Bonjour à tous,
Le problème du calcul de la rigidité du tube inox (316L) est résolu. Le calcul de ce tube à été fait sur la base d'un module d'élasticité "moyenne" de 350 Mpa pour ne pas trop pénaliser la partie à basse température (<30 K).
La machine à été construite et elle marche très bien ... Voici le résultat :
La figure assemblage 1 Legendes montre le cryostat monté et prêt pour l'utilisation. Dans le dessin suivant (sans bav legende) on peut voir l'écran thermique (fabriqué en Cu et doré) qui protège les échangeurs de chaleur et la cellule du rayonnement de la chambre à vide.
Le dessin "sans écran legende" montre le cœur du cryostat avec la cellule haute pression montée. Les "tiges de serrages" sont les tubes inox qui vont transmettre le couple de l'ensemble moteur+réducteur sur la cellule.
Le fonctionnement du cryostat c'est le suivant : Une canne de transfert (qui connecte un vase d'He liquide avec l'entrée du cryostat) fournie de l'He au cryostat de façon continue, ceci est injecté dans l'échangeur principal qui à pour mission de refroidir la cellule. L'échangeur secondaire récupère l'enthalpie restant pour refroidir l'écran thermique. Une fois que le cryostat est arrivé à la température de travail (10 < T < 200 K) on procède au serrage de la cellule pour atteindre la pression désirée sur l'échantillon (jusqu'au 40 Gpa).
Du point de vue mécanique, les tiges de serrages ont été bien calculées, mais du point de vue thermique elles amènent trop de chaleur et il a été nécessaire de fixer le gradient de température (sur chaque tige) par un contact thermique sur l'échangeur secondaire.
J'ai mis quelques photos prises pendant l'assemblage, la cellule été remplacée par une pièce en acier pour faire les tests préliminaires.
Voilà pour le travail, la machine marche depuis quelques mois et ceci en grande partie grâce à votre aide. Si vous voulez savoir un peu plus sur ce projet n'hésitez pas à me poser de questions.
Encore un grand merci et à bientôt.
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