule pas en bas. Je crois savoir qu'elles permettent de supporter des accélérations de 9g (à actualiser).
    Au revoir.
    Avant de perdre connaissance il y a le "voile gris" ,perte de la vue, on se trouve comme dans du brouillard épais, la différence c'est que la distance ne joue pas (instinctivement ne voyant plus dehors j'ai voulu regarder le tableau de bord, pareil); ça m'est arrivé dans le cadre d'une démonstration de virage "grande inclinaison" sur avion de "tourisme" avec un instructeur militaire ( ALAT).
    Il n' y a pas besoin d'un avion de chasse pour découvrir le problème ...

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