Ca fait quelque temps que je cherchais un intermédiaire entre :
- le capteur solaire plan, simple, sans réglage mais peu puissant
- le reflecteur parabolique, puissant mais avec l'obligation de faire un calage angulaire en permanance
Je pense avoir trouver une façon de tracer des réflecteurs en forme de ω qui permettent celà .
Aprés coup, j'ai trouvé quelques liens sur le net qui présentent les CPC (Concentrateur Parabolique Composé), mais je ne sais pas si ca correspond exactement parce que je n'utilise pas de parabole (c'est pas trés loin quand même...). Donc, si vous avez des info sur les CPC, ca m'interesse.
Sur l'image jointe, j'ai tracé un réflecteur pour une utilisation en tant que capteur pour chauffeau. Il faut imaginer un fluide caloriporteur circulant dans des tuyau horizontaux (en orange sur l'image). La partie en jaune sert d'isolant thermique et de support au réflecteur ω. Les deux traits matérialisent une vitre de protection.
Pour le tracer du réflecteur, j'ai pris en compte les contraintes suivantes :
- Inclinaison du capteur 45° (pente à 100%)
- Pour des hauteurs de soleil comprise entre 0° et +60°, les rayons sont concentrés sur le tuyau "cible" (facteur de concentration maxi pour 45° : 4,4x )
- Au dessus de 60°, les rayons ne sont plus concentrés
- Au dessus de 75°, le tuyau cible est carrément à l'ombre
- Vu d'en dessous (c'est à dire du sol si le capteur est sur un toit ), le capteur apparait noir (plus exactement de la couleur de la cible)
Sur l'image, la partie en bas à droite permet de déterminer la concentration théorique en fonction de l'azimut et de la hauteur du soleil. Combiner avec le diagramme solaire, on peut évaluer la puissance en fonction des saisons.
Si je ne me trompe pas, le résultat devrait être un capteur solaire
- protégé des surchauffes estivales (on risque, au contraire d'avoir un marque en été ! mais je peux corriger le tracer )
- performant en intersaison et en hivers (concentration entre 3 et 4)
- "relativement" performant lorsque le soleil est voilée (à mon avis, c'est mieux qu'une parabole car le reflecteur ω concentre tout de -40° à +60°)
- la complexité du réflecteur est partiellement compensé par la simplicité du capteur (un simple thuyau noir). Donc le coût de fabrication n'est, peut-être pas exhorbitant.
Maintenant, votre avis m'interesse .
En particulier :
- un facteur de concentration de 3 à 4 soleil est-il suffisant pour avoir un effet sur les pertes et un gain en température par rapport à un capteur plan. (Remarque : Si on voulait augmenter le facteur de concentration on serait oblige de diminuer l'ouverture. On ne peut pas gagner sur tout les points ! )
- le fait que le capteur semble noir vu du sol est-il obligatoire ? Un capteur "éblouissant" en été serait-il interdit ?
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