Placement de miroirs dans l'univers pour repousser les limites de l'univers observable

[invited8fac0aa]

Bonjour,

Peut-on envisager de placer d'immenses miroirs dans l'univers, pour que l'on puisse dépasser les limites de l'univers observable ? Un satellite pourrait observer le miroir et ce qu'il reflète. Ou bien il faudrait trouver un objet qui imite le phénomène de reflection et, qui fasse déjà miroir.

Bon, pour aller plus loin, un second miroir pourrait être placé intelligemment par rapport au premier.
Problème, tout bouge dans l'espace - Il faudrait que les satellites qui observent le premier miroir, corrigent en permanence leur trajectoire, que le premier miroir corrige sa position pour se cadrer sur le deuxième, que le deuxième se corrige pour se caler sur le troisième, etc.

C'est donc impossible ? Malgré tout, l'objectif est louable puisque les limites de l'univers observable demeurent une véritable problématique.
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[papy-alain]

Observer plus loin que l'univers observable est impossible, miroir ou pas. Les photons se trainent à une allure d'escargot à l'échelle de l'Univers, et on ne peut rien y changer.

[invited8fac0aa]

Faudrait émettre dans le même temps un faisceau de lumière, du coup. Faire parvenir des photons jusque là-bas.

Mais si on y arrivait, c'a apporterait la réponse à ce qu'il y avait le big bang.

[invited8fac0aa]

Sinon, on peut remplacer la lumière par une onde radio vu que leur vitesse sont similaires (300 000 km/s). Grâce à la technique de l'écolocalisation, on serait capable de modéliser ce qu'il y a au-delà

[A voir en vidéo sur Futura]

[curiossss]

Malheureusement même si les miroirs apportaient une aide (ce qui n'est pas le cas) on ne saurait aller bien loin, on a déjà du mal à aller jusqu'à la banlieue solaire... et même si on disposait d'une énergie miracle et inépuisable, un engin capable de voyager presque à la vitesse de la lumière mettrait des dizaines de milliers d'années à arriver à la banlieue (la plus proche) de notre galaxie, qui elle-même est une poussière vis-à-vis de la taille de l'Univers déjà observé... Alors ce miroir dans combien de temps il serait opérationnel ? ^^ (mais on l'a vu, il ne serait pas du tout utile).

[Gilgamesh]

Peut-on envisager de placer d'immenses miroirs dans l'univers, pour que l'on puisse dépasser les limites de l'univers observable ? .

En quoi des miroirs permettraient de dépasser les limites de l'univers observables ?

[invited8fac0aa]

Erreur de compréhension sorry ! (oups) Je pensais que nos satellites étaient dans l'impossibilité matérielle d'observer les limites de l'univers observable et au-delà, pour des raisons techniques. Je viens de comprendre qu'ils en étaient capables mais ne pouvaient rien voir. Merci !! (je retourne dans mon terrier, adieu)

[Gilgamesh]

Erreur de compréhension sorry ! (oups) Je pensais que nos satellites étaient dans l'impossibilité matérielle d'observer les limites de l'univers observable et au-delà, pour des raisons techniques. Je viens de comprendre qu'ils en étaient capables mais ne pouvaient rien voir. Merci !! (je retourne dans mon terrier, adieu)

On est limité dans l'optique par l'opacité du plasma primordial. Le meilleur espoir qu'ou ait d'observer des événement situé avant l'émission du fond radio cosmologique, ce sont les ondes gravitationnelles primordiales.

[papy-alain]

On est limité dans l'optique par l'opacité du plasma primordial. Le meilleur espoir qu'ou ait d'observer des événement situé avant l'émission du fond radio cosmologique, ce sont les ondes gravitationnelles primordiales.

Elles devraient nous parvenir avec une intensité tellement faible que je me demande si elles seraient détectables.

[Gilgamesh]

Elles devraient nous parvenir avec une intensité tellement faible que je me demande si elles seraient détectables.

Si on en parle, c'est que ces OG sont théoriquement accessible à la mesure :

* par les traces laissées sur le CMB (mode B de polarisation)
* par détection directe dans le domaine des nanohertz en surveillant très finement la variation du taux de décroissance des pulsar milliseconde avec des expériences comme EPTA (European Pulsar Timing Array)