Diproton : instable !

[invitef17c7c8d]

Non justement, à part approximation très grossière, c'est ce que disait Deedee et ce que je confirme, en plus s'intéresser au système sans interaction forte n'apporte rien car l'interaction forte n'est pas une petite perturbation dans le cas qui nous intéresse au contraire c'est le terme dominant, mais ça c'est plus ou moins ce qu'ont rappelé les messages précédents.

Tout à fait d'accord pour dire que ce n'est pas une perturbation, donc ce terme a très peu d'intéret d' un point de vue de la compréhension de l'instabilité.
Ce terme, l'interaction forte, quelle que soit sa forme, je peux toujours le faire entrer dans un hamiltonien H0, les deux diprotons sont vus alors comme indépendants.
Ensuite je souhaite analyser le problème par la théorie des perturbations.
Donc j'écris que H=H0+W
W, la perturbation, couple les deux protons (c'est le terme correspondant à la répulsion électrostatique entre les deux protons).
C'est à mon sens, ou tout du moins c'est ma réflexion à cette heure, la perturbation qui crée l'instabilité.
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[Deedee81]

Salut,

Je ne me prononcerai pas sur l'approche pas la théorie des perturbations. Cela me semble délicat vu l'intensité des interactions mais je ne peux affirmer que ça ne marche pas. Ceci dit, une fois un hamiltonien en main, il y a quelques autres techniques d'analyse par approximation. A creuser.

Par contre, on peut en effet inclure le terme d'interaction forte comme un potentiel dans l'hamiltonien. Curieusement, un bête potentiel carré marche très bien. Le résultat ne dépend pas beaucoup des "détails". C'est intéressant pour le calcul des liaisons nucléaires mais gênant pour étudier l'interaction forte par ce biais. La seule difficulté c'est que la profondeur et largeur du puits dépendent de plusieurs paramètres (comme le spin) et ça ne peut quasiment être déterminé que expérimentalement.

Pas mal de détail sur ce sujet ici :
http://www.scribd.com/doc/50186828/C...ntique-Tome-IV