Je voit que tu filtre bien.
Mais
Lit plus soigneusement avant de critiquer,
si je peut me permettre.
Sans vouloir t'aufancer.
Bonne soiré !
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Je voit que tu filtre bien.
Mais
Lit plus soigneusement avant de critiquer,
si je peut me permettre.
Sans vouloir t'aufancer.
Bonne soiré !
Bonjour,
Et les autres alors ils font comment ?Envoyé par MadarionJe n'est pas a me présenter.
Ce qui me connaisent dans ce forum savent ma vraie valeur.
En affirmant celà tu incites, meme sans le vouloir, au trollisme.
pas vu d'énervation du p'tit suisse il me semble...Envoyé par MadarionPour [PSO]Fabrice.g,,
T ‘énerve pas
C'est assez freudien comme argumentationEnvoyé par Madarionj'ai mes raisons pour dire cela.
:confused: ah ???!!!Envoyé par MadarionTout les Génies approuvés était malade d'une certaine façon
Une étude pour corroborer ces propos ?
Bonsoir [MGF]Finn,
Plus tard, pour le moment les contacts ce fons par affinité.Ce qui me connaisent dans ce forum savent ma vraie valeur.
... Et les autres alors ils font comment ?
Regarde attentivement dans mes posts dans mon profil.
hops exactEn affirmant cela tu incites, même sans le vouloir, au trollisme.
J'ai ressenti, mais peut être que j'ai mal jugeait.T ‘énerve pas ... pas vu d'énervation du p'tit suisse il me semble...
Oui j'avoues que Freud me hante beaucoupj'ai mes raisons pour dire cela. ... C'est assez freudien comme argumentation
Attention au mot malade dans mes propos. Je n'est pas forcément dit cela.Tout les Génies approuvés était malade d'une certaine façon ... Une étude pour corroborer ces propos ?
Je voulais dire plutôt hors norme.
Amicalement !
Dernière modification par Madarion ; 20/12/2004 à 18h07. Motif: Orthographes
Excuse moi, Madarion, mais je pense que Science et Vie est avant tout un magazine de vulgarisation, en tout cas, avant d'être une référence scientifique pertinente.Envoyé par MadarionLa plupart des maladies sont d'abord mentales et ensuite biologiques.
Actuellement la société en prend conscience.
Va relire stp le magazine Science et vie de quelque mois en arrière.
Il est démontré avec 7 exemples fondamentaux que la psyché peut guérir et rendre malade.
Personnellement, je suis en psychologie depuis plus de 7 ans, maintenant, et j'ai été formé notamment en psychanalyse. J'ai été aussi formé aux critères de scientificité pour les sciences humaines, et je me suis assez vite rendu compte que la psychanalyse ne pouvait avoir le statut de science. La réflexion psychanalytique ne correspond pas aux critères de la science. Je ne remet pas en cause son efficacité thérapeutique dans un certain cadre.
De plus, contrairement à ce que tu penses, la maladie n'est pas psychique avant d'être biologique. Sinon, l'émergence de nouvelles disciplines comme la neuropsychologie représenteraient un retour en arrière sans précédent dans l'histoire de la psychologie. Or, si ces disciplines ont été crées, c'est justement pour combler un vide laissé par la psychanalyse.
Ensuite, parmi les auteurs détracteurs de la psychanalyse, Eysenck a mené un certain nombre d'études menées scientifiquement (puisque c'est principalement d'un point de vue épistémique que Eysenck remettait en cause la théorie psychanalytique). Donc, d'une part, nous avons des critiques de la psychanalyse d'un point de vue de sa scientificité, comme Popper, et de l'autre, une série d'études scientifiques visant à tester scientifiquement les hypothèses de la psychanalyse, qui échouent à démontrer la véracité de ses théories. En plus de cela, les apports de la psychologie moderne, la recrudescence de nouvelles techniques thérapeutiques, ainsi que leur plus grande efficacité relativement à la psychanalyse, le déclin de la psychanalyse dans tous les pays occidentaux (sauf en France) au profit de la neuropsychologie et des thérapies cognitives, suffisent à montrer que la psychanalyse est une théorie, et une pratique, relativement peu efficace.
Maintenant, sauf ton respect, j'aimerai bien que tu m'éclaires de ta Theorie dont tu parles au moins trois fois par message, que nous puissions discuter de l'aspect scientifique de cette Théorie.
Amicalement,
Fabrice.
Bonsoir [PSO]Fabrice.g.
Oui, face a té connaissance je fait pas le poids c'est clair,
et je te fait confiance.
Tu vient de m'apprendre certaines choses.
. Mais un point quand même :
Je comprends depuis un certain nombre de post une guerre entre Psychologie et Psychanalyse. Je ne connais pas vraiment le débat mais il serait question de Théorie et de Pratique.
Je ne veux rien attiser car pour moi, les barrières de toutes les sciences sont très minces.
Donc je ne serais pas objectif.
Je suis pas d'accord, la définition de la science est l'étude pure en la matière concernée.... et je me suis assez vite rendu compte que la psychanalyse ne pouvait avoir le statut de science
Pas ici voyontMaintenant, sauf ton respect, j'aimerai bien que tu m'éclaires de ta Theorie dont tu parles au moins trois fois par message, que nous puissions discuter de l'aspect scientifique de cette Théorie.
Remonte mes autres fils, je l'énnonce clairement.
Dernière modification par Madarion ; 20/12/2004 à 19h13. Motif: 2emme citation
Ma Théorie vient de s'ébranler drôlement ce matin après la conviction que le cerveau prédit mathématiquement certaines lois physiques
et donc l'instinct d'anticipation serait que pur fantasme.
Le cerveau serait-il un super calculateur plus rapide que la nature ?
Je doit encore revérifier celaPour ce qui prendrait le sujet là,
j'ai une Théorie sur l'instinct et la conscience,
mais bien sur hors sujet ici
avant de disctuter sérieusement.
Dernière modification par Madarion ; 20/12/2004 à 19h28. Motif: Orthographes
Envoyé par MadarionBonsoir [MGF]Finn,
Plus tard, pour le moment les contacts ce fons par affinité.
Regarde attentivement dans mes posts dans mon profil.Ah bah oui mais alors pour me connaitre mon gars je vais te dire de faire pareil : tu vas aller me lire immédiatement les 12 000 posts que j'ai fait sur MacG + le millier sur psychologie-sociale.org sinon on pourra pas faire connaissance ..Envoyé par MadarionPas ici voyont
Remonte mes autres fils, je l'énnonce clairement.
C'est un peu égocentrique et fainéant comme attitude
Mettre un lien vers le message où tu explicites ta théorie, ca ne te prendra que quelques minutes. Tu sais certainement mieux que nous où il se trouve.
Fabrice a fait l'effort d'expliquer plus en détail son raisonnement (que je partage aussi, ayant fait 7 années de psycho.
Chez les scientifiques, la personne qui affirme quelque chose doit apporter la preuve de ce qu'elle dit. Apporter, au sens physique aussi
Merci
Et à part ça, tu as une vraie vie ?12 000 posts que j'ai fait sur MacG + le millier sur psychologie-sociale.org
Pas vraiment une question de théorie et de pratique. Puis ce n'est pas une tension entre TOUTES les psychologies et la psychanalyse. Il existe trois champs principaux dans la psychologie (en détaillant un poil plus, on peut en trouver quatre ou cinq, mais je vais conserver le découpage académique qui est fait à mon université, pour rester simple) : La psychologie clinique , qui s'interesse aux personnes qui sont actuellement en souffrance, aux pathologies, etc. et qui cherche les moyens de guérir ces personnes, La psychologie cognitive, qui se centre sur des êtres humains non-pathologiques (certains diraient "normaux"), sur leurs cognitions, la perception, la mémoire, l'apprentissage, mais aussi le developpement de ces cognitions (certains considèrent la psychologie developpementale comme un champ à part entière de la psychologie, je leur accorde, mais ce n'est pas le découpage que j'ai choisi ici), ert finalement, la psychologie sociale, qui s'interesse aux comportements humains insérés dans un contexte social donné, aux interactions réelles ou symboliques entre l'humain et son environnement social (venez voir ici http://www.psychologie-sociale.org/definitions.php pour plus de définitions).Je comprends depuis un certain nombre de post une guerre entre Psychologie et Psychanalyse. Je ne connais pas vraiment le débat mais il serait question de Théorie et de Pratique.
La psychanalyse est insérée dans le champ de la psychologie clinique principalement, mais peut aussi se prendre d'un point de vue développemental (avec les travaux de Freud sur la libido, et de ses élèves comme M.Klein, ou D. Winnicot), ou encore d'un point de vue social (avec Anzieu ou encore Kaes, et leurs travaux sur les groupes).
La tension qui existe entre psychanalyse et psychologie (scientifique, qu'elle soit clinique, cognitive ou sociale) réside principalement dans la question de la methode. Popper a défini un certains nombre de critères de scientificité notamment pour les sciences humaines, et la psychanalyse ne respecte pas ces critères (voir l'ensemble de l'oeuvre de Popper pour comprendre pourquoi). Le principal défaut de cette "théorie" psychanalytique est qu'elle ne permet pas de faire des prédictions, mais qu'elle ne fait, au mieux, que fournir des explications a posteriori. Et il faut voir les explications !! Il en résulte que la psychanalyse est d'une réelle inefficacité dans certains cas. D'ailleurs, J. Bénesteau, qui dans son livre fait une historiographie de la psychanalyse, rapporte que jamais le Maître n'a réussi a soigner qui que ce soit, beaucoup des patients de la psychanalyses sont morts à cause d'une erreur de diagnostique de l'incompétent.
La psychanalyse est attirante, parce qu'elle fournit une explication quasi mystique au comportement humain, comme l'astrologie. Pourtant le pouvoir prédictif de la psychanalyse est assez faible.
Je vais essayer de vous montrer, en reportant une expérience de Mazzoni et coll. (1999)*, les méfaits que la théorie psychanalytique peut avoir sur le patient (en supoosant que la psychanalyse n'a de "méfaits" que si elle est mal employée).
Cent vingt huit étudiants ont été amenés à remplir un questionnaire soit disant servant à recenser les évènements rares de l'enfance. Parmi la floppée de question du questionnaire, seules trois questions ayant trait à un évènement traumatisant de l'enfance (une situation d'abandon temporaire dans un lieu public) étaient réllement intéressante pour les auteurs. Pour la 2eme partie de l'expérience, seuls les 50 participants (noté Ps) ayant répondu "non" à ces trois questions étaient retenus. Parmi ces 50, la moitié (soit 25) ont reçu, quelques jours plus tard, un appel téléphonique d'un psychologue clinicien (un complice des auteurs) désirant les faire participer à une recherche sur les rèves. Les autres 25 Ps n'ont pas reçu cet appel, et n'ont pas participé à cette seconde phase (groupe contrôle).
Dans cette seconde phase, le psy faisait un petit topo sur les rêves, en disant qu'ils étaient la manifestations d'evenements passés "réprimés", comme par exemple avoir été abandonné temporairement par ses parents dans un lieu public, etc. Les Ps étaient ensuite invités à décrire un de leurs rêves, et à en faire un commentaire, à la suite de quoi le psy en donnait une interprétation. Pour chacun de ces Ps, le psy donnait, très habilement, une interprétation en termes d'expérience traumatisante d'abandon dans l'enfance.
Un mois plus tard, les 50 Ps de la seconde phase (le groupe contrôle et le groupe expérimental) étaient recontactés pour remplir une seconde fois le questionnaire de la première phase. Les résultats montrent que les Ps du groupe expérimental exprime plus et plus surement avoir été abandonné dans leur enfance que les Ps du groupe contrôle. Ils ont modifiés leur souvenirs.
Imaginez maintenant les effets de l'interprétation d'un reve par un (mauvais) psychanalyste, sur une personne qui en plus est en souffrance, et qui est demandeuse d'une explication.
*Mazzoni G.A.L., Lombardo, P., Malvagia, S. & Loftus, E.F. (1999) Dream Interpretation and False Beliefs, Professional Psychology : Research and Practice, 30, 1, 45-50.
C'est une expérience aussi édifiante que perfide. On trouve ce que l'on cherche, n'est-ce pas ? L'humain est influençable, quelle nouveauté !
Bon, je ne vais pas me poser en défenseur de la psychanalyse, je ne crois pas non plus à son statut de science... Le but de ces manœuvres (car il y a un vrai mouvement de fond) n'est-il pas de bouter la psychanalyse hors de l'université ? La psychologie clinique aurait bien plus à y perdre qu'à y gagner...
Habituellement, je tiens des propos plus nuancés face à la psychanalyse. Je me fais assez souvent "l'avocat du diable" en soutenant la psychanalyse devant ses plus fervants détracteurs, sans dire qu'elle a le statut de science, ce qui serait une abhération pour moi, mais plutôt en assurant qu'elle est d'une réelle utilité. Par exemple, la psychanalyse, en posant la notion d'intersubjectivité, ou encore en abordant le problème du transfert/contre-transfert, a permis d'humaniser la relation patient/thérapeute, et certains de ses apports théoriques sont interessant, voire même indispensable. Par exemple, la psychanalyse impose à l'analyste d'avoir été analysé avant, afin de connaitre quels sont ses "fantasmes" et de ne pas les appliquer au patient lors de sa thérapie. Il serait, à mon avis, indispensable que tout praticien, que tout chercheur, fasse l'inventaire de ses stéréotypes, croyances, et idéologies, avant de débuter n'importe quel travail.Bon, je ne vais pas me poser en défenseur de la psychanalyse, je ne crois pas non plus à son statut de science... Le but de ces manœuvres (car il y a un vrai mouvement de fond) n'est-il pas de bouter la psychanalyse hors de l'université ? La psychologie clinique aurait bien plus à y perdre qu'à y gagner...
Par exemple, beaucoup de recherches faites aux Etats Unis ont pour présupposés les fondements de la société américaine libérale, comme le mérite, et ne peuvent pas s'en émanciper. Demandez l'avis de J.-L. Beauvois (un des plus grands chercheur en psychologie sociale français) sur la question.
Je lutte contre la surmédiatisation de la psychanalyse. Les gens connaissent plus Freud et Bettelheim que James, Wundt, Mead, Baldwin, Cooley et Binet, les plus anciens écrits psychologiques, plus vieux que Freud (par exemple James, W. 1990, Principles of Psychology) qui servent toujours de références aujourdhui. On sait que l'interprétation des rêves, c'est de la psychologie, mais qui sait que la première mesure de l'intelligence, le premier "test de QI" (qui d'ailleurs était une mesure d'age mental, si mes souvenirs académiques sont bons) est due à A. Binet (un français, eh oui !!). On fait appel à la psychanalyse comme si c'était la seule psychologie qui existait, et c'est cela que je remet en cause, en accusant les biais de cette méthodologie.
Par contre, je suis tout à fait d'accord avec toi : TOUTE la psychologie aurait à y perdre si la psychanalyse était exclue de l'enseignement universitaire. Par contre, peut être a -t-elle plus ça place en hisoire de la psychologie, ou en méthodologie de la relation patient/thérapeute que comme discipline à part entière? C'est ici une question que je pose, et pas une affirmation.
Cordialement,
Bonsoir, je résume un peut :
La psychologie clinique (psychanalyse)
La psychologie sociale
La psychologie cognitive
et bien plus encore
Allucinant
Psychanalyse et Psychologie
Deux Méthodes
L'une avec prédictions et l'autre avec des explications a posteriori.
(.../...)
En gros un peut comme le privé et le Public.
Qui font la mème chose mais avec une éfficacité différente.
Et chacun préche pour sa paroise.
Allucinant
[I]PS : Ma Théorie est simple :
Le transfert d'énergie (photon) dans le temps.
Sa a leur idiot comme celas,
mais sa touche plus ou moins toute les sciences.
Attention
je ne sait pas comment,
mais je suis convaicus.
Pour [MGF]Finn, Dsl.
mais, je préfère laissé faire le destin.
J'ai beaucoups d'ami dans ma vie.
Qui savent ce que je vaut.
Celui qui est pas contant je le retient pas.
A toi de voir.
PS : oui, je vait bientot me présenter
dans le forum adéquate si sa te va mieux
Amicalement.
... nous somme donc à peu près sur la même longueur d'onde. Ca n'est pas une nécessité, mais on se sent moins seul !Envoyé par [PSO]Fabrice.g.
... Par contre, je suis tout à fait d'accord avec toi : TOUTE la psychologie aurait à y perdre si la psychanalyse était exclue de l'enseignement universitaire. Par contre, peut être a -t-elle plus ça place en hisoire de la psychologie, ou en méthodologie de la relation patient/thérapeute que comme discipline à part entière? C'est ici une question que je pose, et pas une affirmation.
Cordialement,
Histoire de la psychologie ? Un enterrement de première classe pour la psychanalyse. Personnellement, je trouverais interressant d'étudier comment la méthode analytique à essaimé dans le vaste champs des thérapies. Comment des psychanalystes dissidents ont réintégré une part de cet héritage... bref, les mutations de la bête.
Penses-tu que les chercheurs et cliniciens de toutes les disciplines reliées à la psychologie soient particulièrement ravis du peu d'utilité qui transpire de la psychanalyse?Envoyé par fredjLe but de ces manœuvres (car il y a un vrai mouvement de fond) n'est-il pas de bouter la psychanalyse hors de l'université ? La psychologie clinique aurait bien plus à y perdre qu'à y gagner...
Les fondations de la psychanalyse, et en particulier la forme de la relation thérapeute-chercheur/patient, sont à repenser complêtement. Ce qui veut aussi dire que la plupart du travail à faire aurait pu être fait depuis longtemps dans cette discipline.
Les physiciens disent qu'ils sont des nains sur les épaules de géants. J'ai parfois l'impression que mes collègues et moi sommes des nains sur les épaules de lutins...
Il y a pourtant dans la psychanalyse une forme de questionnement qui peut être exploité d'une manière scientifique, et nous croyons (ou du moins je crois) qu'elle serait une source possible d'approfondissement des connaissances, et peut-être des pratiques cliniques (que je ne connais guère). Alors encore une fois pourquoi voudrions nous la peau de cette discipline? Les seules choses que nous tenons à contrer, ce sont l'erreur scientifique manifeste (exemple: "la psychanalyse explique les 3/4 des comportements humains") et la prétention à appliquer une méthode scientifique quand ça n'est pas le cas (exemple: "je suis un pur scientifique" qui peut prétendre ça?). Et en passant on essais des fois un peu de pédagogie (merci aux [PSO]'s et assimilés pour tout leur ).
Amicalement,
Gamma
Salut Gamma
Je suis complètement d'accord sur ce point et j'irait même plus loins, la psychanalyse et trop limité dans ses option et ne regarde pas asser les facteure atténuant mais très déterminant de la sociologie, de la psychologie, des disfonctionnement nerveux et autre. On doit la remplacer par autre chose de plus complet....Les fondations de la psychanalyse, et en particulier la forme de la relation thérapeute-chercheur/patient, sont à repenser complêtement. Ce qui veut aussi dire que la plupart du travail à faire aurait pu être fait depuis longtemps dans cette discipline.
http://www.unmannedspaceflight.com/index.php?showtopic=8532
Je ne vois pas le rapport avec la choucroute là :confused:Envoyé par Madarion, et les meilleurs morceaux(.../...)
En gros un peut comme le privé et le Public.
Allucinant
Envoyé par MadarionCelui qui est pas contant je le retient pas.
Tu pourrais préciser ce point ? N'étant absolument pas clinicien, il m'avait sembler que justement la psychanalyse avait apporté quelque chose de ce point de vue, et tu le remets en cause. Je me fondait simplement sur l'objection des psychanalystes face au rapport de l'INSERM, objection principalement basée sur le fait que l'on ne peut pas évaluer la thérapie, "mesurer" son efficacité, justement à cause de cette intersubjectivité - concept que je trouve "humanisant" la relation au patient, pour moi, chercheur, qui ai parfois l'impression que mes pairs confondent "être humain" (sujet) et "participant" (objet d'étude).Envoyé par GAMMALes fondations de la psychanalyse, et en particulier la forme de la relation thérapeute-chercheur/patient, sont à repenser complêtement. Ce qui veut aussi dire que la plupart du travail à faire aurait pu être fait depuis longtemps dans cette discipline.
Bien entendu, la notion de test projectif me fait dresser les poils sur le dos, quant on connait les limites metrologiques de ce genre d'évaluation.
Je suis 100% d'accord avec cela. D'ailleurs, certaines théories de la psychanalyse ont été mise à l'épreuve de l'expérimentation, et sur leurs réfutations sont nées de nouvelles théories plus scientifiques. Sans la psychanalyse, nous n'en serions pas à ce niveau de connaissance en psychologie (pourtant encore bien limité). C'est pour cela que je proposais de l'intégrer à l'Histoire de la Psychologie, dans un chapitre détaillé, comprenant la théorie originelle, les dissidents, les détracteurs, et l'ensemble des apports directs ou indirects de cette discipline. Sans parler d'enterrement. Regardes les écrits de James (1890) sur les succès et les aspirations, ou ceux de Cooley (1902) sur le Soi-mirroir (Looking-glass self, en V.O.), font partie intégrante de l'histoire de la Psychologie, et sont le fondement encore aujourd'hui d'un grand nombre de travaux sur l'Estime de Soi, et sur le Soi en général (je pense à Harter, 1999, notamment).Il y a pourtant dans la psychanalyse une forme de questionnement qui peut être exploité d'une manière scientifique, et nous croyons (ou du moins je crois) qu'elle serait une source possible d'approfondissement des connaissances, et peut-être des pratiques cliniques (que je ne connais guère). Alors encore une fois pourquoi voudrions nous la peau de cette discipline? Les seules choses que nous tenons à contrer, ce sont l'erreur scientifique manifeste (exemple: "la psychanalyse explique les 3/4 des comportements humains") et la prétention à appliquer une méthode scientifique quand ça n'est pas le cas (exemple: "je suis un pur scientifique" qui peut prétendre ça?).
Pendant que j'y pense, pour ceux que cela interesse, vous trouverez des versions HTML de livres anciens de psychologie, et d'articles, comme ceux de James, Mead, Cooley, Baldwin, Floyd Allport, etc. ici :
http://spartan.ac.brocku.ca/~lward/.
Bonne lecture !
Légèrement parceque je ne suis pas plus clinicien que toi, et en fait tu as déjà évoqué ma principale objection: la relation psychanaliste-chercheur/patient n'est pas neutre ni objective. On est presque dans la même configuration que les physiciens avec la mesure de l'état quantique: la mesure influe sur l'objet d'étude. En fait c'est encore pire: la mesure influe sur l'objet d'étude, mais aussi sur celui qui fait la mesure! Une idée intéressante de la psychanalyse (que tu as déjà mentionné d'ailleurs), c'est que le clinicien doit avoir lui-même subit une analyse, afin de se défaire de ses propres tendances déviantes et qu'elles n'influent donc pas sur la relation thérapeute/patients. C'est un point fondamental, mais qui me semble fondamentalement biaisé: l'état neutre est tout simplement impossible à obtenir (même le silence est une attitude!). Alors je crois qu'il faut repenser l'approche en intégrant, sans vouloir les supprimer, l'influence du thérapeute. Un vaste chantier d'étude... mais qui transformerait, enfin, la psychanalyse en science.Envoyé par [PSO]Fabrice.gTu pourrais préciser ce point ?Envoyé par GammaLes fondations de la psychanalyse, et en particulier la forme de la relation thérapeute-chercheur/patient, sont à repenser complêtement.
Sur le fond tu as raison, mais la synthèse des approches est très difficile à faire à cause des lacunes énormes qu'il reste au niveau théorique (pour toutes les neurosciences/psychologies). Je péfèrerais donc qu'on ne jette pas la pierre aux psychanalistes pour cette raison précise, sinon je fais finir par en prendre une sur la troncheEnvoyé par Glevesquej'irait même plus loins, la psychanalyse et trop limité dans ses option et ne regarde pas asser les facteure atténuant mais très déterminant de la sociologie, de la psychologie, des disfonctionnement nerveux et autre. On doit la remplacer par autre chose de plus complet....
à méditer.Envoyé par [PSO]Fabrice.gintersubjectivité - concept que je trouve "humanisant" la relation au patient, pour moi, chercheur, qui ai parfois l'impression que mes pairs confondent "être humain" (sujet) et "participant" (objet d'étude).
Cool!Envoyé par [PSO]Fabrice.gPendant que j'y pense, pour ceux que cela interesse, vous trouverez des versions HTML de livres anciens de psychologie, et d'articles, comme ceux de James, Mead, Cooley, Baldwin, Floyd Allport, etc. ici :
http://spartan.ac.brocku.ca/~lward/.
Ok ! Je saisis ton point de vue. Je pensais, que d'un point de vue thérapeutique, il valait mieux éviter d'ostraciser le patient, de le considérer comme un objet.Envoyé par GAMMAla relation psychanaliste-chercheur/patient n'est pas neutre ni objective. On est presque dans la même configuration que les physiciens avec la mesure de l'état quantique: la mesure influe sur l'objet d'étude. En fait c'est encore pire: la mesure influe sur l'objet d'étude, mais aussi sur celui qui fait la mesure! Une idée intéressante de la psychanalyse (que tu as déjà mentionné d'ailleurs), c'est que le clinicien doit avoir lui-même subit une analyse, afin de se défaire de ses propres tendances déviantes et qu'elles n'influent donc pas sur la relation thérapeute/patients. C'est un point fondamental, mais qui me semble fondamentalement biaisé: l'état neutre est tout simplement impossible à obtenir (même le silence est une attitude!). Alors je crois qu'il faut repenser l'approche en intégrant, sans vouloir les supprimer, l'influence du thérapeute. Un vaste chantier d'étude... mais qui transformerait, enfin, la psychanalyse en science.
Si les outils ne sont pas biaisés, et ne laisse pas la place à une interprétation (comme les tests projectifs), l'importance de cette relation thérapeute/patient est largement réduite, laissant alors plus de place à "l'humanité", non ?