Ce que j’ai fait colle aussi bien aux expériences ou aux observations que la théorie d’Einstein, les équations sont précisément les mêmes.Envoyé par Rincevent
La ou ça diffère, c’est dans la représentation qu’on peut s’en faire. Autant, je suis incapable de me représenter R’ contracté par rapport à R tout en ayant R contracté par rapport à R’, c'est-à-dire d’avoir une symétrie vraie, autant, il m’est très facile de me représenter R’ contracté par rapport à R, et en raison du déplacement de R’ par rapport à R de montrer que les observateurs de R’ ont l’impression que c’est R qui est contracté par rapport à R’, c'est-à-dire d’avoir une symétrie apparente.
Je ne parle pas d’un Ether matériel avec tous les problèmes que ça engendre, mais juste d’un référentiel dans lequel toutes les horloges indiqueraient simultanément la même heure, indépendamment de toutes observations. Et une fois que je visualise ce référentiel par la pensée (je n’ai aucun moyen de l’observer physiquement), alors je peux parfaitement imaginer tous les phénomène étonnant de la relativité tel que la contraction apparemment symétrique des longueurs ou la dilatation apparemment symétrique du temps. Si en plus, comme la théorie de la relativité cette représentation colle à l’observation, j’aurais tendance à préférer ma représentation. Maintenant, si toi ou un autre me montre que ma représentation est fausse, alors je l’abandonnerais sans complexe et recommencerais à étudier la relativité pour chercher à me représenter comment on peut avoir une symétrie vraie.Envoyé par Rincevent
Il me semble que j’utilise moins d’hypothèse qu’Einstein puisque je n’impose pas au monde d’être relatif, mais uniquement que l’observation soit relative. De même je n’impose pas à la lumière d’avoir une vitesse constante par rapport à n’importe quel référentiel, mais uniquement que la mesure de cette vitesse soit constante.Envoyé par Rincevent
Ma théorie n’est pas non plus la même que celle de Lorentz, si j’en crois le livre « comprendre la relativité » de M-E Berthon (publication universitaire 5ième édition 1999)Envoyé par Rincevent
, selon Lorentz la contraction est physique, réelle et symétrique, tandis que selon Einstein, la contraction est observationnelle réciproque mais non physique. Jusqu'à maintenant, je suis incapable de me représenter concrètement leur représentation.
Alors que je me représente la mienne sans problème.
Je ne pense pas être un génie auto proclamé, mais uniquement quelqu’un qui cherche à se représenter le monde qui l’entoure de la manière la plus exacte possible. Etant incapable de me représenter les représentations de Lorentz et d’Einstein, j’ai tous repris à la base avec le minimum d’hypothèse et suis tombé sur une troisième représentation possible qui me parait meilleure que les précédentes. Je suis sur ce forum uniquement pour voir si cette représentation tient la route.Envoyé par Rincevent
Ce référentiel est un référentiel conceptuel qu’il est impossible (en tout cas jusqu'à maintenant) de mettre en évidence. Pour le mettre en évidence il faudrait que je dispose d’un « génie de Laplace» qui aurait le don d’ubiquité, ou la capacité de se déplacer instantanément d’un point à l’autre du référentiel. Toutefois, à défaut de l’observer, je peux me le représenter et à partir de là, me faire une représentation limpide des « paradoxe » de la relativité. Tout ce que je sais, c’est que lorsqu’on règle les horloges des différents référentiels, on le fait une fois pour toute, et que pour que les équations de Lorentz fonctionnent, seul un référentiel peut posséder des horloges qui indiquent toutes simultanément la même heure. On n’a pas besoin de ce référentiel pour décrire le monde physique, mais il est bien utile pour comprendre les descriptions que l’on se fait de ce monde. Par exemple, si Langevin avait utilisé ma représentation, il n’aurait jamais élaboré le paradoxe des jumeaux car il se serait rendu compte que la symétrie apparente de la dilatation du temps est parfaitement cohérente et simple à comprendre.Envoyé par Rincevent
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