Quelqu'un pourrait-il me dire si l'accès à Internet est autorisé en hôpital psychiatrique pour les pensionnaires ?
Un pensionnaire peut-il avoir un ordinateur dans sa chambre par exemple avec accès à Internet ?
Et, si oui, la possibilité de participer à un forum est-elle considérée comme une simple distraction, un exutoire, ou une thérapie ?
Merci de vos témoignages.
Personnellement je n'en sais trop rien pour n'avoir jamais mis les pieds dans un HP... mais au vu de ce que j'ai pu étudier et entendre, je dirai que ça dépend 1) de la pathologie en cause et 2) de la gravité de cette pathologie.
Pour donner un exemple concret, il existe pas mal de site dits "pro-ana" qui pronent l'anorexie, ou des jeunes filles se donnent des conseils pour mieux entretenir leur maladie (car oui c'est bien de maladie qu'il s'agit), la cacher aux autres etc...
Dans ce cas précisément, je pense que si une jeune fille anorexique hospitalisée est malade au point de rechercher ce genre d'aide, le personnel soignant aura peut-être la jugeotte de lui interdire l'accès internet...
Mais bon, après c'est comme pour pas mal de chose, il faut savoir ou commence la confiance et ou elle s'arrête !
Il est certainement possible de configurer les accès internet comme pour les petits enfants, ou certains mots n'ont pas le droit d'être tapé dans les moteurs de recherche...
Merci de ta réponse, tu es bien le seul à t'y être risqué.
J'espérais qu'il y aurait un pro des HP qui passerait par là et qui pourrait me dire si l'accès internet est oui ou non interdit. Mais bon tant pis.
En fait cette question vient du fait que je fréquente occasionnellement un autre forum où beaucoup d'habitués me donnent l'impression d'être un peu... frappadingues. L'un d'eux ayant prétendu que ses psys l'avaient encouragé à se lâcher sur Internet, je me posais des questions...à savoir s'il ne postait pas directement de sa cellule capitonnée.
Bodil, ton sujet est-il toujours d'actualité ??
Presque 6 ans plus tard, j'ai un douteEnvoyé par Toupouz
D'autant qu'en lisant sa deuxième réponse, on sent une caricature calamiteuse des "fous".
Une incompréhension totale de ce qu'est un hopital psychiatrique, et des personnes qui y sont internées.
C'est vrai...mais en tout cas ça relance un peu le topic car c'est le sujet de mon mémoire alors si certains ont des réponses à apporter, why notPresque 6 ans plus tard, j'ai un doute
D'autant qu'en lisant sa deuxième réponse, on sent une caricature calamiteuse des "fous".
Une incompréhension totale de ce qu'est un hopital psychiatrique, et des personnes qui y sont internées.
Cette page pare d'internet (apports et risques) et la psychiatrie, mais pas à l'intérieur d'un hôpital psychiatrique.
Le mieux est de directement contater des hôpitaux psychiatriques pour leur demander.
Dans cette page, on peut lire :
On peut se dire qu'il en est de même pour l'accès au web.(...)
E - Les cas particuliers
* Les détenus (Article D 398 du Code de pénal)
Lorsque l'état de santé mentale d'un détenu est incompatible avec son maintien en détention, un transfert est réalisé dans un service hospitalier de psychiatrie. La procédure engagée est celle d'une mesure d'hospitalisation d'office prise par arrêté préfectoral.
Règles applicables aux détenus hospitalisés :
- les détenus ne peuvent bénéficier de sorties d'essai
- téléphone : les détenus en HO ne peuvent en aucune façon avoir accès à un téléphone pour communiquer avec l'extérieur.
- courrier : le courrier reçu par les détenus doit être acheminé à la Maison d'Arrêt afin de subir le contrôle prévu par le code de procédure pénal.
- visites : les personnes titulaires d'un permis de visite, ne peuvent rencontrer un détenu hospitalisé qu'après avoir recueilli l'accord de l'autorité préfectorale qui est à l'origine du placement. Les personnes désirant voir le détenu devront faire la démarche auprès de la Maison d'Arrêt qui transmettra à la Préfecture.
(...)
Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.
Cette citation concerne les détenus.
Ca reste une partie vraiment réduite de la population de ces hopitaux.
Je ne suis pas sûre qu'il y ait une réglementation au niveau national sur le sujet ; ça doit dépendre des décisions des équipes soignantes, et s'étudier au cas par cas selon la pathologie concernée, et le profil individuel de chaque patient. Dans les services de psychiatrie lourde que je connais, les patients n'ont pas d'accès au net, essentiellement parce que c'est trop compliqué à gérer pour le personnel soignant, qui n'est jamais assez nombreux...
"mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde". Albert Camus
bonjour,
Je connais des HP où on vous laisse ordi et téléphone (libre à vous de les connecter). Je connais aussi des cliniques qui ont le wifi, ça commence à se faire.
Personnellement à ma dernière hospi de septembre c'était ordi + téléphone en routeur. A ce moment, il faut avoir la clef de sa chambre, ce que les HP ne permettent pas par rapport aux cliniques je crois.
En HP, tu as en général une armoire avec cadenas.
Merci pour cette réponse. Propose-t-on des activités (culture, atelier créatif...) individuelles ou de groupe aux patients ?Je ne suis pas sûre qu'il y ait une réglementation au niveau national sur le sujet ; ça doit dépendre des décisions des équipes soignantes, et s'étudier au cas par cas selon la pathologie concernée, et le profil individuel de chaque patient. Dans les services de psychiatrie lourde que je connais, les patients n'ont pas d'accès au net, essentiellement parce que c'est trop compliqué à gérer pour le personnel soignant, qui n'est jamais assez nombreux...
Il y a toujours des activités proposées aux patients de ces services, mais ils sont le plus souvent "assommés" par la dose de tranquillisants, et la plupart du temps peu capables de participer...
"mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde". Albert Camus
............Ou quand les hôpitaux on le personnel et les fond nécessaire pour assurer se genre d’activitéIl y a toujours des activités proposées aux patients de ces services, mais ils sont le plus souvent "assommés" par la dose de tranquillisants, et la plupart du temps peu capables de participer...
Exact...c'est le problème n°1 dans les HP ; le manque d'encadrement pour les patients.............Ou quand les hôpitaux on le personnel et les fond nécessaire pour assurer se genre d’activité
"mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde". Albert Camus
Dans le HP que je connaît il y a quelques ordis en accès commun pour les patients autorisés à sortir de leur bâtiment mais les accès sont restreints (ex pas de facebook) le seul avantage (allez un peu d'humour noir) peu de patients au final s'en servent ...
Pour le cadenas, je connais que les chambres qui ne ferment pas pour raison de sécurité évidemment (ts) et les cléfs minables d'armoire
Enfin le pire que j'ai connu quant au problème de personnel et de place c'est
- les chambres ne ferment pas certes mais comme les rondes sont très espacées rien n'empêche les visites intempestives d'autant plus que ==>
- dans l'HP cité les patients ne sont pas logés par pathologie mais par provenance !!!! (hors cas particulièrement dangereux)
Bref vous l'aurez compris suis passée en HP pour burn out et sur ma demande et je me suis fait des potes schizos, borderline, maniaco dépressifs sans parler du jeune accusé de viol pendant un bizutage et même de la pauvre une trisomique 21.
Mais dans mon cas il se peut que ça ait marché thérapeutiquement car après avoir passé des lames de rasoir en douce (fouille baclée) et fait un noeud de pendaison avec les sangles de mon sac (aucune ronde dans mon couloir un soir) j'ai trouvé que j'avais rien à faire là à part m'occuper des autres (forcément les burned out on est généreux paraît)
L'encadrement était complétement dépassé et pire on a eu un cas d'agression sur patiente par un infirmier qui s'est transformé par une riposte dure des autres patients excités
sur 10 témoins de la scène 3 schizo qui n'ont même pas été interrogés, 4 apeurés qui ont rien vu, 1 qui s'en est souvenu 3 jours après et deux lucides (j'ose m'y inclure) le deuxième est reparti dans la vraie vie sans avoir le temps de témoigner et moi on m'a dit que l'infirmier n'avait rien fait et que la fille qu'ils avaient trainée par terre l'avait mollesté aussi lol que j'avais mal vu etc...
Bref coup de gueule, je n'ai rien contre les infirmiers mais le manque de moyens, les structures fourre tout amènent aussi l'encadrement à péter les boulons et c'est normal, un hôpital quel qu'il soit est fait pour se faire soigner, la sécurité n'est pas un luxe de même que la thérapie adaptée, là c'est comme donner des béquilles pour qu'un astygmate y voye mieux lol
