univers imbriqués ?

[invite2bae869c]

Si rien n'est sans raison (principe de raison suffisante), le fait qu'il puisse se passer quelque chose suppose une autre chose rendant possible l’idée qu'il se passe quelque chose. Ce qui ne peut qu'amener le raisonnement dans une récurrence sans fin. Notre monde serait donc contenu dans un système contenu dans un autre système, lui-même contenu dans un autre système, et ainsi de suite, à l'infini.

Êtes-vous d'accord avec cette proposition ?

(si vous êtes intéressé par la suite... je vous invite à faire un tour sur mon blog : http://arbo-univ.blogspot.com/)
-----

[invite6754323456711]

le fait qu'il puisse se passer quelque chose suppose une autre chose rendant possible l’idée qu'il se passe quelque chose.

J'en connais un autre principe :

"Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas." Les shadoks



Patrick

[Tryss]

C'est un forum scientifique et non philosophique

D'ailleurs pourquoi ne pourrait-il pas y avoir des choses qui sont sans raison...

[stefjm]

D'ailleurs pourquoi ne pourrait-il pas y avoir des choses qui sont sans raison...

Parce que ce sera plus difficile à modéliser...

[A voir en vidéo sur Futura]

[Tryss]

Bah non, justement, on ne modélise pas la raison pour laquelle c = 299 792 458 m/s, ni la raison pour laquelle c'est une constante

C'est justement là son argument : Pour que ca existe il faut qu'il y ai une raison, donc un quelque chose d'extérieur qui l'ai imposé.

Mais si on va par là on peut aussi bien citer St Thomas d'Aquin, c'est au moins aussi scientifique que les univers imbriqués
"Si l'univers est compréhensible, alors tout a une cause, la cause a elle-même une cause et ainsi de suite. Si la suite est infinie alors l'univers n'est pas compréhensible, dans le cas contraire, il existe une cause ultime qui n'est causée par rien et que l'on peut appeler Dieu."

[stefjm]

Bah non, justement, on ne modélise pas la raison pour laquelle c = 299 792 458 m/s, ni la raison pour laquelle c'est une constante

Oh, mais il faudra bien le faire un jour!
Les paramètres libres sont un problème majeur de la physique. (Pour la valeur de c, ce n'est pas la valeur en m/s qui est intéressante bien sûr, mais par exemple sa relation avec la vitesse de l'électron sur sa premiere orbite dans l'atome de Bohr.)

C'est justement là son argument : Pour que ca existe il faut qu'il y ai une raison, donc un quelque chose d'extérieur qui l'ai imposé.

Bah, je me contente du constat. Et comme on ne voit pas tout l'univers, il peut bien y avoir un extérieur.