Bonjour à tous
je viens de terminer la lecture de l'intéressant livre de Laurent Nottale "La relativité dans tous ses états", qui expose les idées de l'auteur sur la relativité d'échelle.
Les idées exposées sont d'abandonner la notion de longueur absolue. Seul le rapport entre longueurs mesurées dans des référentiels dépendant d'une échelle, conserve un sens.
Il amène l'idée d'une plus petite échelle possible, et d'une plus grande. Il abandonne le principe que l'application successive de 2 grossissements d'échelle a et b soit équivalente à un unique grossissement d'échelle d'un facteur ab, et en appliquant une quasi transformation de Lorentz sur les notions d'échelle, donne la reformulation précise de ce qui doit remplacer le "a fois b". Abandon de l'hypothèse de différentiabilité des trajectoires (la vitesse quadratique moyenne n'existe en aucun point) mais conservation de la continuité. Les géodésiques deviennent des fractales de dimension 2 (dimension de Haussdorf).
L'auteur annonce un ensemble de résultats forts spectaculaires. Parmi d'autres : explication de la variation de la constante de structure fine selon l'échelle de mesure, explication de l'homogéneité des températures aux échelles du CMB par un évasement des cônes de lumières aux très petites échelles, de sorte que les particules auraient pu interagir.
Ce texte de 1998 commence à dater, et on n'entend plus guère, sauf erreur, parler de ces travaux. Est-ce que ces idées participent encore d'un courant de recherche, ont elles été abandonnées, ou mises en contradiction avec des faits expérimentaux obtenus depuis ?
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