Le droit au suicide
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Le droit au suicide



  1. #1
    Magellan

    Le droit au suicide


    ------

    Je me permets d'ouvrir ici un débat hyper-brûlant et de jouer l'avocat du .

    Latyl a dit ceci dans une autre discussion intitulée 'A quoi ca sert de vivre ?" :
    Aller au boulot, jour après jour. En revenir, manger, regarder la télé, puis se coucher ; tel est le pain quotidien de la plupart d'entre nous.
    Est-ce donc ça la vie ? Une telle calamité qui consiste à passer son temps à essayer de l'occuper ?
    Ou y a t-il autre chose (que l'on rate peut-être) ? Quelque chose qui nous donnerait un sens...
    Dans un premier temps, nous pourrions débattre d'une première "légitimation" du suicide.

    Le suicide peut être une échappatoire à tous ceux qui n'arrivent pas à résoudre leur problèmes personnels quelle qu'en soit l'origine parce qu'ils n'ont pas la force psychique de résister à la dépression.

    La suite au prochain numéro....

    -----

  2. #2
    pi-r2

    Re : Le droit au suicide

    Le suicide peut être vu positivement comme un acte de liberté (ultime en l'occurrence). Le problème c'est qu'en général c'est un acte qui est commis au creux de la vague et pas toujours murement réfléchi et inévitable. Il faut sans doute lutter pour empêcher les autres d'en arriver là. Quand il s'agit de les empêcher de commettre l'irréparable, c'est déjà un peu tard pour agir. Il faut dire qu'on est dans une société encore assez nulle en psychologie...
    Quand à savoir si il s'agit d'un droit ou pas, difficile de toutes façons d'empecher quelqu'un de passer à l'acte si il le veut vraiment, sauf comme on fait les religions à lui promettre pire pour après. Encore faut il qu'il soit crédule pour que ça marche...
    Les bonnes idées triomphent toujours... C'est à cela qu'on reconnait qu'elles étaient bonnes !

  3. #3
    Magellan

    Re : Le droit au suicide

    Citation Envoyé par pi-r2
    Le suicide peut être vu positivement comme un acte de liberté (ultime en l'occurrence). Le problème c'est qu'en général c'est un acte qui est commis au creux de la vague et pas toujours murement réfléchi et inévitable. Il faut sans doute lutter pour empêcher les autres d'en arriver là. Quand il s'agit de les empêcher de commettre l'irréparable, c'est déjà un peu tard pour agir. Il faut dire qu'on est dans une société encore assez nulle en psychologie...
    Quand à savoir si il s'agit d'un droit ou pas, difficile de toutes façons d'empecher quelqu'un de passer à l'acte si il le veut vraiment, sauf comme on fait les religions à lui promettre pire pour après. Encore faut il qu'il soit crédule pour que ça marche...
    Effectivement, le suicide est un acte de totale extrêmité et, fort heureusement, il peut être empêché (si la personne demande une aide à temps !).
    Très souvent, le candidat au suicide n'a pas assez de cran pour aller jusqu'au bout de son acte.
    Mais certains cas sont "incurables". Il s'agit de gens plongés dans la + grande dépression qui soit, ayant atteint le fond du fond, des cas appelés non sans raison des "cas désespérés".
    Je connais ainsi une personne atteinte d'une dépression telle qu'elle risque de ne pas s'en sortir. La solution à cette dépression en est aussi la cause. Tant que sa fille ne fera pas le premier pas, elle continuera à dépérir - c'est en fait une sorte de suicide à long terme ( dans ce genre de suicide à long terme et voulu entrent aussi, mais à un autre niveau de "motivation", la cigarette, l'alcool,etc...)

    La question est de savoir si, dans les cas désespérés, l'individu n'aurait pas un droit au suicide çàd qu'on ne pourrait pas le lui refuser (ex : l'euthanasie, cas d'handicapés,...), afin de mettre un terme à ses souffrances physiques ou psychiques.

    Le dégoût de la vie d'une personne peut l'amener à ce qu'elle ne trouve plus rien d'intéressant à la vie.
    Le schéma répétitif du boulot-métro-dodo, allié à un boulot de - en - intéressant, des problèmes de santé, de famille,d'argent,etc..., bref, l'accumulation de tels problèmes devenant de + en + insolubles mène à une dépression finale qui elle aussi peut n'avoir de solution autre qu'un suicide...
    Comme tu le dis, nous sommes dans "une société encore assez nulle en psychologie" et, en fait, assez égoïste.
    Seuls, des organismes privés -et non publics - style "SOS suicide" peuvent être à l'écoute des gens et leur fournir quelques solutions.
    Encore faut-il que, comme dit + haut, le candidat au suicide désire se confier à quelqu'un !!!
    Les religions ont toujours "discrédité" le suicide par la menace d'un châtiment après la mort. C'est logique du fait que les religions ont été les premiers "codes civils" de la civilisation humaine. Le suicide est considéré comme un péché parce que dieu seul donne la vie et peut la reprendre. L'humain n'avait pas à disposer du don d'un dieu comme il l'entend. Il en a découlé que le suicide a été toujours mal vu par les proches du suicidé, même dans un contexte hors religieux.
    Mais si philosophiquement, psychologiquement, un individu n'a pas trouvé d'intérêt à la vie (voir la discussion "A quoi ca sert de vivre ?"), avons-nous le droit ou le devoir de l'empêcher de mettre un terme à une vie sans saveur ?
    Ce que nous devrions faire c'est justement donner de la saveur à la vie des autres...
    Mais cela demanderait un changement radical de nos priorités...

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