Bonjour à tous.
Bon prime à bord, l'astrophysique n'est pas mon domaine. -
On entend souvent parler, du moins de manière populaire, de la possibilité d'un éventuel exil de notre espèce vers un endroit x (planète, station etc). Le sujet est renforcé par le lien qui est fait avec la donne environnementale (et une éventualité quelconque que la vie ne soit plus possible pour nous sur Terre etc).
Ma question est: est-ce que du côté des scientifiques qui sont de ce domaine, la chose est réellement envisagée?
L'idée étant que, physiologiquement parlant, il me semble très peu probable de pouvoir s'exiler hors la Terre, sans avoir exactement les mêmes conditions de gravité.
Je n'apprends rien à personne en disant que les organismes vivants se sont adaptés et développés en fonction de la gravité, en outre. Notre organisme compte sur la gravité pour fonctionner normalement.
Si on prend que sur le plan cardiovasculaire et de l'hémodynamique, en étant en une gravité <9,8m/s^2, il y a nécessairement une diminution du flux sanguin vers les membres inférieurs, avec un engorgement du réseau artériel et des organes supérieurs. En termes clairs, et en fonction de la condition médicale initiale du patient + de la variation vers le bas de la gravité, c'est l'insuffisance cardiaque (avec tout ce que cela induit par la suite comme troubles et pathologies sur le cœur lui même ainsi que sur d'autres systèmes).
En étant dans une gravité >9,8m/s^2, c'est potentiellement le phénomène inverse, soit entre autres une hypotension orthostatique, un mauvais remplissage diastolique, une hypoperfusion des organes supérieurs...dont le cerveau.
Les astronautes se doivent d'avoir une condition médicale et cardiovasculaire parfaite. Malgré cela, des séjours prolongés (ex: station spatiale) leur provoquent divers problèmes de santé (l'état d'apesanteur atteindrait d'autres systèmes - endocrinien, nerveux, osseux etc). Malgré toutes les précautions et l'entraînement qu'ils font dans la station, ils écopent passablement, sur le plan physiologique, de leur séjour dans l'espace.
Suivant cela, il semble irréaliste que la population en général, contemporaine et occidentale, habituellement passablement déficiente médicalement et physiologiquement, soit apte à subir l'apesanteur ou une hyperpesanteur. Tout dépendant des taux de variations, les premiers décès surviendraient probablement dans les heures ou les jours. La seule voie biologiquement possible, serait la sélection naturelle, avec quelques générations tampons, le temps que le vivant s'adapte physiologiquememt aux nouvelles conditions de gravité.
Bref:
1) est-ce que cette dynamique physiologique est comprise par tous les astrophysiciens qui rêvent à l'éventualité d'un quelconque exil (je sais bien que la NASA sait);
2) quelles sont les chances de retrouver les mêmes conditons de gravité;
3) existe-t-il des pistes qui laisseraient coire que cela puisse être éventuellement possible, en dehors de la SF, de modifier la gravité et de la fixer à 9,8 (sur une surface commune et vivable j'entends)?
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du moins on peut trouver fréquemment des phrases genre "mars ça va être génial la gravité 1/3"... peut-être pas tant que ça génial physiologiquement parlant 








où f est la fraction dissipée sous forme de chaleur. Pour fP = 2 GW (centrale électrique ), on obtient une source d'environ 200 mètres ce qui me semble un bon ordre de grandeur. Si un moteur développe 50 000 GW, avec seulement 1 % de perte, il devrait faire quand meme au moins 2 ou 3 km de large.... si tu en veux 100 000 il te faut une structure au minimum de 1000 km soit .... la Lune environ, sauf erreur....

en forme de corole qui se détache de la première et vient se placer devant pour inverser la poussée, comme dans la solution envisagée par Forward pour un retour d'échantillon (ici il ne suffit que de freiner mais sur le principe c'est pareil)