C'est d'avantage cette option la. De la façon dont je le vois voila ce qui se passe :
- deux classes de particules sont distinguées expérimentalement/theoriquement : les fermions, qui obéissent au principe d'exclusion de Pauli, et les bosons, qui se foutent du principe d'exclusion de Pauli.
- une propriété suffisante que la fonction d'onde d'un système a plusieurs particules doit respecter pour satisfaire une statistique fermionique est d'être complètement antisymétrique, de la meme manière, une propriété suffisante que la fonction d'onde doit satisfaire pour respecter une statistique bosonique est d'être complètement symétrique (cela est indépendant a priori du fait que l'on cherche a trouver les vecteurs propres de l'opérateur permutation qui ne peut conduire tout seul a un critère aussi fort).
- on remarque dans la nature qu'il y a des particules de spin entier ou demi-entier. Pauli a suggéré que les particules de spin demi-entier devaient respecter le principe de Pauli (et plus tard on en est venu aux bosons potentiellement associes aux particules de spin entier). Cette connexion entre spins et statistiques a ensuite été montrée dans le contexte de la théorie quantique des champs en proposant que des particules de spin demi-entier ne pouvaient pas être des bosons sans violer certains principes relativistes de localité et de causalité tout comme des particules de spin entier ne pouvaient pas être des fermions sans violer ces memes principes. C'est pourquoi beaucoup de gens pensent (et c'est peut être le cas) qu'il est impossible de faire une connexion entre spin et statistique de manière classique; c'est parce que, dans le théorème actuel, les incoherences provoquées en assignant les mauvaises statistiques aux valeurs de spin, sont de nature relativiste....cela n'implique pas que de manière classique d'autres types d'incoherences ne peuvent pas émerger.
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