Terres d'ailleurs - André Brahic

[invite6e751994]

Bonjour, je suis entrain de lire le livre "Terres d'ailleurs" de l'astrophysicien Français André Brahic et je me pose une question.

(page 34) " La fin de vie d'une étoile massive est très violente. Après avoir fabriqué tous les atomes d'hélium jusqu'au fer, on ne peut plus extraire de l'énergie par les réactions de fusion. Il faudrait en effet apporter de l'énergie pour fabriquer les atomes plus lourds. La succession de réactions thermonucléaires s'arrête. Alors, en leur absence, le noyau s'effondre et la température croît jusqu'à plusieurs milliards de degrés (...) La production d'énormes quantités de neutrinos accélère encore la contraction du noyau. "

C'est cette dernière phrase que je ne comprend pas, comment "une particule élémentaire qui interagit très faiblement avec la matière" comme il la défini, peut elle accélérer la contraction du noyau ?

Merci pour vos réponses
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[inviteb890a5ee]

Bonjour,

La conversion des protons en neutrons libère des neutrinos, qui emportent la plus grande partie de l'énergie de la supernova (99% de l'énergie, contre 1% en énergie cinétique des couches éjectées, et à peine 0.01% sous forme de lumière).

Je pense que c'est tout simplement le refroidissement du coeur de l'étoile massive dû à l'énergie évacuée par le flux de neutrinos qui accélère son effondrement, non ?

[mach3]

il me semble que c'est expliqué dans les réponses très détaillées de Gilgamesh dans ce fil : http://forums.futura-sciences.com/as...supernova.html

Merci pour lui

m@ch3

[Lansberg]

Les neutrinos emportent bien l'essentiel de l'énergie mais je ne pense pas qu'il y ait refroidissement du cœur de l'étoile. À vérifier.

[A voir en vidéo sur Futura]

[Gilgamesh]

Les neutrinos emportent bien l'essentiel de l'énergie mais je ne pense pas qu'il y ait refroidissement du cœur de l'étoile. À vérifier.

Il y a refroidissement du coeur (=extraction d'une grande quantité d'énergie thermique) mais les étoiles ayant une capacité calorifique négative, cela le réchauffe (il se contracte encore plus), l'agitation thermique étant ce qui permet au coeur de résister à son propre écrasement.