Je suis au courant que la recherche ne résout pas encore tous les problèmes, pas d'inquiétudes sur cela. Pourquoi ne répondez vous pas également à ces questions ? "Vous auriez dit la même chose il y a un siècle contre le Tétanos ? Le Typhus ? Les recherches sur le cancer sont vaines ? Le SIDA ? Pourquoi dépensent-on des milliards ? L'espérance de vie d'un cancéreux était de combien il y a cinquante ans ? Comment expliquer l'augmentation significative de l'espérance de vie depuis l'apparition du genre Homo ? "
Je ne suis pas bluffé d'entendre des médecins tenir ce genre de propos pessimistes, votre métier n'ayant jamais été de réfléchir sur l’épistémologie. À vous entendre la recherche va s'arrêter un jour et s'est déjà arrêtée dans le domaine des pathologies mentales (drôle de période d'immobilisme technologique au passage. Je me demande à quoi ça ressemblerait. On n'a jamais connu une chose pareille). Cela reste quand même incroyable d'entendre ça. Pour reprendre ce que j'ai dit à ansset, vous tenez le rôle du Phénicien à qui on aurait dit qu'un jour l'espérance de vie serait allongée de quarante années, aux gens du XIX siècle que le Tétanos, le Typhus et toutes les autres maladies à présent inoffensives par vaccination ne seraient jamais soignées.
Ne reconnaissez-vous pas l'évolution incroyable de la médecine depuis son fondement ? Qu'est-ce-qui vous permet de fixer des limites au progrès, même à très long terme ? Est-ce que la complexité d'un problème signifie son impossibilité à le résoudre ..? Je ne comprend pas.
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