Entrée dans une chambre vide
Bonjour,
Je posais cette question : Comment parvient -on (y parvient-t-on ?) pour s'assurer de la rentrée d'un objet quelconque dans une chambre à vide sans pour autant comtaminer le vide en laissant entrer de l'air ? Quelles sont les techniques utilisées?
Merci d'avance.
Salut,
Je m'étonne que tu n'y ai pas penséExactement comme dans l'espace, avec un sas !
@+
Autres solutions :
- sortir plus d'air qu'il ne va y entrer.
- en cas d'entrée d'objets fréquente ou constante, une étanchéîté dynamique. En gros, 2 sas (1 en amont et l'autre en aval de la chambre à vide), ces 2 sas aspirants plus d'air qu'il n'y rentre.
"Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper
L'idée d'un sas m'a bien traversé l'esprit! Mais voilà où cela coince : le sas nécessite que l'on dépressurise, c'est-à-dire fournir du travail ! Je me demandais comment faire pour arriver cela sans fournir d'énergie...Je m'étonne que tu n'y ai pas pensé Exactement comme dans l'espace, avec un sas !
Oui "sortir plus d'air qu'il ne va y entrer", en gros cela signifie pomper l'air..., n'est-ce pas? ou alors je ne suis pas : qu'est-ce que ces deux sas s'il vous plaît?Autres solutions :
- sortir plus d'air qu'il ne va y entrer.
- en cas d'entrée d'objets fréquente ou constante, une étanchéîté dynamique. En gros, 2 sas (1 en amont et l'autre en aval de la chambre à vide), ces 2 sas aspirants plus d'air qu'il n'y rentre
Sinon quels moyens existent-t-il pour assurer une étanchéité dynamique qui assure contre 100000 Pa?
Il faudra toujours du travail ...
Une étanchéïté dynamique vis à vis du vide est un système de labyrinthes avec injection de vapeur et extraction de vapeur par éxemple.
Prenons une turbine basse pression d'une centrale thermique. L'axe tourne à 3000 tr/mn ou à 1500 tr/mn. A l'extérieur, il y a la pression atmosphérique, au niveau de l'axe, on est à la pression du condenseur (environ 20 à 40 mbars). De l'extérieur, vers l'intérieur on a une flasque avec un joint en caoutchouc qui ne frotte pas sur l'arbre en rotation, cela sert à éviter l'intrusion de divers objets. Ensuite, une série de léchettes qui forment un labyrinthe. Il peut y avoir des léchettes sur le stator et le rotor ou seulement sur le stator. Au milieu de ces léchéttes, il y a un anneau d'aspiration, une espèce de chambre qui fait tout le tour de l'arbre et qui est relié à un système d'extraction. L'ensemble vapeur-air récupéré au niveau de cette aspiration est rejeté. Donc, une autre série de léchettes, un système d'injection de vapeur, encore une série de léchettes, une autre chambre d'aspiration. Et un dernier système de léchettes.
La principale défaillance est la porosité du joint en caoutchouc qui augmente l'entrée d'air. Il est donc changé régulièrement et revètu de téflon.
"Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper
Merci, finalement on peut dire qu'on arrive péniblement à faire deux chambres différemment présurisées donc...
Salut,
Ce n'est pas ça que tu cherches depuis un moment ?
http://www.ferrofluidics.de/en_fr/ht...alty_seals.php
@+
Oui merci Démostène pour ce site sur les ferrofluides, c'est intéressant.
Voilà un problème similaire qui me vient à l'esprit. Comment parvenir à assurer l'étanchéité d'une chambre vide d'une autre sous pression de plusieurs bars d'une série d'objets régulièrement discontinue (comme un collier de perle par exemple) sans nécessairement recourrir à un système de sas?
