Bon ça sert plus à grand chose de discuter.
NON la musique que l'on écoute n'est pas déterminée par l'ADN ! Et ça ne m'interesse pas de savoir qu'est ce qui la détermine en dehors de ça parce que ce n'est AUCUNEMENT le sujet.
Sur ce, bonne soirée.
1/ Ça n'est pas ce que j'ai dit!Envoyé par _Mayou_
2/ Ça ne répond pas aux questions que je pose, à savoir : ne sommes nous que des éponges à n'aimer que ce avec quoi on nous a seriné, sans discrimination.
Je suppose que si nous faisons un choix (ça j'aime, ça j'aime pas), c'est sur certaines bases, et peut-être pas seulement des apprentissages (ce qui ne veut pas pas dire "pas d'apprentissage"), ou en tous cas que ces apprentissages sont peut-être "cadrés" par certaines bases génétiques.
Ce n'est qu'un hypothèse, et la rejeter comme tu le fais sans la moindre argumentation ne répond à rien du tout.
On est au contraire en plein dans le sujet, ou plutôt un des sujets soulevés par la première question !
De cette première phrase on déduit une question : "les jumeaux monozygotes ont-ils des goûts plus proches ou pas que des jumeaux dizygotes", puis on en vient naturellement à élargir avec "Qu'est ce qui détermine les goûts?". Nous avons pris les goûts musicaux en exemple, sachant qu'en réalité on peut élargir cette question sans problème à bien d'autres comportements que le choix des goûts.
Vu que ce sujet est vaste et peu connu, parce que difficile à étudier objectivement, il y a justement matière à discussion.
Même si on ne peut pas forcément y répondre, on peut au moins formuler des hypothèses.
Maintenant, si la question ne t'interesse pas (ou que les avis contraires au tien ne t'intéressent pas), effectivement, pourquoi en discuter?
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant. (Pierre Dac)
bonjour,
pour en finir avec les goûts musicaux, prenons un exemple concret.
Imaginons un bébé.
Peut-on prévoir, en fonction de son background génétique, quelles seront ses musiques préférées?
Bien sûr que non, mais on peut quand même prévoir un certain nombre de choses:
- Grâce à la capactité d'habituation de son cerveau, il aimera probablement davantage des musiques qu'il entendra beaucoup (il y a aussi la sensibilisation, qui provoque l'effet inverse...)
- Grâce à sa mémoire associative, il aimera probablement beaucoup les musiques associées à des évènements heureux (premier slow, premier baiser, bon moment avec les copains...), et n'aimera probablement pas celles qui ont été écoutées dans de mauvaises conditions.
- Il aimera probablement mieux les musiques appréciées par les gens dont il se sent proche (imitation, favorable à l'intégration dans un groupe).
- etc...
Donc, oui, l'ADN, en déterminant les capacités d'apprentissage (et donc la plasticité individuelle), joue à mon avis un rôle important dans le développement des goûts musicaux.
Il ne les détermine pas directement, mais il cadre l'apprentissage (je ne connais personne qui déteste une musique associée à un évènement strictement heureux).
(Faut avouer que ce raisonnement ne casse pas des briques, je ne vois pas pourquoi il provoque tant d'émoi)
Ensuite, on pourrait imaginer qu'il existe aussi des préférences innées pour certains types de sons, comme il en existe pour certains types de goûts (a priori tous les bébés détestent ce qui est amer), mais ce n'est que pure spéculation de ma part (et c'est très dur à tester, vu que l'ouïe se développe in utero, et que l'apprentissage peut donc commencer dès ce stade).
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant. (Pierre Dac)
Justement parce que ce n'est que pure spéculation de ta part (et de la part de n'importe qui qui voudrait y répondre) tout cela est selon moi plus une question de philosophie que de biologie.
C'est pour cela que ça n'a selon moi rien à faire ici, et donc que je ne discuterai pas plus dessus.
De plus, si selon toi je ne préfère pas discuter avec des gens qui sont d'un avis contraire au mien (tiens comme c'est facile comme attaque !!) je ne serai pas sur un forum !!!!!!!!
Seul le tout dernier paragraphe sur les préférences innées était spéculation.
Le reste, c'est de la biologie très basique (neurobiologie de l'apprentissage). Et je ne vois pas ce que la philo vient faire ici.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant. (Pierre Dac)
Neurobiologie de l'apprentissage = biologie très basique... chapeau ! t'as fait fort là !!
Je vous présente le grand biologiste du siècle !! La neurobio ? De la gnognotte pour lui !
Bon j'arrête là, mais je n'en pense pas moins.
Le topic se finit là pour moi.
Nommer l'apprentissage associatif, l'habituation ou la sensibilisation, c'est de la base, même si ça touche à la neurobiologie de l'apprentissage!
Pas besoin d'être en master pour entendre parler du chien de Pavlov... dont les manips portaient bien sur la biologie de l'apprentissage, donc de la neuro, et pas la philo!
Dernière modification par aquilegia ; 06/04/2007 à 15h21.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant. (Pierre Dac)
