Bonjour,
Un plafond non isolé, c’est de l’ordre de 2.5 W/m2*K
Un plafond très bon conducteur en verre ou métallique mince, c’est de l’ordre de 5.2 W/m2*K.
Au pif, en convection forcée, (200 m3/h) je prendrais 6 W/m2*K
Rappel : La chaleur spécifique de l’air est de 0.334W/m3*K
Dernière modification par cornychon ; 05/07/2017 à 22h44.
Le savoir doit beaucoup à l'imagination.
Bonjour et grand merci.
Avec ces chiffres, si on veut un delta T de l'ordre de 2° maximum, on aurait intérêt à augmenter la surface d'échange soit en plaçant des profilés métalliques (en T ou en U par exemple) qui guideront en même temps l'air. Soit avec des profilés qui augmentent la surface d'échange (taule...)
Donc, si je comprends bien pour un volume de 200 m³ et un refroidissement de 5° il faut enlever 334 Wh d'énergie calorifique sensible à l'air des pièces à refroidir.
Donc une aération de 200 m³/h demande une énergie de 334 Wh par heure, soit une puissance de 334 W pour assurer la ventilation proprement dite. (chaleur spécifique de 0.334 Wh/m3* K)
Sans vouloir interférer dans vos calculs, j'ai une solution efficace mais très très chère
Faire un échangeur alu spécial course de 10m2x5cm d'épaisseur avec 5 plaques à 7 plaques. Avec 500 m3/h et une bonne humidification le système peut fonctionner dans les performances espérées
Bonjour,Bonjour et grand merci.
Avec ces chiffres, si on veut un delta T de l'ordre de 2° maximum, on aurait intérêt à augmenter la surface d'échange soit en plaçant des profilés métalliques (en T ou en U par exemple) qui guideront en même temps l'air. Soit avec des profilés qui augmentent la surface d'échange (taule...)
Oublions l’intérêt de faire un truc pareil, penchons nous sur le moyen de diminuer la résistance thermique air int /air ext.
Pour diminuer la résistance thermique air int/air ext, il faut bien sur agir sur les surfaces d’échanges, sans augmenter les pertes de charges de façon notable.
Pour avoir réalisé de nombreuses expériences, (laboratoire de recherche appliquée) le meilleur compromis résistance thermique pertes de charges, c’est l’utilisation de lames parallèles planes, dans le sens de l’écoulement d’air. Il faudrait des lames de 2mm d’épaisseur, 45 mm de hauteur, implantées à un pas de 15 mm, soudée sur toute la longueur, sur un support de l’ordre de 5 mm d’épaisseur.
L’idéal étant d’avoir ces lames sur la face conduit d’air et sur la face plafond.
Cet ensemble devrait être réalisé en cuivre.
Impossible de faire ce genre de chose sur le coin de la table de cuisine ! !
C’est possible dans des ateliers qui ont l’habitude de faire des moutons à 5 pattes pour les laboratoires.
Sur un coin de table, il est possible de remplacer chaque lame parallèle par des tiges filetées cuivre qui dépassent de la plaque centrale de 45 mm de chaque coté. Chaque tige étant tenue mécaniquement par deux écrous.
Les placer alignées à un pas de 15 mm. C’est moins bien que les lames parallèles, les performances sur la résistance thermique sont proches, les pertes de charges un peu plus fortes.
Placer les tiges en quinconce n’apporte rien sur la résistance thermique, mais augmente les pertes de charges.
Le cuivre peut être remplacé par un alliage d’aluminium, moins cher, moins lourd, un peu moins performant.
Pour information :
On pourrait imaginer que des lames parallèles légèrement pliées, favorisant des turbulences, seraient de nature à diminuer les résistances thermiques.
A débit d’air égal, les performances sont identiques, mais les pertes de charges augmentent notablement et inutilement.
Le savoir doit beaucoup à l'imagination.
Bonjour et grand merci;Bonjour,
Oublions l’intérêt de faire un truc pareil, penchons nous sur le moyen de diminuer la résistance thermique air int /air ext.
Pour diminuer la résistance thermique air int/air ext, il faut bien sur agir sur les surfaces d’échanges, sans augmenter les pertes de charges de façon notable.
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Pour information :
On pourrait imaginer que des lames parallèles légèrement pliées, favorisant des turbulences, seraient de nature à diminuer les résistances thermiques.
A débit d’air égal, les performances sont identiques, mais les pertes de charges augmentent notablement et inutilement.
bon, cela paraît compliqué de prime abord.
Je pense, si on se réfère à une VMC ou on a un échange de chaleur air-air, que, la surface d'échange étant très grande, on n'aurait peut être pas trop de difficultés
voir aussi: http://forums.futura-sciences.com/ha...uble-flux.html message #1
Faut-il encore calculer.
Une différence cependant est que le plafond échange surtout son énergie sous forme rayonnante avec la pièce, et peu sous forme de convection (sauf si on prévoit un courant d'air d'aération au niveau du plafond).
Par contre l'épaisseur du faux plafond métallique n'est pas déterminante.
Pour tester l’efficacité du plafond de rafraîchissement je propose aux lecteurs bricoleurs intéressés par le sujet, et qui dispose d’un rafraîchisseur de type*:https://www.techni-contact.com/produ...2610-m3-h.html
un système pas trop compliqué de test
Sur un lattis de section 5x5 cm on punaise une surface en plastique faisant office de faux plafond.
l’air provenant du rafraîchisseur (hors de la pièce) est distribué d’un côté via un tuyau et collecté de l’autre pour être envoyé dehors.
En mesurant température, énergie électrique consommée et quantité d’eau évaporé (par exemple en 24h) on pourrait avoir une estimation de l’efficacité du système
Dernière modification par yvon l ; 07/07/2017 à 09h38.
Bonjour,
Juste pour préciser les échanges de chaleur.
Tu l'as probablement vu, mais ce lien montre bien que le confort thermique est principalement apporté par le rayonnement.
http://la.maison.solaire.free.fr/confort.htm
C'est donc OK pour le chauffage du plafond.
Mais attention, l'important est le transfert total de la chaleur. La convection naturelle est loin d'être négligeable. C'est l'air qui ca chauffer les murs et qui à leurs tours rayonnent.
Un radiateur de plusieurs kW va rayonner, mais va surtout utiliser l'air pour aller chauffer les murs. Ce sont toutes les parois qui vont assurer le confort par rayonnement.
Le savoir doit beaucoup à l'imagination.
Et aussi le degré d'humidité relative de l'air.
https://www.energieplus-lesite.be/index.php?id=11016#
On peut prendre de l'air (aérateur) humide pour injecter dans la pièce si nécessaire
Dernière modification par yvon l ; 07/07/2017 à 13h36.
Injecter de l’humidité dans la pièce pour faire quoi ?Et aussi le degré d'humidité relative de l'air.
https://www.energieplus-lesite.be/index.php?id=11016#
On peut prendre de l'air (aérateur) humide pour injecter dans la pièce si nécessaire
Pour avoir de moins en moins de confort ?
Température et humidité relative
http://www.astro.ulg.ac.be/~demoulin/humidex.htm
Le savoir doit beaucoup à l'imagination.
Merci pour le lien.Injecter de l’humidité dans la pièce pour faire quoi ?
Pour avoir de moins en moins de confort ?
Température et humidité relative
http://www.astro.ulg.ac.be/~demoulin/humidex.htm
j'ai précisé si nécessaire. (pour accélérer le coup de froid) si l'humidité relative ne sort pas de la zone de confort.
Voilà 2 liens concernant le rafraîchissement par humidification de l'air
https://www.energieplus-lesite.be/index.php?id=11173#
https://www.energieplus-lesite.be/in...id=11150#c5448
Et pour relancer la discussion un petit dessin
L'air de rafraîchissement rentre en léchant le plafond froid
La puissance de rafraîchissement est augmentée en réglant la quantité d'air extérieur traversant l'humidificateur.
Rappel: X litres d'eau/heure évaporés = X*630 W de puissance de refroidissement.
Bonjour,
Avec cette centrale de refroidissement, il suffit d’évaporer 10 l/h d’eau pour absorber une chaleur de 6300 Wh .
Y’a plus qu’à la réaliser !
Dernière modification par cornychon ; 09/07/2017 à 09h33.
Le savoir doit beaucoup à l'imagination.
Bonjour,
Oui, ou plutôt une puissance de 6300 Wh/h =6300W
Voir aussi les liens:
http://www.iifiir.org/userfiles/file...Tech_27_FR.pdf
http://www.crrefroidissement.com/tou...evaporant.html
http://www.plantes-carnivores.com/fi...umisateurs.php
Le refroidissement adiabatique n'est pas le problème, le système est connu depuis bien longtemps et il fonctionne.
Le système Yvon-avoir-frais n'a rien à voir car il ne faut pas injecter d'humidité ... seul un échangeur digne de ce nom peut faire l'affaire et on réinvente la VMC adiabatique qui est une belle usine à gaz !
Pour refroidir 120m2 habitables, je doute fort que 240m3/h suffises mais ça limitera la casse certes.
Le plafond froid aussi n'est pas nouveau et il fonctionne également.Le refroidissement adiabatique n'est pas le problème, le système est connu depuis bien longtemps et il fonctionne.
Le système Yvon-avoir-frais n'a rien à voir car il ne faut pas injecter d'humidité ... seul un échangeur digne de ce nom peut faire l'affaire et on réinvente la VMC adiabatique qui est une belle usine à gaz !
...
Oui,c'est en quelque sorte une VMC adiabatique sans les inconvénients de la VMC
L'échangeur thermique est directement le plafond (qui , suivant le dessin refroidir l'air entrant).
Par contre je ne comprends pas l'affirmation "il ne faut pas injecter d'humidité". C'est oui car pas d'humidité supplémentaire dans la pièce de séjour. Par contre c'est non pour la serre qui est refroidie avec une puissance réglable suivant le débit d'air (et d'eau) dans l'humidificateur.
réglage de l'aération avec débit de Air int. et réglage du refroidissement avec Air ext.
Je ne te parle pas de la serre