Bonjour,
J'envisage de faire un bureau à l'étage de ma grange et dans la foulé changer de système de chauffage par une chaudière à granulé qui serait installée dans cette pièce.
Je souhaiterais avoir quelques avis sur le calcul de charge de mon plancher. Vous trouverez les explications dans l'image ci-jointe. Mon raisonnement est il correct et l'ensemble supportera t'il le poids de la future chaudière (500kg environ).
Merci d'avance.
Plan bureau.jpg
Bonjour
Apparemment, remplacer le plancher en chêne par un en douglas selon votre croquis, ce n'est pas avantageux : le nouveau porte moins que l'ancien.
A moins que l'ancien ne soit très dégradé, mais si c'est un chêne correct, il porte plus. D'autant que la portée des solives chêne à l'air, selon le dessin, d'être moins que 3.7 m. Combien entre murs : 3.50 m ?
Et la poutre marron ne va pas supporter le plancher nouveau : elle va trop fléchir.
Il me semblerait plus judicieux de mettre les solives neuves dans le même sens que les anciennes, avec la même portée. Ce n'est pas possible ?
Eventuellement, le plancher nouveau peut s'appuyer sur l'ancien, et les deux travailleront en même temps.
Mais, surtout si on veut désolidariser, il faut prévoir des solives neuves plus fortes.
La chaudière, près de l'appui des solives, n'est pas trop mal placée et ne devrait pas leur faire trop mal.
Que décidez-vous avec ces indications ?
Bonsoir,
Merci d'aviir oris le temps de repondre.
Je ne remplace pas l'ancien plancher mais pose les nouvelles solives dessus de manière à pouvoir glisser un isolant entre les deux. Il faudrait donc que j'aligne les nouvelles solives avec les anciennes ? Je pensais, sans doute á tort, quand les croisant, la charge de ma chaudière serait repartie sur le long des anciennes solives. Et oui, la portée des anciennes solives est d'environ 3m30.
Si le chêne est correct, qu'on peut le considérer D30, je trouve que les solives actuelles portent plafond + plancher + cloison + exploitation + chaudière.
La chaudière représenterait 500 kg / m², mais sur une longueur de 80 cm à partir de l'appui de la solive. Sur la solive la plus chargée ça donne un flèche au milieu de travée de 3 à 4 mm de plus que les autres. Soit env 9 mm, donc L /350 (le début du confortable).
Mais la chaudière va s'appuyer ponctuellement, sur 4 pieds, ou quelque chose comme ça. Donc il faut prévoir un socle qui reprend ces charges ponctuelles, et les répartit sur les 3 solives qu'on voit sur le dessin. En fait, deux des 4 pieds sont directement sur le mur, donc il n'y en que deux sur les solives, et pas loin de l'appui.
Ajouter du bois pour mettre de l'isolation, ce sera ajouter du poids. Si l'isolation peut être mise sous le plancher actuel, ce serait plus simple.
Croiser les solives pour renforcer, ce n'est pas une idée fausse, mais il faut avoir de quoi appuyer les nouvelles solives, c'est à dire une poutre marron beaucoup plus costaud, et des solives costaud aussi puisque leur portée est plus grande ; sinon, ce n'est que du poids mort.
On peut, à la rigueur, considérer que les solives neuves pour surélever le plancher s'auto porteront. Mais en raison du fluage du bois neuf, ces solives travailleront peu en fait et vont quand-même se reposer sur l'existant. Et il faut toujours le socle de répartition "croisé" sous la chaudière.
L'isolation par dessous n'est pas envisageable, par contre l'étayage peut être mais cela ne solutionne pas mon problème de planéité et d'isolation. Les solives neuves n'étaient pas calculées pour s'autoporter mais appuyer sur l'ancien pour répartir la charge et permettre d'isoler. La solive marron ne devrait pas être chargée mais seulement une butée, c'est l'ancien (plancher et solives) qui sont censés supporter la charge.
