Bonjour à tous,
A part le xylophène "naturel" qu'on ne trouve en vente nulle part, avez-vous connaissance de produits pas trop toxiques pour traiter des vieilles poutres en bois (chêne je pense) un peu attaquées (petits trous, pas de termites ni de capricornes je pense) ?
Je pensais les poncer à la meuleuse avec une brosse, les laver à la lessive St marc, appliquer un insecticide "naturel"/pas trop toxique et ensuite huile de lin + térébenthine.
Merci d'avance !
Bonjour,
Malheureusement à ma connaissance il n'y a que les hydrofuges de surface (donc pour toiture etc) qui peuvent être en phase aqueuse (donc à base d'eau) et n'être pas toxique. Pour traiter une poutre, donc en bois, vous trouverez rarement des produits efficaces et 100% naturel.
Il y a 30 ans , j'avais mis un produit assez performant mais côté COV mystère... J'ai recherché > Il a l'air d'être conforme aux normes européenne (UE)...
J'ai mis les liens nécessaires...
http://www.linitop.com/index.php?lan...-gamme-lasures
http://www.linitop.com/index.php?lan...documentations
http://www.linitop.com/pdf/technical...op-classic.pdf
Quelques considérations sur les COV :
https://www.chu-brest.fr/documents/1...+COV+final.pdf
http://www.ineris.fr/aida/consultation_document/957
Norme en annexe 2 et voir Définitions § 10 et 11 pour PS et PA...
A+
C'est ce que je fais, mais sans ponçage ni insecticide.Envoyé par Shafali
En quoi est-ce "écologique" ?
Bonjour.
Contrairement à une vingtaine d'année les xylophenes sont désormais en phase aqueuse.les solvants ont été viré il y a un moment. Je vous conseille pour se qui est de vos poutres de les bûcher puis nettoyer à la brosse métallique de façon à retirer toutes les parties attaquées. Dans tout les cas vous ne risquez pas grand chose ça doit être de la vrilette et celle ci ne s'attaque qu'à l'aubier.et ensuite vous pouvez passer un xylophene ou en badigeonnage ou en pulvérisation comme bon vous semble.
Bjr à tous, slt Amaty,
Il y a une vingtaine d'années le seul traitement complet (insecticide/fongicide) du bois "présenté comme plus ou moins écobio" était l'application de sel de bore, c'est à dire soit de l'acide borique, soit du tétraborate de sodium. Sauf, que chimiquement parlant les FDS agrémentent ces 2 produits du pictogramme toxique. Vas comprendre Charles !
Je ne sais pas quel est le ratio de patrimoine génétique commun entre la vrillette et l'humain, mais je pense que ce qui n'est pas bon pour l'un ne l'est pas non plus pour l'autre
Les dérivés de la cyperméthrine sont ce qui ce fait de mieux aujourd'hui, sous forme de micro émulsion aqueuse (ne faisant pas gonfler les bois).
Cdt.
Bonjour 40CDV20,
Le problème* avec ces produits semble être la pénétration dans le bois...
J'avais mis un produit lambda (tarif moyen 8 à 10 €/litre) pour exposition extérieur sur du lambris... En moins de 2 ans, le lambris est en partie vermoulu...Pourtant le bois avait l'air de bien absorber le produit de traitement insecticide et fongicide...
Reste le trempage du bois pour avoir une efficacité réelle???...
* Ou la concentration en produits actifs pas assez importante pour respecter les normes européennes???
Concentration supérieure à 5,5 % ou pas???? > http://www.lamaisonnature.ch/les-mat...ami-ou-ennemi/Sauf, que chimiquement parlant les FDS agrémentent ces 2 produits du pictogramme toxique.
A+
Mais à quoi va donc servir un "traitement" de poutres en chêne, alors que l'on sait que ce bois n'est guère sensible aux attaques de xylophages en dehors de l'aubier?
Les poutres de chêne abritées de l'eau peuvent durer des siècles, alors qu'un traitement ne dure guère plus de 20 ans...
Les seuls bois qui méritent d'être traités, en charpente, sont les résineux (et encore, un bon sapin du nord ne demande rien) et la première démarche écologique n'est-elle pas de s'abstenir de tout produit sauf nécessité absolue...
Accessoirement, le chêne, surtout ancien, est un bois très difficilement imprégnable...
Bonjour barda,
Poutre vieille ou pas... Poutre chêne ou pas... Poutre attaquée ou pas...avez-vous connaissance de produits pas trop toxiques pour traiter des vieilles poutres en bois (chêne je pense) un peu attaquées (petits trous, pas de termites ni de capricornes je pense)?
J'ai un doute sur l'essence...
Gardait-on l'aubier par le passé? Généralement non quand on réalisait une poutre équarrie... Mais bon...
A+
Bjr à tous,
C'est effectivement un problème de pénétration.
Il est fort probable que des produits de moyenne toxicité et présentant un effet barrière tels les sels de bore, seront efficaces dès lors que l'application sera profonde, c'est à dire en autoclave. Et inversement, les produits toxiques également à effet barrière, tels les créosotes* seront efficaces en simple trempé.
*typiquement le traitement des traverses de chemin de fer et autres poteaux en bois.
Cdt.
@AMATY sans doute y-a-t-il un doute sur l'essence, mais même aujourd'hui, les essences de feuillus utilisées en charpente ne sont pas traitées (même le peuplier, pourtant réputé sensible); dès l'instant où la charpente est préservée des infiltrations d'eau, la longévité des feuillus est remarquable...
@40CDV20 je crois que le créosote, effectivement très efficace même en "trempé", est quelque peu interdit depuis plusieurs années; même la vente des vieilles traverses est soumise à des restrictions drastiques (la SNCF n'en vend plus, aux particuliers en tous cas).
Bjr,
A ma connaissance la créosote "lourde" de type SNCF qui était mise en oeuvre à chaud n'a jamais été vendue en petits conditionnements, mais il semble qu'elle soit toujours utilisée. Celle commercialisée était "la légère" d'EDF/FT et autres, toujours en service dont dérive celle commercialisée dite "détoxifiée" (sans benzopyrène et benzonaphtalène) que l'on trouve dans le circuit agricole tel "Gamvert" pour ne citer que lui.
Perso, je l'utilise régulièrement sur des piquets et autres structures en bois mais exclusivement à l'extérieur. En ce qui concerne le caractère biocide de cette créosote light je ne sais pas dire, par contre la réduction du taux des hydrocarbures cycliques lourds a réduit sa performance en tenue au pourrissement.
Cdt.
Bonjour à tous,
Quelques résultats de recherches internet en préalable (des choses que j'ai apprises) :
1) les différentes essences de bois sont pas toutes vulnérables au même degré
2) sur de grosses pièces, l’aubier peut être mangé, tant qu’on a du cœur il y a de l’espoir (c’est vrai dans tous les domaines d’ailleurs)
3) pourquoi pas, dès lors, envisager de tolérer quelques bébêtes ?
J’ai malgré tout un problème de petite vrillette sur une rampe d’escalier, à Montpellier. Il fait chaud et les bébêtes se régalent apparemment. Après quelques recherches, j’ai identifié :
- des mesures prophylactiques : réduire l’humidité, enlever les stocks de matériaux cellulosiques du reste de l’immeuble ;
- des mesures préventives : traitements répulsifs à base de pétrole, huile de vidange ou de silice ou silicates par exemple (ça rendrait le bois immangeable pour les bebetes). Et puis les traitements puissamment toxiques type xylofène et sels de bore (très soluble, attention). Huiles essentielles éventuellement ? Vernir, enfin (protection mécanique ?).
J'ai été surpris de ne pas trouver de pièges à phéromones, de confusion sexuelle ou autre pour limiter la reproduction des adultes (qui sont à l’air libre et vulnérables à ce type de dispositif pendant 4 semaines environ pendant leur vol), mais ça doit pourtant exister, non ? Pourquoi pas ?
Après, pour du curatif :
- Peut-être certaines huiles essentielles (dont l’efficacité et le pouvoir allergène méritent d’être précisés apparemment).
- Je n’ai trouvé qu’une véritable alternative en lutte biologique : Lariophagus distinguendus, une petite guêpe qui parasite les vrillettes. Mais bon ça semble high tech. Utilisé en monuments historiques, restauration de retables… Mais ça a le mérite d’exister. Qu’en pensez-vous ?
- Il y a bien aussi la congélation, mais c’est compliqué pour une rampe d’escalier ou une charpente !
- et il reste bien sûr les insecticides : cyperméthrine, pyrèthres de synthèse ou naturels...
J'aimerais avoir votre avis sur les moyens de lutte alternatifs que j'ai évoqués. Et si vous en connaissez d'autres également.
Ensuite, SI ET SEULEMENT SI il n’y a pas d’autre choix que d’utiliser en dernier recours des insecticides, j’aimerais savoir :
- à quel moment c’est le plus efficace de traiter en fonction du cycle des bébêtes,
- sous quelle forme appliquer le produit : un pro m’a conseillé de “jouer” sur l’évaporation des solvants en fonction de la phase du produit (forme, consistance). Par exemple les gels sont conçus pour ralentir l’évaporation en faveur de l’absorption donc de son efficacité.” Qu’en pensez-vous ?
- le même pro m’a conseillé de prendre des congés pendant et après, soit dit en passant…
Merci pour vos réactions, et vos éventuelles réponses aux questions techniques, surtout !
