Tout comme il existe une espèce de bactéries qui se développe dans les piscines de refroidissement du combustible.On pourrait aussi dire que la sélection naturelle des souris a joué son rôle.
Après quelques générations de souris, accompagnée d' hécatombes que personne n'a noté, les souris résistent mieux.
La différence entres les souris est les humains, c'est le nombre d'année d'une génération et l'aptitude au sacrifice , nous ne sommes pas prêt à avoir une hécatombe de décès pour dans 50 générations dire: ça y est on résiste enfin aux radiations.
Attristant de faire de l'ironie sur cette calamité et l'hécatombe qui se prépare.
Comprendre c'est être capable de faire.
C'était pas de l'ironie, dans les centrales nucléaires on a abaissé et on abaissera pour de bonne raisons, le taux admissible de radiations.
j'ai donc du mal à gober qu'un mammifère une fois habitué peut résister à 1000 fois plus.
le but de mon post était d'émettre quelques doutes sur le fait qu'une souris entrainée aux radiations pouvait les supporter en toute tranquillité.
C'est possible, ce qui est normal pour des bactéries ou des invertébrés qui ont un métabolisme à cycle court, et plus difficile à imaginer pour des vertébrés dont le métabolisme est proche du notre.
Il existe cependant, un argument contraire : la vitesse d'évolution dépend linéairement de la fréquence des générations et sélectionne très vite lorsque la sélection tue 90% d'une génération pour une seule cause. La sélection pratiquée par l'homme sur des animaux et des plantes montre qu'en moins de 10 générations, l'on peut stabiliser une race. Donc une évolution rapide sous une forte pression sélective n'est pas à exclure non plus.
Les espèces supérieures n'ont pas un taux de reproduction suffisant pour supporter cela.
Comprendre c'est être capable de faire.
il faut voir aussi que les bactéries ne connaissent pas le cancer: c'est un désordre qui touche exclusivement les organismes pluricellulaires.
Donc une évolution rapide sous une forte pression sélective n'est pas à exclure non plus.On est d'accord, c'est exactement ce que je voulais dire sur mon premier post, désolé pour la formulation qui pouvait être prise pour de l’ironie, ce n'était pas le but.Les espèces supérieures n'ont pas un taux de reproduction suffisant pour supporter cela.
ambrosio : Voilà une nouvelle qui va sans nul doute rassurer les bactéries de Fukushima.
voici le documentaire en question : Tchernobyl , une histoire
naturelle
Documentaire très intéressant, pour ce qui est de la crédibilité de la source. Je la juge fiable ,mais je n'ai pas les moyennes de reproduire les observations et les expériences
Voici un des travail Brenda E. Rodgers de présenté dans le documentaire :The genetic consequences resulting from environmental exposure to ionizing radiation have a significant impact on both radiation regulatory policies and the comprehension of the human health risks associated with radiation exposure. The primary objectives of the study were to assess 1) genotoxicity of exposure to radiation as a function of absorbed dose and dose rate, and 2) induction of a radio-adaptive response following a priming dose at varying dose rates. Results demonstrated that sub-acute environmental exposures of 10cGy gamma radiation resulted in indistinguishable levels of chromosomal damage as compared to controls. A radio-adaptive response was observed in all experimental groups, exposed to a subsequent acute challenge dose of 1.5 Gy, demonstrating that low dose rates of low energy transfer (LET) radiation are effective in reducing genetic damage from a subsequent acute low-LET radiation exposure. Furthermore, the data presented herein demonstrate a potential beneficial effect of sub-chronic exposure to low levels of low-LET radiation in an environmental setting and do not support the Linear No Threshold (LNT) hypothesis.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2478521/
ce que je voulais souligner, c'est que ce n'est pas parce que des bactéries développent une résistance aux radiations, que d'autres organismes, par exemple des mammifères, peuvent le faire. Le cancer en particulier a une longue "durée d'incubation", si cette durée fait qu'il ne se révèle qu'après la période reproductive, aucune résistance ne pourra être sélectionnée.
Ce n'est pas tout à fait aussi simple... Ca dépend grandement du comportement de l'espèce. (On peut même imaginer certaines espèces où la vulnérabilité au cancer après période de reproduction soit favorisé par l'évolution)
Mais bon, si on se base sur le seul exemple connu proche de cette affaire, les animaux et la végétation, après avoir grandement souffert, ont repeuplé une bonne partie de la région de Tchernobyl.
L'article est intéressant, et pas illogique dans ses résultats et ses interprétations, même si je trouve que l'effectif des lots est faible. Le discuter en détail me prendrait trop de temps. On retiendra toutefois que si les résultats sont confirmés il s'agirait d'adaptations biochimiques (et non génétiques) qui n'ont été testées que sur le très court terme.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Ce que je trouve le plus intéressant si c'est confirmé, c'est la capacité du corps à augmenter ça performance au niveau de la détection et l'élimination des cellules mutantes. Le remède contre le cancer est peut-être dans cette horizons.il s'agirait d'adaptations biochimiques (et non génétiques) qui n'ont été testées que sur le très court terme.
Exact mais cela ne remet pas en question le survie de l'espèce mais seulement la durée de vie de l'individu qui aura eu le temps de se reproduire ( à condition toutefois qu'il ait le temps de transmettre à sa descendence l'éducation nécessaire à sa survie )
L'homme à survécu longtemps avec une espérence de vie d'une trentaine d'années.
http://www.usinenouvelle.com/article...-japon.N157119Un réacteur nucléaire redémarre au Japon
Le 17 août 2011 Usine Nouvelle
C’est la première fois depuis la survenance du séisme japonais du 11 mars qu’un réacteur nucléaire est réactivé au Japon.
......
Dernière modification par yoda1234 ; 23/08/2011 à 18h09.
* 1000 Bq/g Limite réglementaire de la radioactivité des substances radioactives naturelles imposant une déclaration d’activité (décret du 20 juin 1966).57.000 becquerels par kilogramme dans de la paille à 175 km de Fukushima ça élargie le périmètre quand même non ?
* 10 000 Bq/g = Radioactivité d’un minerai d’uranium. 235U a une activité massique de 80 Bq/mg. L'uranium naturel chimiquement purifié (essentiellement composé de 238U en équilibre avec son descendant 234U) a une activité spécifique de l'ordre de 25 Bq/mg.
* 100 000 Bq/g = Limite supérieure des déchets nucléaires à « Faible Activité » (déchets FA).
Finalement si je comprends bien cela serait moins grave si le japon était recouvert d'uranium plutôt que de paille de riz. Je dois dire une bêtise car je ne suis pas spécialiste. lLe foin est plus radioactif que l'uranium c'est ça?
La limite réglementaire est de 1000Bq/g alors que la paille est a 57 000Bq par kilo ou si tu préfères 57Bq/g.
Alors ça fait 25000 Bq par gramme. Si tu compares des activités par mg avec des activités par kg en oubliant de tout ramener à la même puissance de 10 tu dis n'importe quoi. Et si tu compares une tonne de paille avec un mg d'uranium que vas-tu dire ?
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
En effet, de plus, il faut se rappeler qu'à radioactivité identique (en Bq), la dangerosité dépend beaucoup de l'élément.
Ex:
Uranium en inhalation: ~ 30 mSv/kBq
Césium en inhalation: < 0.01 mSv/kBq
D'ailleurs, il me semble que les limites en Bq imposées le sont élément par élément.
Bref, surtout ne jamais comparer Uranium et Césium (je présume que la paille est contaminée au césium, ou peut-être à l'iode, juste un peu plus dangereux)
Et en plus on ne bouffe pas de la paille, sauf les vaches, ce qui décale le problème.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Hum... On peut respirer les poussières de paille quand on travaille avec.
Pour ce qui est de l'ingestion, la différence Césium/Uranium est plus réduite:
Uranium en ingestion: ~ 0.7 mSv/kBq
Césium en ingestion: ~ 0.01 mSv/kBq
Désolé j'ai lu trop rapidement l'article wikipedia!La limite réglementaire est de 1000Bq/g alors que la paille est a 57 000Bq par kilo ou si tu préfères 57Bq/g.
Bonsoir.Et en plus on ne bouffe pas de la paille, sauf les vaches, ce qui décale le problème.
Je me pose une question, ok le problème est décalé, mais est il concentré ou dilué ?
Avec le césium la réponse est : dilué. Il n'y a aucun mécanisme de bio-accumulation. Il est progressivement dilué par l'apport du potassium alimentaire.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Je crois que tu es un peu tombé dans le panneau des écologistes qui ont une forte tendance à utiliser la peur pour défendre leur "si noble" cause.Désolé j'ai lu trop rapidement l'article wikipedia!
merci pour ta réponse, j'ai encore une interrogation.Avec le césium la réponse est : dilué. Il n'y a aucun mécanisme de bio-accumulation. Il est progressivement dilué par l'apport du potassium alimentaire.
Si l'animal est contaminé, les résidus se retrouvent dans le lait dans la viande, ou dans les deux.
Dans la viande et le lait.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Oui tu a raison c'est une noble cause le nucléaire c'est la pire des cochonerie.Citation:
Désolé j'ai lu trop rapidement l'article wikipedia!
Je crois que tu es un peu tombé dans le panneau des écologistes qui ont une forte tendance à utiliser la peur pour défendre leur "si noble" cause.
Oui, bien sur, les chinois qui meurent à cause du charbon, dans les mines ou à cause des métaux lourds et des cendres, c'est plus propre pour nos poumons.
C'est grâce à eux qui se tuent à la tache, que nous pouvons acheter nos gadgets pas cher, c'est grâce au nucléaire que nous pouvons alimenter nos gadgets et en plus on crache dans la soupe.
je plaisante, le nucléaire on peut s'en passer, et c'est pas très compliqué, il suffit de ne plus consommer.
Tout à fait d'accord avec toi.je plaisante, le nucléaire on peut s'en passer, et c'est pas très compliqué, il suffit de ne plus consommer.