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les femmes



  1. #61
    Neutrino

    Re : les femmes


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    Il y a une phrase choc dans mon cours de sciences humaines : "l'Homme n'est pas adapté morphologiquement à la monogamie". Le prof constatait que les gibbons qui sont les seuls grands singes monogames stricts (un couple pour la vie entière) n'avaient aucune différenciation sexuelle, même pour les organes génitaux externes. A l'opposé le Gorille mâle est très différent de la femelle et vit dans une structure ou le mâle dominant, fort physiquement, est le seul partenaire possible pour une femelle.
    Nous sommes entre les deux...

    C'est surement ça le problèmes avec les êtres humains : comme l'a dit Narduccio il y a la volonté (asexuée d'ailleurs) d'avoir la certitude qu'il n'y a des enfants qu'au sein des couples officiels, c'est une sorte de monogamie imposée, pour des raisons économiques de transmission des biens etc. "Monogamie" au sens d'un partenaire pour toute la vie.

    Elle est imposée certes mais il ne profite qu'à l'homme dans l'histoire, puisque la femme, elle, est certaine que le bébé qu'elle porte vient d'elle. Je ne vais pas dire que c'est contre nature, mais ça me semble surtout incompatible avec notre tempérament...

    On le voit bien, depuis que le mariage est le fruit de la volonté des deux époux, les divorces ont augmenté. Les gens n'arrivent plus à rester sur l'engagement à vie, et rester bloquer avec le même partenaire sachant qu'on pourra passer 60 ans avec lui déplaît à beaucoup de gens, quand bien même ils adorent la personne concernée au moment où ils ont cette réflexion. Et il n'est même plus nécessaire de se marier pour avoir la certitude que les enfants sont bien ceux du père : les tests de paternité sont accessibles (cf message de Cécile).

    Bref les violences et actes de possessivité des hommes envers les femmes n'ont plus de vraie raison pragmatique d'être. Mais justement on aura de plus en plus affaires aux traditionnalismes etc. qui n'ont pas besoin de trouver une utilité sophistiquée à un comportement barbare pour le légitimer.
    Avec les humains, on n'arrive jamais à effacer une hérésie ou une stupidité, car dès qu'elle a laissé sa trace dans l'histoire, des idiots la réinstaureront de manière périodique au nom de la "sagesse des anciens" que nous autres modernes "décadents et permissifs" avons perdu. C'est un leitmotiv idéologique, une idée rampante...

    -----
    Dernière modification par Neutrino ; 23/05/2004 à 23h12.

  2. #62
    kinette

    Re : les femmes

    Bonjour,
    Personnellement les histoires de "morphologie adaptée" pour tel ou tel système de reproduction me font pas mal rigoler, surtout dans le cas de l'espèce humaine... on peut souvent en évolution déterminer des tendances générales, associées à certains modes de vie, mais on sait aussi que les caractères sont très influencés par la phylogénie, et comparer des gibbons, depuis si longtemps séparés de la lignée humaine, n'a à mon avis pas grand sens... de plus la morphologie c'est bien joli, mais quand on regarde d'un peu plus près la physiologie, vu la grande quantité de psermatozoïdes non fécondants présents dans notre espèce, on peut émettre l'hypothèse qu'il y a tout de même bien longtemps que l'espèce forme des couples relativement stables (si la compétition pour les femelles était si forte, la quantité de sperme produite et sa qualité serait bien plus grande!).

    Elle est imposée certes mais il ne profite qu'à l'homme dans l'histoire, puisque la femme, elle, est certaine que le bébé qu'elle porte vient d'elle. Je ne vais pas dire que c'est contre nature, mais ça me semble surtout incompatible avec notre tempérament...
    L'espèce humaine a une grande variabilité de comportements... Dire que la monogamie va contre "notre tempérament" est à mon sens aussi stupide que de dire "la partouse est dans notre tempérament" parce que ça intéresse certains membres de l'espèce.
    Il me semble plutôt normal que plusieurs "stratégies" soient présentes dans notre espèce, du "je baise à tous vent" à "j'ai seulement envie d'un couple stable". Selon les conditions, l'une ou l'autre de ces stratégies sera avantageuse. On rencontre de telles stratégies mixtes chez pas mal d'autres espèces.

    On le voit bien, depuis que le mariage est le fruit de la volonté des deux époux, les divorces ont augmenté. Les gens n'arrivent plus à rester sur l'engagement à vie, et rester bloquer avec le même partenaire sachant qu'on pourra passer 60 ans avec lui déplaît à beaucoup de gens, quand bien même ils adorent la personne concernée au moment où ils ont cette réflexion. Et il n'est même plus nécessaire de se marier pour avoir la certitude que les enfants sont bien ceux du père : les tests de paternité sont accessibles (cf message de Cécile).
    Tu oublies pas mal je pense l'intérêt des enfants... or en terme d'"adaptation" puisque tu as commencé à raisonner de cette façon chez notre espèce, le nombre d'enfants est loin d'être le seul à compter. L'éducation, les soins comptent aussi beaucoup. Les enfants dont les deux parents se sont occupés (plus souvent la famille plus étendue) possèdent à mon avis plus d'atouts que les enfants de mère seule pour avancer dans la vie.
    Le problème qu'on a est à mon avis bien plus culturel que biologique. Il vient certainement de cette espèce de "recherche du bonheur" qu'on nous inculque, qui ignore l'équilibre, l'écoute, bref tout ce qui fait de toute façon des relations humaines, et met l'accent sur les apparences, sur des prétendues "virilité" et "féminité" qui doivent correspondre à des normes particulières. La notion de projet commun est évacuée, et l'accent n'est mis que sur le plaisir...
    Peut-être la notion de "communauté", de groupe humain a-t-elle aussi été un peu vite évacuée, et les relations au sein d'un petit groupe soudé aident-elle aussi à mieux structurer un couple? (ne vit-on pas dans une société où les couples se retrouvent très vite seuls face à des responsabilités qui avant étaient assummés par un groupe?).


    Bref les violences et actes de possessivité des hommes envers les femmes n'ont plus de vraie raison pragmatique d'être. Mais justement on aura de plus en plus affaires aux traditionnalismes etc. qui n'ont pas besoin de trouver une utilité sophistiquée à un comportement barbare pour le légitimer.
    Avec les humains, on n'arrive jamais à effacer une hérésie ou une stupidité, car dès qu'elle a laissé sa trace dans l'histoire, des idiots la réinstaureront de manière périodique au nom de la "sagesse des anciens" que nous autres modernes "décadents et permissifs" avons perdu. C'est un leitmotiv idéologique, une idée rampante...
    Ben le problème n'est-il justement pas plus culturel qu'autre chose?

    K.
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  3. #63
    invite5218f316

    Re : les femmes

    Je vous avoue que j'ai un peu de mal à suivre parfois vos posts enfin surtout ceux qui allient la psychologie à la tendance cognitivo-comportementaliste, étant moi-même plus axée sur la pschanalyse et la psychologie clinique et pathologique. Alors n'étant pas réclacitrante, loin de là, j'ai dû mal à decripter parfois

    Par rapport à la réflexion de neutrino sur le fait qu'on a plus besoin de se marier pour avoir la certitude que les enfants sont bien ceux du père parce qu'il y a le test d'adn, je répondrais que je ne suis pas si sûre que cela enlève le questionnement de: suis-je bien le père? et je pense qu'au contraire, le fait de ne pas se vouer à la fidélité pour la vie, augmente ce fantasme et les doutes (est-ce que beaucoup de concubins demandent réellement un test d'adn?).

    Aujourd'hui il n'y a plus en effet besoin du mariage ou d'une ceinture de chasteté pour prouver que l'on aime et donc que l'on désire réellement l'enfant de cet homme avec cet homme.
    Le contre-coup, on le voit, c'est qu'après tout, on est "libre" de partir comme on l'entend, de désirer qui on veut si l'autre on ne le supporte pas, si il ne correspond pas à nos désirs et même de l'évincer de notre vie parce que l'enfant nous comble et .. pas lui.

    Je ne fais pas l'apologie du mariage mais l'absence de "contrat" symbolique amène beaucoup d'autres choses dont nous n'avons pas eu l'habitude et qui perturbent nos moeurs.
    Aujourd'hui, on doit faire confiance à la parole de l'autre et non plus à la confiance d'un papier ou d'un autre acte symbolique.

    Je rajouterais que j'y vois aussi beaucoup la caractéristique de notre société d'aujourd'hui c'est-à-dire la consommation. On consomme les relations comme on consommerait un coca-cola! Si on regarde les pubs, n'avez-vous pas l'impression que les femmes comme les hommes (ça commence à venir) vous disent: consommez-moi (comme on comsomme une voiture par exemple).

    Pour ma part, on se trouve aujourd'hui sur une balance qui ne cesse de pencher avec ses qualités et ses défauts, une société encore basée sur ses valeurs mais aptes à les bousculer tout en sachant que pour avancer, il va falloir se bousculer soi-même ce qui n'est pas évident du tout, nous, nouvelle génération à être dans "un entre-deux".

  4. #64
    Cécile

    Re : les femmes

    Salut,

    Citation Envoyé par pourquoipas
    Je ne fais pas l'apologie du mariage mais l'absence de "contrat" symbolique amène beaucoup d'autres choses dont nous n'avons pas eu l'habitude et qui perturbent nos moeurs.
    Oui, c'est vrai.

    Aujourd'hui, on doit faire confiance à la parole de l'autre et non plus à la confiance d'un papier ou d'un autre acte symbolique.
    Il y avait tout autant besoin de confiance avant. Simplement, elle ne portait pas sur la pérénité du couple, mais sur la fidélité.

    Je rajouterais que j'y vois aussi beaucoup la caractéristique de notre société d'aujourd'hui c'est-à-dire la consommation. On consomme les relations comme on consommerait un coca-cola! Si on regarde les pubs, n'avez-vous pas l'impression que les femmes comme les hommes (ça commence à venir) vous disent: consommez-moi (comme on comsomme une voiture par exemple).
    Je crois qu'il ne faut pas confondre les pubs, en effet très désagréables, et l'état d'esprit de la majorité des gens.

    J'ai l'impression que ce qui change, ce n'est pas tant les relations dans le couple, que les conséquences qu'on tire de ces relations. Avant, même quand l'amour avait disparu, on restait ensemble. Maintenant, on se sépare.

  5. #65
    invite0e4ceef6

    Re : les femmes

    pour ma part je dirais que le comportement féminin est globalement enclin vers la stabilisation du couple, et ce pour une raison bien simple, portant les enfants et etant plus faible physiquement, le présence d'un homme capable de securiser le couple et assurer la protection physique des enfants est toujours ce que recherche les femmes.. la nature parle d'elle même a travers le comportement feminin, car chez l'homme, les enfants ne sont pas mature avant douze ou treize ans...

    c'est je dirais une base avec laquelle les femmes doivent compter... c'est une donnée inconsciente... et on ne peut plus légitime...

    après l'on peut trouver mille et une variante possible pour que la nature réalise ce shémas premier... mais toute tendent vers ce but, permettre une protection dans le temps des enfants né d'une relation...
    aujourd'hui en occident une femme peu aisément se passer d'un homme pour assurer le gite le couvert et la protection de ses enfants, la société agissant comme un filet de protection pour ceux-ci...

    ormis cette tendence naturelle a etre rassuré, il n'y a pas une tendence naturelle a une sexualité monogamique tant que la notion de sécurité du foyer est assuré... lesfemmes sont libre de choisir leurs partenaires et le nombre de leur partenaire comme bon leur semble...
    et ceci a cause d'un autre fait les femmes sont toujours en etat d'avoir des enfants...
    donc dans une situation de désir permanant...

    cette particularité est je croit l'une des très grande particulrité physique qui font de l'espèce humaine une espèce a part, psychologiquement...

    quand aux hommes, ils sont tout entier d'un premier abord tendu vers la réalisation du desir sécuritaire féminin...et secondo vers une plus grande disémination de leur patrimoine génétique... pour la raison toute simple est que se sont elles qui choisissent qui seras le père, a moins de ne pas avoir le choix...

    oui,je sais, tout le monde vas me tomber dessus, c'est pas comme ça, c'est différent, on est pas des betes... Hm, Hm, c'est vrai on est pas des betes, car il y a le plan culturel de la sexualité, qui pose le mode de réalisation du shémas de base necessaire a la survie de notre espèce... ce shémas est vieux comme notre phylogénie, qui est la réussite adaptative de notre espèce... donc le plan culturel ou psycho-culturel est le mode dans lequel notre sexualité se trouve orianté selon les besoins de la société...
    et il existe autant de shémas qu'il existe de société... chacun trouvant midi a sa porte... il existe bon nombre d'interdit plus ou moins exprimable, plus ou moins conscient, habitude visant a réaliser et a favoriser une certaine société... mais il n'en reste pas moins que la base reste toujours la même, et cette tendence est toujours bien ancré et se devoile en filligrame a travers les comportement sociaux "moyen" des chacun des deux sexes...

    l'homme et la femme sont-ils reconciliable puisque leur but sexulement sont globalement différent... je pense que oui, et j'apelle ça l'Amour, une tendence a se trouver en adéquation psychologique sociale et morale avec un autre individu... qui ne se vie pas au niveau sexuel, mais bien plutôt sur le plan social, et psychologique.. une forme d'amitié, décuplé par les désirs sexués...
    mais qu'on ne s'y trompe pas l'Amour est la forme la plus poussé que la nature puisse nous offrir (endorphine qui rend les amoureux completement crétin et aveugle, etre sur un petit nuage) pour réaliser son shémas de reproduction de notre espèce... les endorphines crée une dépendence a la fois physique et psychologique très puissante... et comme disent les junkies une fois qu'on a un bon dealer, on en change plus, ceux qui connaisse l'état de manque amoureux savent combien cette sécurité affective est rare, préscieuse et agréable... ça tombe bien, la peur inconsciente de ce manque(cause de la jalousie) permet a un couple de rester ensemble pendant assez de temps généralement pour assurer la sécurité psychologique, materielle aux enfants qui naitrons de cette union... bref tout est prévu, tout est under control, il ne reste plus qu'a se laisser aller... roulez jeunesse...

    allez kinette a toi ;o)

  6. #66
    Cécile

    Re : les femmes

    Salut,

    Citation Envoyé par quetzal
    pour ma part je dirais que le comportement féminin est globalement enclin vers la stabilisation du couple, et ce pour une raison bien simple, portant les enfants et etant plus faible physiquement, le présence d'un homme capable de securiser le couple et assurer la protection physique des enfants est toujours ce que recherche les femmes.. la nature parle d'elle même a travers le comportement feminin, car chez l'homme, les enfants ne sont pas mature avant douze ou treize ans...
    Ca me semble un peu simpliste. L'homme aussi a intérêt, du point de vue de la "dissémination de leur patrimoine génétique", à s'occuper de la mère et de ses enfants. En effet, à quoi servirait de "semer à tout vent" si aucun enfant ne survit ?
    Je crois que les relations entre la conservation de l'espèce et le comportement sont bien plus complexes que ça.

  7. #67
    invite0e4ceef6

    Re : les femmes

    en fait cela depent de la société dans lequel ces personnes vive, du mode de gestion de la grégarité naturelle de l'Humain, si le groupe est en soi assez protecteur pour la mère et l'enfant, la paternité peut se limiter a la fécondation, ce qui est un cas assez fréquent, et de plus en plus fréquent dans nos sociétés... reste néanmoins, que la notion de domination patriacale masculine est aussi un moyen de s'assurer de sa descendence.. le harem étant la forme la plus poussée de se type de controle...
    généralament se sont les moyens de subsistance qui dertermine le mode de vie d'une société... par exemple il existe des société de montagne ou l'androgamie est la règle, une femme épousant d'un seul coup toute une fratrie afin d'eviter la fragmentation des moyens de subsitance; soit la terre, et le patrimoine..

    il est d'ailleurs etonant de remarquer qu'avec la société de consomation, les moeurs, et la vie de famille traditionelle aient purement explosé, car l'acces a la securité alimentaire ne passe plus forcement par l'accès a la terre... celle-ci ne pouvant justifié les contraintes qu'elle faisait peser sur les individu et leur sexualité,(voir le post sur les homosexuels)
    la sécurité alimentaire et physique sont le premier facteur determinant dans la recherche d'un partenaire.. si la société pourvoit a cette sécurité, elle libère homme et femme d'une partie de leur crainte quand a la perte possible... homme et femme devienne de fait beaucoup plus volage... et si en plus les femmes peuvent reguler elle-même leur fertilité (contrception) alors, physiquement parlant la libido peut s'exprimer a priori sans freins... (je ne tiens pas compte des facteurs culturels limitant, ou epidemiologique SIDA par exemple)...

    on peut aussi remarquer que les individus ayant acquis ces libertés, a la fois sexuelle et de sécurité alimentaire, ont de plus en plus de mal a supporter le poid que représente l'education sur aujurd'hui de 20 à 25 ans d'un enfant humain... ceux-ci etant perçue comme une limitation a ces libertés(materielle, et sexuelle).... le nombre d'enfant conçut etant de plus en plus proportionel aux moyen matériel d'un couple...

    la crise du mariage ne fait que mettre en exergue cet etat de fait, et la forme que prend celui-ci n'est pas adapté a la réalité des couples actuels... le mariage est une invention du 14ème siècle, visant précisément a fixer les individus dans une norme sociétale, l'on vivait jusqu'a 45ans en moyenne, soit au max 30 ans de vie commune, les femmes avait de 7 a 14 enfants si elle ne mourait pas en couche, et la mortalité infantile etait d'environ 400 pour mille, soit 40%... les choses ont quelques peu evolué depuis, et la population paysanne est passé de 95% de la population a moins de 10%aujourd'hui...

    le pacs, avec ses contrat de vie commune à court terme renouvelable colle beaucoup plus à réalité vecu que le mariage traditionel... il n'en reste pas moins que les parents devraient avoir une certainne obligation de durée pour le bien-etre de leur progéniture, devoir de visite, cadeau, présence régulière des deux parents... c'est sans doute la seule obligation et contrainte qu'une société doit faire peser sur deux personnes ayant mis au monde un etre humain..(ils sont et reste quoiqu'il adviennent de leurs sentiments commun, responsable d'assurer un contexte psychologique favorable au devellopement personnel, et à l'education de leurs enfants jusqu'a ce qu'ils soient en age de subvenir a leurs besoins...
    c'est a dire, que deux personnes sont dans l'obligation de part la responsabilité qu'il prennent a mettre un enfants au monde de rester plus ou moins ensemble jusqu'a ceux-ci atteigne leurs majorité réelle, celle matérielle... car etre adulte c'est etre capable ou de se savoir incapable de prendre cette responsabilité la, sur du long terme... et etre immature, c'est prendre cette responsabilité et échouer dans celle-ci, du moins etre incapable de s'arranger avec son ex-partenaire pour trouver un mode raisonable d'éducation en commun(responsabilité partagé) de ou des enfants...

  8. #68
    kinette

    Re : les femmes

    Bonjour,
    Citation Envoyé par pourquoipas
    Je ne fais pas l'apologie du mariage mais l'absence de "contrat" symbolique amène beaucoup d'autres choses dont nous n'avons pas eu l'habitude et qui perturbent nos moeurs.
    Aujourd'hui, on doit faire confiance à la parole de l'autre et non plus à la confiance d'un papier ou d'un autre acte symbolique.

    Je rajouterais que j'y vois aussi beaucoup la caractéristique de notre société d'aujourd'hui c'est-à-dire la consommation. On consomme les relations comme on consommerait un coca-cola! Si on regarde les pubs, n'avez-vous pas l'impression que les femmes comme les hommes (ça commence à venir) vous disent: consommez-moi (comme on comsomme une voiture par exemple).

    Pour ma part, on se trouve aujourd'hui sur une balance qui ne cesse de pencher avec ses qualités et ses défauts, une société encore basée sur ses valeurs mais aptes à les bousculer tout en sachant que pour avancer, il va falloir se bousculer soi-même ce qui n'est pas évident du tout, nous, nouvelle génération à être dans "un entre-deux".
    Je te suis pas mal dans cette analyse. On en arrive presque à se demander si on est "normal" d'avoir des aspirations autres que le mode "consommateur" qu'on nous inculque...
    J'ai de plus en plus l'impression qu'on veut nous faire croire que la féminité se situe seulement au niveau du cul, et qu'on n'est pas féminine tant qu'on ne fait pas bander les mecs qu'on croise (j'exagère peut-être, mais l'image renvoyée par la pub, les films, etc... c'est fait que de ça, sans parler de la mode des strings...). Malheureusement quand je regarde autour de moi, je vois combien cette superficialité est devenue la norme, et je me demande comment des rapports sains peuvent s'instaurer entre les deux sexes sur une telle base. En sens inverse un mec qui ne s'intéresse pas plus que ça aux gros seins, et aux photos d'actrices dénudées sera souvent la risée de ses camarades...
    Certains me diront "bah, mais ça c'est compréhensible, c'est l'adolescence, etc...". Peut-être, mais j'ai l'impression que cette fameuse adolescence se prolonge de façon inquiétant chez énormément de gens. Une relation durable entre personnes immatures n'est certainement pas quelque chose de facile

    Je crois qu'il ne faut pas confondre les pubs, en effet très désagréables, et l'état d'esprit de la majorité des gens.
    J'ai l'impression que ce qui change, ce n'est pas tant les relations dans le couple, que les conséquences qu'on tire de ces relations. Avant, même quand l'amour avait disparu, on restait ensemble. Maintenant, on se sépare
    Je pense que la pub et la façon dont on présente les couples influence tout de même pas mal de séparations. Séparations certainement dues à la déception de ne pas trouver ce qu'on imaginait, liée au fait que les gens se construisent peut-être actuellement trop des images de ce qu'ils veulent, et n'ont pas la capacité de s'adapter aux autres. De plus le mode de vie consommateur, c'est lorsqu'on est déçu de quelque chose, le jeter et essayer autre chose... et certainement certains adoptent-ils le même genre de comportements pour les rapports amoureux.

    En ce qui concerne la transmission des gènes, je ne suis pas certaine que la différence homme-femme soit si importante, et entraîne de telles différences de comportement... un enfant sans père est je pense désavantagé (quelle que soit la société) par rapport à un enfant dont le père s'occupe, donc l'avantage de semer à tous les vents est certainement modéré. A moins qu'il y ait des "pigeons" pour s'occuper d'enfants qui ne sont pas les leurs (il y en a toujours eu, effectivement), mais ceux-ci (donc ceux adoptant une stratégie plus "de couple") auront donc plutôt intérêt à avoir un couple stable les assurant de ne pas être trompés. Comme du côté de la femme, il n'y a certainement pas tellement d'avantages à aller voir ailleurs lorsqu'on est déjà en couple avec quelqu'un qui s'investit dans ce couple, l'avantage génétique des coureurs est encore certainement modéré... (si on suit de tels raisonnements génétiques extrêmes il faudrait de plus émettre l'hypothèse que le comportement masculin est génétiquement déterminé et donc transmissible à la descendance... et on se heurte là à mon avis à beaucoup d'obstacles. Notamment l'obstacle que la génération suivante comporte aussi des femmes, qui n'ont peut-être pas tellement intérêt à rencontrer des "coureurs").

    Je pense que le comportement humain est trop plastique pour faire appel à des raissonnement très réducteurs.

    l'homme et la femme sont-ils reconciliable puisque leur but sexulement sont globalement différent...
    En bio, on observe effectivement des "conflits sexuels"...
    Mais chez l'homme, vu l'investissement généralement nécessaire pour l'élevage des enfants, il me semble que c'est aller très loin de dire que les buts de l'homme et de la femme sont globalement différents...
    De plus tu oublies complètement l'importance de la sélection non au niveau de la descendance directe mais au niveau du groupe humain, et tu passe allègrement par-dessus les transmissions de culture (il n'est vraiment pas rare d'observer dans l'espèce humaine des adoptions, des soins à des individus non ou peu apparentés...).

    je pense que oui, et j'apelle ça l'Amour, une tendence a se trouver en adéquation psychologique sociale et morale avec un autre individu... qui ne se vie pas au niveau sexuel, mais bien plutôt sur le plan social, et psychologique.. une forme d'amitié, décuplé par les désirs sexués...
    Ben et ça pour toi c'est incompatible avec les règles "biologiques" que tu énonces?
    Pourtant l'Amour avec un grand "A" est répertorié dans de nombreuses cultures (ça existe même apparemment chez les animaux, des couples qui se forment pour la vie)...

    par exemple il existe des société de montagne ou l'androgamie est la règle, une femme épousant d'un seul coup toute une fratrie afin d'eviter la fragmentation des moyens de subsitance; soit la terre, et le patrimoine..
    Exemple qui revient sans arrêt... mais apparemment si mes souvenirs sont bons bien plus "théorique" que pratique dans ces sociétés ("mariage" ne veut pas nécessairement dire "coucher avec"...).

    il est d'ailleurs etonant de remarquer qu'avec la société de consomation, les moeurs, et la vie de famille traditionelle aient purement explosé, car l'acces a la securité alimentaire ne passe plus forcement par l'accès a la terre... celle-ci ne pouvant justifié les contraintes qu'elle faisait peser sur les individu et leur sexualité
    Le problème de l'accès à la terre a disparu bien longtemps avant que n'apparaisse la société de consommation telle qu'on la connaît actuellement...
    La "vie de famille traditionnelle" ne signifie pas grand chose (doit-on considérer celle du siècle dernier, celle d'il y a deux siècles???).

    la sécurité alimentaire et physique sont le premier facteur determinant dans la recherche d'un partenaire..
    Je ne pense pas que ce soit si vrai... il me semble avoir lu un article de socio de Nature qui démontrait que le facteur déterminant le plus l'association de couples n'était pas celui du niveau social et de l'argent, ni les facteurs "physiques" mais bien plus le recoupement des intérêts, de la culture (bref on s'associe plus avec des personnes dont on partage les goûts).

    si la société pourvoit a cette sécurité, elle libère homme et femme d'une partie de leur crainte quand a la perte possible... homme et femme devienne de fait beaucoup plus volage... et si en plus les femmes peuvent reguler elle-même leur fertilité (contrception) alors, physiquement parlant la libido peut s'exprimer a priori sans freins... (je ne tiens pas compte des facteurs culturels limitant, ou epidemiologique SIDA par exemple)...
    J'ai entendu à la radio une psychologue qui expliquait qu'au moment de la "libération sexuelle" on s'était demandé comment allaient évoluer les relations sexuelles. N'y allait-il y avoir plus qu'une recherche du plaisir physique? Certains individus affirmaient d'ailleurs se libérer ainsi entièrement de l'emprise culturelle et sociale... bref, une affirmation d'une liberté sexuelle totale. Pourtant, on n'a pas tant que ça observé de débauches sexuelles, on semble en être pas mal revenu. L'explication de la psychologue était que la relation sexuelle n'est pas qu'une acte physique, de plaisir, mais est aussi émotionnellement très chargée, et qu'il n'est en fait pas si évident pour un être humain de "baiser avec n'importe qui"... bref, c'est aussi associé à une relation de confiance, qui manquera si cette confiance c'est pas présente.
    Notre société est peut-être une société d'abondance matérielle, mais ne manque-t-elle justement pas de relations humaines et de confiance?
    Si les relations amoureuses actuellement observées sont instables, est-ce réellement quelque chose de "naturel"? Ou n'est-ce pas plutôt parce que les conditions nécessaires pour leur épanouissement ne sont pas réunies?

    K.
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  9. #69
    invitef72f78a3

    Re : les femmes

    moi qui suit actuellement en pleine crise féministe je pense pouvoir te répondre il semble clair que bien que l'égalité des sexes est été revendiquer depuis longtemps certains homme font parfaitement ressentir aux femmes leur imcompétence dans certains domaines aussi quand elles savent de quoi elles parlent elles éprouvent le besoin de le montrer car les compétences des uns et des autres non sont pas liées aux sexes mais à l'individu quelqu'il soit c pourquoi il existe des hommes sages femmes et des femmes pilotes de lignes néanmoins je pense que les femmes sont plus compréhensives quand à l'évolution des moeurs et que l'homme sage femme est plus facilement accépté que la femme pilote de ligne bien que je ne fasse partie d'aucun de ces deux domaines mais je pense tout simplement que certains hommes croient encore qu'égalités entre homme et femme signifie recherche de la prise de pouvoir par les femmes et que le meilleurs moyens de défense c l'attaque aussi une femme sera sur la défensive certes pour se protéger des préjuger mais elle pourra elle même oublier les différences de sexes et sera fier de s'intégrer en tant qu'individu dans un groupe d'homme en montrant ces capacités tout comme un étranger prêchera le racisme au moindre problème mais sera fier d'être apprécier pour ces propres aptitudes en laissant lui même tomber la barrière de la race que lui même avait créé mais c une autre discussion
    j'espère que g été claire ct mon opinion merci

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