écoles d'ingénieurs dans l'aérospatial

[ValentinH]

Bonjour,

A la rentrée prochaine je serai en terminale. Je voudrais avoir dans 5 ans la possibilité de choisir entre travailler directement en tant qu'ingénieur dans l'aérospatial (ce domaine de l'ingénierie en particulier) ou continuer mes études pour faire de la recherche afin de devenir astrophysicien. L'école Isae Supaero me parait meilleure, ou plus adaptée que ces trois écoles mais je voudrais avoir une sortie de secours en cas d'échec, l'admission à cette école étant très sélective.
Les trois écoles sont l'Ipsa, que j'avais longtemps regardée, notamment pour son département de recherche dans ce domaine mais d'après l'Étudiant seul 2, 4 % des diplômés poursuivent en thèse et la moyenne des intégrés est de 12, 97 ce que je trouve convenable mais pas non plus énorme pour une école d'ingénieur.
J'ai aussi beaucoup regarder l'Estaca car elle paraît avoir un meilleur niveau avec 15, 02 de moyenne des intégrés mais dans un salon un élève m'avait dit qu'il y avait très peu d'élèves dans le domaine de l'espace et j'ai vu sur leur site que leurs domaines de recherche n'étaient pas du tout ce que je voulais faire, ce qui peut s'expliquer par le fait que l'école soit spécialisée dans 4 domaines de transport (automobile, aéronautique, spatial, ferroviaire).
Enfin pour Elisa Aerospace car étant habilité par la CTI depuis seulement 2015 et étant très jeune (créé en 2009) il n'y pas de classement mais j'ai vu certains chiffres qui montreraient que le niveau des intégrés est inférieur à celui de l'Ipsa (en 2015 et certifié par la CTI sur 24 élèves intégrés au niveau bac 20 d'entre eux n'auraient pas de mention, 3 la mention assez bien et un la mention bien).

Si certaines personnes connaissant bien ces écoles pouvaient m'éclairer et me conseiller je vous en serais reconnaissant.

Merci de m'avoir lu et de vos réponses
-----

[grivali]

Bonjour

A la rentrée prochaine je serai en terminale.

Avez vous de très bons résultats pour le moment ?

Dans l'immédiat, la question pour vous va être de choisir entre aller en prépa en visant une école plus ou moins tournée vers l'aéronautique (Supaéro, l'ensma, ou une école plus généraliste avec une option aéronautique comme Centrale Lyon..) ou d'assurer en intégrant une école postbac.
Attention, les écoles postbac que vous citez sont privées et les 5 ans de scolarité représentent une somme non négligeable, vos parents peuvent ils financer ces 5 ans d'études ?

seul 2, 4 % des diplômés poursuivent en thèse

Ce chiffre n'est pas très significatif : en France, une thèse n'apporte un plus que dans des cas particuliers, si on vise une carrière académique ou internationale. Donc en toute logique la majorité des élèves préfèrent travailler après leur diplôme d'ingénieur.

la moyenne des intégrés est de 12, 97 ce que je trouve convenable mais pas non plus énorme pour une école d'ingénieur.

Il y a beaucoup de places en écoles d'ingénieur en France, et les écoles privées postbac sont parmi les moins cotées en moyenne (on voit effectivement que l'ESTACA s'en sort plutôt bien).

très peu d'élèves dans le domaine de l'espace

il n'y a pas non plus énormément d'emploi dans ce secteur...

[ValentinH]

Je pense que mes résultats sont plutôt bons mais peut-être pas très bons. J'ai 14,56 de moyenne général donc 2,5 points au-dessus de la moyenne de ma classe. J'ai 10,85 en math et 13,71 en physique, cela représente un peu plus de 2 points de plus que la moyenne de ma classe et aux épreuves anticipées du Baccalauréat j'ai eu 12 et 14 en français et 18 au TPE.

Je pense faire une prépa indépendante d'une école. Cela me permettrait d'avoir la possibilité de me présenter à plusieurs autres écoles, de voir 2 ans après mon bac si je garde les mêmes objectifs ainsi que l'évolution des écoles (surtout l'Ipsa et Elisa car dans les deux cas leur habilitation est très récente). Quelle prépa je ne sais pas encore... d'ailleurs laquelle il faudrait faire pour avoir de bonnes chances d'être intégré à Supaero particulièrement et à ces trois écoles?
Oui j'ai déjà regardé attentivement les prix.

Si je vous suis bien cela veut dire que seul 2,4 % des étudiants ont souhaités poursuivre en thèse, et que l'on empêche personne à en faire une? Et peut-on choisir de faire une thèse dans une université dans un département de recherche alors que l'on a fait une école d'ingénieur qui n'avait pas ce domaine? (par exemple après l'Estaca aller dans une université pour faire un doctorat d'astrophysique)

Et justement, dans mon cas, est-ce qu'il faudrait une école entièrement consacrée à l'aéronautique et l'aérospatial comme l'Ipsa ou l'Elisa avec un niveau passable mais en progression ou une école plus généraliste comme l'Estaca avec un niveau plutôt bon sachant qu'à part l'aero les deux autres domaines de l'Estaca ne m'intéresse pas?

C'est certain mais après selon les écoles le pourcentage n'est pas le même. Ce qui m'étonne un peu avec l'Estaca c'est qu'elle est membre de l'Isae, un groupe d'école qui aspire à être parmi les meilleures dans le domaine de l'aéronautique et l'aérospatial, et pourtant le domaine de l'espace reste avec un très faible pourcentage. Je sais par contre que l'administration a changé il n'y a pas longtemps, notamment le directeur. Leur intégration à l'Isae est aussi récente donc peut-être que prochainement ce pourcentage augmentera, je souhaiterai également avoir des informations sur ce point si possible.

[ansset]

bonjour,

Je pense que mes résultats sont plutôt bons mais peut-être pas très bons. J'ai 14,56 de moyenne général donc 2,5 points au-dessus de la moyenne de ma classe. J'ai 10,85 en math et 13,71 en physique, cela représente un peu plus de 2 points de plus que la moyenne de ma classe et aux épreuves anticipées du Baccalauréat j'ai eu 12 et 14 en français et 18 au TPE.

Je pense faire une prépa indépendante d'une école. Cela me permettrait d'avoir la possibilité de me présenter à plusieurs autres écoles, de voir 2 ans après mon bac si je garde les mêmes objectifs ainsi que l'évolution des écoles (surtout l'Ipsa et Elisa car dans les deux cas leur habilitation est très récente). Quelle prépa je ne sais pas encore... d'ailleurs laquelle il faudrait faire pour avoir de bonnes chances d'être intégré à Supaero particulièrement et à ces trois écoles?
Oui j'ai déjà regardé attentivement les prix.
.

je m'arrête déjà là.
10,8 de moyenne en maths en première ce n'est pas "bon" ( suffisant ) pour viser à terme un niveau comme Supaero.
voire même d'essayer une prépa indépendante de qualité.
donc , tout réfléchissant à l'étape justepost-bac, il convient surtout de rectifier le tir sur le niveau scolaire.
Cdt

[A voir en vidéo sur Futura]

[grivali]

J'ai 10,85 en math

Avec tout juste la moyenne en maths vous risquez de peiner en prépa.
Visez plutôt une école postbac si vous êtes sûr de votre choix.
Vous pouvez aussi envisager un IUT (par exemple MP, GEII...) si vous êtes à l'aise avec le côté pratique.

Si je vous suis bien cela veut dire que seul 2,4 % des étudiants ont souhaités poursuivre en thèse, et que l'on empêche personne à en faire une?

Oui; notez que ce chiffre peut englober des réalités très différentes (thèses très appliquées, CIFRE...)

Et peut-on choisir de faire une thèse dans une université dans un département de recherche alors que l'on a fait une école d'ingénieur qui n'avait pas ce domaine? (par exemple après l'Estaca aller dans une université pour faire un doctorat d'astrophysique)

Non; l'astrophysique est un domaine assez concurrentiel donc il peut être difficile de trouver une bourse. Le labo proposant la thèse risque aussi de considérer que ce type d'école ne correspond pas aux pré-requis demandés.
Cependant l'astrophysique est un domaine assez large, vous pouvez par exemple faire plutôt de l'instrumentation,...

pourtant le domaine de l'espace reste avec un très faible pourcentage.

Cela paraît fort logique si on réfléchit aux débouchés (on construit plus d'Airbus que de fusées Ariane...)

[ValentinH]

Merci pour vos réponses,
Je sais que mes résultats ne sont pas suffisants pour pouvoir aspirer d'intégrer Supaero pour l'instant. Avant j'avais largement plus, à partir du 1er trimestre j'ai augmenté toute l'année dernière mais cette année a été très différente des autres, j'ai pris des cours et j'en reprendrai pour la terminale, je travaille mes maths cet été etc. Il est à noter également que ma moyenne de 10.85 est 2 points par rapport à la moyenne de la classe et ma progression est de 2.17 points par rapport à la moyenne de la classe qui a diminué de 0.63.

C'est aussi pourquoi je regarde ces trois écoles, la moyenne des intégrés me parait praticable et c'est pourquoi j'ai ouvert la discussion sinon il est évident que je ne regarderais pas autant. Maintenant si je n'augmente pas significativement j'essaierais effectivement d'intégrer une de ces écoles directement, juste après mon bac.

Mais quelle prépa indépendante faudrait-il faire pour avoir de bonnes chances d'être intégré à Supaero particulièrement et à ces trois écoles ? Et quel niveau faudrait-il que j'ai en terminal pour accéder à ces prépas?

Laquelle de ces trois écoles vous parait le mieux adaptée à ce que je veux faire? (c'est à dire de l'aéro avec la possibilité dans 5 ans de continuer mes études pour faire de la recherche afin de devenir astrophysicien)

[Kemiste]

Bonsoir.

Pour rappel (encore une fois) nous ne traitons pas les demandes qui visent à savoir si tu as le niveau pour accéder à une formation. Ton précédent sujet a été fermé pour cette raison. Merci de rester dans le cadre du forum.

[ansset]

"travailler dans l'aérospatial" ou "devenir astrophysicien" ???
dans le premier, il s'agit d'un domaine d'activité large. De l'autre un métier très spécifique.
pour le second cas ( extrait de "l'étudiant' ) :
Devenir Astrophysicien : formation nécessaire

Le niveau doctorat (bac +8) est impératif pour intégrer la profession. Les formations académiques spécialisées en astrophysique débutent à partir du niveau master. Parmi les différents choix, l'université d'Orsay (Paris 11) dispose d'un département d'astrophysique développé. Il n'existe pas d'école d'ingénieurs préparant exclusivement à ce métier.
Situation du métier / contexte pour devenir Astrophysicien

Le système de recrutement dans ce secteur est très compétitif : le nombre de places proposées est très faible et la lourde formation académique requise a tendance à réduire le nombre de postulants. Résultat : à peine vingt chercheurs sont recrutés tous les ans dans la discipline, huit d'entre eux étant embauchés par le CNRS. Après obtention du doctorat en astrophysique et accomplissement de plusieurs mois de post-documentation, trois voies sont généralement ouvertes au jeune docteur : devenir enseignant-chercheur de l'enseignement supérieur, rejoindre le corps des astronomes, ou devenir chargé de recherche au centre national de la recherche scientifique (CNRS).

[ValentinH]

Aujourd'hui les deux m'intéressent tout autant, d'où l'idée de faire une prépa. Je veux faire une école d'ingénieur, et ensuite soit travailler directement soit continuer mes études pour faire de la recherche. J'ai vu que dans certaines universités (notamment Paris 11 justement mais à chaque fois que je regarde une université cette option est envisageable) les ingénieurs peuvent reprendre l'université à partir de master 2. Maintenant je conçois le fait de n'avoir pas le niveau pour une bonne prépa indépendante, même si l'année de terminale va aussi beaucoup compter. Donc j'en reviens à ma première question : laquelle de ces 3 écoles (l'Estaca, l'Elisa ou l'Ipsa) vous parait la meilleure ou la plus adapté à ce que je veux faire?

Devenir Astrophysicien : formation nécessaire

Le niveau doctorat (bac +8) est impératif pour intégrer la profession. Les formations académiques spécialisées en astrophysique débutent à partir du niveau master. Parmi les différents choix, l'université d'Orsay (Paris 11) dispose d'un département d'astrophysique développé. Il n'existe pas d'école d'ingénieurs préparant exclusivement à ce métier.
Situation du métier / contexte pour devenir Astrophysicien

Le système de recrutement dans ce secteur est très compétitif : le nombre de places proposées est très faible et la lourde formation académique requise a tendance à réduire le nombre de postulants. Résultat : à peine vingt chercheurs sont recrutés tous les ans dans la discipline, huit d'entre eux étant embauchés par le CNRS. Après obtention du doctorat en astrophysique et accomplissement de plusieurs mois de post-documentation, trois voies sont généralement ouvertes au jeune docteur : devenir enseignant-chercheur de l'enseignement supérieur, rejoindre le corps des astronomes, ou devenir chargé de recherche au centre national de la recherche scientifique (CNRS).[/I]

Oui ça je suis au courant, d'où l'idée de commencer par une école d'ingénieur. Ça me permettrait d'avoir un véritable diplôme et de ne pas m'en remettre uniquement à la faible probabilité de devenir astrophysicien. Le tout est de savoir quelle école d'ingénieur faire avant...

A ajouter aussi qu'il y a des rumeurs qui diraient que l'Ipsa perdrait son habilitation accordé par la CTI dans quelques temps. Cette école avait déjà mis 50 ans à l'obtenir, cela ne fait que 5 ans qu'elle l'a donc voilà... après ce ne sont que des rumeurs mais changer d'école en cours de cursus c'est très compliqué voire impossible...