Pourquoi se suicide t-on?

[invite9ef70c40]

A moins que la perte de sens de la vie soit un paramètre corrélé mais pas une cause.
On pourrait imaginer que la perte de sens de la vie soit une conséquence de la depression et non une cause. Quand on observe des rats déprimés (et oui c'est possible !), ils ne font plus rien. J'en déduis que l'absence de goût pour faire des projets (et donc donner un sens à sa vie) est gommé par l'état depressif.

Conclusion :
- état depressif => suicide
- état depressif => perte de sens
et pas forcément :
perte de sens => état depressif

Mais si cette hypothèse se verifie, alors qu'est ce qui crée la depression. Des études en psychologie cognitive tendraient à démontrer que l'irrationnalité des pensées est corrélé à l'anxiété et la déprime. Inversément, le fait de rationnaliser les pensées calmeraient ces états. Je parle de pensées enracinés à tel point dans la personne qu'elle croit que c'est la stricte réalité.
Par exemple : "j'ai loupé mon examen, ma vie est foutu et je n'aurai jamais de travail" rendra sûrement une personne anxieuse face à son examen. Une personne qui rationalisera sera plus calme : "A quel point, un echec va-t-il boulverser ma vie ? Un echec d'un examen va t il m'empêcher de réussir mes diplômes plus tard ?..."

bonjours

epikurieu
si tu le permet il y a une chose
que tu oublie
c'est l'épuisement physique lié a ce genre d'état
le matin,on est literalement "vidé";
le soir on ce"croit en forme"
il avait des jours ou mon unique idée,était de rester en prise avec l'apparente réalité.
ne pas perdre pied, ne pas basculer,
a partir d'un certain stade il devient impossible de rationnaliser ces pensées.
il faut avoir vécu ce que j'ai vécu( et avec moi ,beaucoup d'autres personnes) pour comprendre.
le regard des autres est térrible.car ce regard vient d'en haut "des gradins" ces autres ne sont pas dans l'aréne"
"comme un poisson qui vit dans la mer sans savoir la mer" chanson de y.montand)
il sont spectateurs et non acteurs.
ils ont le conseil facile.et sont souvent désesperants dans leurs discours .ils sont certains de savoir;certains mémes sont condescendants dans leurs propos au point d'en ètre con..
il ne faut pas confondre tous les genres .
depression, neurasthenie crise d'angoisse paroxitique( peur de mourrir de peur) névrose diverse...etc..etc
la rémission de cet état,(tu remarqueras que je ne parle pas de guérison) passe par une sorte de purification de mort et de renaissance par la "prise de conscience" de son état.

Pour finir quand je vois LE comportement "binaire" de certains de me congénères je ne suis pas préssé de "guerir".

bonn w.end

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[invite71ee911d]

Salut mg1648,
Je ne voudrai pas qu'il y ait des malentendus dans mon discours. Je suis tout à fait d'accord avec toi qu'au delà d'un certains état depressif la rationalisation devient très difficile. Je voudrai rajouter que même chez des personnes "calme" la rationalisation est difficile et peut prendre beaucoup de temps. Essaie d'expliquer à un phobique de l'avion que l'avion est mille fois moins dangereux que la voiture. Je ne voulais pas dire qu'il "suffit" de rationaliser. Cet opération prend beaucoup de temps et les état depressifs lourds n'arrangent rien.

[invitedcf531ed]

Bonjour, notamment à Epikurieu

je n'ai vraiment pas assez de connaissances philosophiques et littéraires pour jouer sur les mots mais quand même, la "phrase" :

Le contraire de l'égoïsme (du bien pour soi), c'est la cruauté (du mal pour les autres)

a quelque chose qui me gène.

Je m'explique :
pour moi le contraire de l'égoïsme, si on le considère en tant que bien pour soi, serait le bien pour les autres.

De même pour la cruauté, si on la considère comme mal pour les autres, son contraire serait le le bien pour les autres.

Ainsi l'égoïsme et la cruauté auraient donc tendance à être synonymes étant donnés que leurs contraires sont identiques.

J'ajouterai que pour moi si on prend le contraire de deux mots "clés"' dans une définition alors on redit la meme chose.
Et c'est ca qui me "dérange" là : bien contraire de mal, et soi contraire des autres.

C'est un peu comme en maths : si on passe à l'inverse deux fois, alors on retrouve l'énoncé de départ.

Voilà, ce que je pense de cette "citation".

C'est tout, merci.

[invite9ef70c40]

Salut mg1648,
Je ne voudrai pas qu'il y ait des malentendus dans mon discours. Je suis tout à fait d'accord avec toi qu'au delà d'un certains état depressif la rationalisation devient très difficile. Je voudrai rajouter que même chez des personnes "calme" la rationalisation est difficile et peut prendre beaucoup de temps. Essaie d'expliquer à un phobique de l'avion que l'avion est mille fois moins dangereux que la voiture. Je ne voulais pas dire qu'il "suffit" de rationaliser. Cet opération prend beaucoup de temps et les état depressifs lourds n'arrangent rien.

bonsoir epikurieu
il n'y a aucun malentendu
je ne parle jamais de cette période de ma vie
ou tres rarement. c'est une question de politesse si.si
mais des que je "démarre"sur ce sujet je ne peus plus m'arréter.
et forcément je dérive,au point d'en oublier l'idée de départ
n'etants pas psy,
je me borne simplement à apporter mon humble témoignage(c'est du vecu!
je pense simplement que pour rationnaliser il faut avant tout étre
en possibilité en "etat" en "bon etat mental".je pense mais je me garde bien d'affirmer

bonne soirée epikurieu

[invitedcf531ed]

j'oubliais : évidemment si la citation d'épikurieu est de l'ironie, tout tombe à l'eau...

[invite72b32a1f]

ça doit etre juste un malheureux coucours de circonstance mais quand la mort arrive, elle se dépèche de réstituer sa part de malheur en bonheur...enfin j'crois

[inviteee0f827f]

J'ai fait une TS, j'étais en pleine dépression, quant tu te lèves le matin et que tu n'es pas bien dans ta tête, c'est une souffrance que je ne souhaite à personne, c'est une souffrance morale qui te ronge, et tu n'arrives pas à la guérir, tu te dis que tu fais souffrir tout le monde autour de toi, moi c'était le sentiment que j'avais, je ne voulais plus souffrir et ne plus faire souffrir, tout est noir, tu te sens inutile, tu te sens nulle, moi je comprends parfaitement le choix du suicide et je le respecte

[invite084a8a9a]

Salut,
moi cette sensation de ne pas avoir envie de se lever le matin, c'est une souffrance que je souhaite à des gens, à ceux justement qui contribuent à t'enfoncer, car peut-être que si eux-mêmes avaient une plus grande connaissance de la vie ils seraient mois chiants et probablement plus riches et interessants.

Certains diront que le suicide est un acte lâche. Mais n'est-il pas plus lâche de s'accrocher désespérément à des espoirs de fugaces instants de bonheur et à sa médiocrité que de choisir l'heure de sa mort sans laisser son corps et son âme pourrir ?
D'autres diront que le suicide est un acte courageux. Mais le courage
n'est pas forcément le terme approprié dans ce cas : il m'évoque plutôt (en gros) quelqu'un qui va mettre sa vie en danger, tout en ne voulant pas la perdre, pour sauver quelqu'un de la mort.
Je trouve plutôt que c'est un acte juste. Du moins il doit l'être. Car si on est en désaccord avec le monde où l'on vit, pourqui ne pas se révolter contre lui, mais aussi contre soi-même puisque l'on n'est pas capable d'y trouver notre idéal ? De plus, c'est un sacré pied de nez à la Nature : elle nous contraint et nous condamne d'avance, mais plutôt que de la laisser nous achever, on lui prend son rôle. C'est peut-être la liberté ultime. Et puis la situation s'inverse : si on choisit de se suicider, on devient en accord avec le monde puisque on souhaite la mort, à laquelle on est fatalement promise.
Par ailleurs, l'idée de se suicider peut parfois devenir une force car elle peut permettre d'appréhender sa vie et son temps différemment et finalement amener à découvrir un nouveau sens à sa vie ou de nouveaux plaisirs.