Bonjour,
Des océans en surface d'eau ou d'alcanes (voire d'ammoniac, etc) sans atmophère sont impossibles. Sachant en plus qu'au-delà de certaines pressions et températures, il n'est plus vraiment possible (pertinent) de parler d'état liquide et gazeux (fluides spercritiques), est-il vraiment pertinent de séparer la quantité de fluides en surface entre océans et gaz ?
Par exemple Neptune : c'est une géante glacée avec une épaisse atmophère de dihidrogène. Sous et dans cette atmophère, il y aurait a priori de l'eau, du méthane, etc, probablement à un état supercritique. Supposons une Neptune tiède dont l'atmophère s'érode, la pression chute et la température n'est pas si élevée, les fluides supercritiques vont passer le point critique "en sens inverse", (re)devenant liquides et gaz en équilibre vis-à-vis de leur saturation en vapeurs.
Dès le moment où il y a liquidité, j'ai l'impression que ces fluides "disparaissent" du décompte atmosphérique comme s'il s'agissait d'une "perte". Je sais que le bon gros sens commun balancerait qu'on ne peut pas respirer sous l'eau mais... pourtant c'est qu'une question de spécialisation de certains organes relativement aux échanges en tout genre avec l'environnement, d'un point de vue biologique. Si nous étions des urodèles sans poumon, ça changerait encore moins de choses, c'est dire. La réponse du "sens commun" ne satisfait nullement ma gêne à voir escamotter les liquides quand on parle de l'atmophère
Par exemple, comment compare-t-on les érosions atmosphériques au sein du système solaire ?
En par avance remerciant toute bienveillante participation
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