Bonjour,
Si tu regardes un rideau d'arbres, tu vois clairement les espaces vides entre les arbres.
Si tu rajoutes, plus loin, un deuxième rideau d'arbres, non aligné avec le premier, tu vois encore des espaces vides, ils sont seulement plus petits mais plus nombreux.
Mais si tu plantes assez de "rideaux" d'arbres pour obtenir une forêt, tu ne vois plus que des arbres, et tous les espaces, toutes les lignes de visées, sont à une certaines distance variable occupé(e)s par un arbre.
Compte tenu des distances, les étoiles n'occupent qu'une surface du ciel assimilable à un point, néanmoins une infinité d'étoile devrait couvrir littéralement la totalité du ciel, et cela quelque soit leur distance, car chaque point, je pourrait dire chaque pixel du ciel correspondrait à une étoile, quelque part, même très loin.
Le ciel devrait donc être uniformément aussi lumineux que le soleil, et les poussières cosmiques, soumises de toute parts à des rayons issus d'une infinité d'étoiles, seraient elles-même aussi lumineuses (par échauffement).
On constate que ce n'est pas le cas, il faut donc se rendre à l'évidence: nous ne recevons pas les émissions d'une infinité d'étoile, et les poussières, je le répète, sont impuissantes à nous en protéger, parce qu'elles s'échaufferaient jusqu'à atteindre une température en équilibre avec le rayonnement reçu.
Il n'y a donc que trois possibilités:
1)L'univers ne contient pas une infinité d'étoile, il n'est donc pas infini dans l'espace.
2)L'univers n'existe pas depuis une durée infinie, et la lumière des étoiles les plus lointaines n'a pas encore eu le temps de nous parvenir (dans ce cas, il peut, par contre, être infini dans l'espace).
3) Une combinaisons des deux.
Ces trois possibilité sont d'ailleurs en plein accord avec la théorie du Big Bang.
Amicalemment, Alain
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