Bonjour à tous,
Mon premier message est destiné témoigner et à faire part de mon dégoût face au comportement des CON(citoyen)S qui, pour payer moins de taxes d'enlèvement des ordures, brûlent sans la moindre vergogne leurs ordures ménagères.
Ayant fui il y a plus de 15 ans la grande ville pour vivre en milieu rural, j'espérais pouvoir y respirer un air plus sain - même si les paysans font de temps en temps des épandages, mais ce n'est rien que du naturel.
Mais voilà que depuis la mise en place depuis bientôt un an, dans le bassin de la circonscription de Sarrebourg, en Moselle, d'une taxe à l'enlèvement des déchets, il est difficile de respirer tous les jours de l'air ne sentant pas le plastique brûlé.
Il faut dire que nos élus, ont eu la bonne idée, de s'associer avec la société de ramassage, pour nous augmenter le tarif de ramassage avec des forfaits qui augmentent avec le nombre de passages, tout en réduisant la taille des poubelles .
Si au départ, l'idée de favoriser le recyclage était louable, cette organisation du ramassage à eu pour effet une "trop forte" réduction du nombre de levées (d'après leurs études). Celle-ci étant due à l'incinération sauvage dans de nombreuses cheminées ou chaudières au bois, dans le "meilleur des cas", mais également à l'apparition de sacs dans le paysage ou encore de sacs dissimulés au milieu des poubelles de recyclage.
Bref, résultat : augmentation (encore) du tarif du ramassage pour compenser "le manque à gagner" par rapport à ce qui avait été estimé initialement et l'impossibilité de se promener, de faire du sport, ou d'ouvrir ses fenêtres sans être incommodé par l'odeur, sans parler des substances indiscutablement toxiques qui sont inhalées.
Le comble, c'est que lors de réunions d'informations des "conseillers" tris ont même conseillé de brûler les couches culottes dans les poêles ! Véridique !
Bien sûr, les ordures après ramassage sont enfouies, à quelques kilomètres, ce qui rajoute une "couche" au fumet de l'air dans le secteur, mais là, je n'ai pas trop à m'en plaindre, je ne suis pas sous les vents dominants.
Voilà pour mon coup de sang : il faut dire que tout à l'heure en revenant chez moi, l'air extérieur était tellement vicié, que je n'arrivais pas à respirer sans tousser.
Y-a-t'il d'autres coins de France où cela se passe de la même façon ?
Auprès de quel organisme serait-il éventuellement possible de faire constater la qualité de l'air ?
En tout cas je sens (et pas seulement avec le nez) que nous sommes peu nombreux dans mon village, ou dans le secteur, à ne pas pratiquer de cette manière. Est-ce lié à mon parcours professionnel et à mes études si je suis si sensibilisé ?
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