allo houston, ici venus

[invite0e00bbc1]

2 questions

1 (venus): est-que s’est possible de crée un scaphandre résistant a 90bars (un scaphandre rigide sur pressurisé semble pouvoir faire l’affaire), et a une température de 500°C (je pence que en recouvrant le scaphandre de tuile de protection thermique et refroidir l’intérieur avec de l’azote liquide)

2(soleil) : quelle est la température max que peux supporter une combinaison (réfléchissent comme celle des vulcanologues ou des fondeurs) et a quelle profondeur dans le soleil cela correspond t’elle (pour descendre en rappelle le plus profondément possible dans les couche hauts du soleil, voir plus bas)
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[inviteec0d6e6f]

Salut,

Oui, dans l'absolu, il serait possible de créer un scaphandre qui résisterait au conditions de venus à la surface.

Mais le développement serait extrêmement couteux, et l'aisance serait très limitée (si on prend en référence les scaphandres de grandes profondeurs qui subissent eux aussi de fortes pressions).

Je pense que c'est un domaine sur lequel on peut affirmer que "ça serait possible techniquement", avec beaucoup d'obstination, de nouveaux matériaux (les nanotubes de carbone commencent a être produit industriellement : 10t en 2009, 400t en 2010 chez le principal producteur), de temps, et des moyens colossaux.
Mais pour ça, il faudrait un important retour sur investissement.
Alors qu'il n'y a pas grand intérêt à le faire.

A+

[bb98]

Bonjour

les soviétiques ( ce sont les russes de l'époque ) ont réussi à poser une sonde à la surface de Vénus
cette sonde ( Vénéra) a survécu quelques minutes et a transmis des données

on sait donc depuis longtemps mettre au point un genre de "cocotte" tenant les contraintes évoquées

voila pourquoi il est BEAUCOUP moins couteux d'envoyer des robots que des hommes dans l'espace
de plus, les robots arrivent à faire des observations utiles

bonnes lectures

[Geb]

Bonjour,

Les études les plus "réalistes" sur le voyage habité vers Vénus font état de l'utilisation de ballons d'hydrogène, dans la haute atmosphère (50-55 km d'altitude).

A cette altitude, la pression atmosphérique n'est plus que de 1000 hPa (comme sur Terre) et la température d'une trentaine de degrés Celsius...

Cette fameuse zone à 55 km d'altitude a même été décrite comme un des endroits les plus propices à la colonisation humaine (plus encore que le sol martien)

Il n'est donc pas nécessaire d'envisager des déplacements quasi-suicidaires à la surface.

Cela ne répond pas à votre question première, mais je tenais à vous en informer.

En espérant vous avoir été utile...


Cordialement

[A voir en vidéo sur Futura]

[invite4e4d5c39]

2(soleil) : quelle est la température max que peux supporter une combinaison (réfléchissent comme celle des vulcanologues ou des fondeurs) et a quelle profondeur dans le soleil cela correspond t’elle (pour descendre en rappelle le plus profondément possible dans les couche hauts du soleil, voir plus bas)

Bonjour (et bonne année)

A ma connaissance, une combinaison de vulcanologue ou de fondeur protège du rayonnement thermique (la chaleur rayonnée par la lave ou le métal en fusion) et non de la chaleur transmise par conduction ou convection.

Si de la lave tombe sur un vulcanologue équipé de sa combinaison, il sera très certainement brulé. Ce genre de combinaison permet seulement de s'approcher de la source de chaleur sans être "roti".

Dans l'hypothèse ou l'on pourrait "plonger" quelque chose dans le Soleil (au fait, la descente "en rappel", depuis quel point? ), la combinaison du vulcanologue ne serait d'aucune utilité.

Concernant la sonde Soviétique qui s'est posé sur Vénus, je crois également me rappeler que c'est l'atmosphère extrèmement corrosive de la planète qui a eu raison d'elle, et non seulement la pression ou la température.

[Vador59]

Salut à tous et bonne année 2010!

Concernant la sonde Soviétique qui s'est posé sur Vénus, je crois également me rappeler que c'est l'atmosphère extrèmement corrosive de la planète qui a eu raison d'elle, et non seulement la pression ou la température.

Pas vraiment: les sondes qui ont "avenussi" (il y en a eu plusieurs: Venera 9, 10, 11, 12, 13 et 14) ont effectivement traversé des nuages contenant de l'acide sulfurique mais en altitude; s'il est exact qu'il existe sur Vénus des précipitations d'H2SO4, elles ne parviennent jamais au sol car elles s'évaporent à une dizaine de kilomètres d'altitude.
C'est bien la pression et la température qui sont en cause; pour avoir une petite idée de ce qu'ont subi les sondes, il faut s'imaginer un congélateur plongé à 130m de profondeur dans un océan d'étain en fusion, et qui parvient à survivre plus d'une heure en transmettant des données.
Il existe également des vents modérés en surface (jusqu'à 30-40 km/h) à comparer aux tornades qui se déchainent en haute altitude sous les effets de la super-rotation atmosphérique...

Sacré tour de force!
C'est ce qui fait pour moi tout le paradoxe de la cosmonautique russe: être capable de gagner à peu près tout sur la planète la plus hostile du Système Solaire, mais tout perdre autour de la planète rouge...

@+!

[invite0e00bbc1]

Bonne année
J’ai déjà pensai a un dirigeable de 100KM de long pour 50 de large avec une ville de 8000 habitant (comme Privas, la où j’habite) dessus qui se positionnerai a une altitude de 50km mais se dans un second temps . pour le soleil , se une décante en rappel depuis une navette en position fixe au dessus du soleil , je pense qu’a cette altitude la quantité de gaz serait assez faible pour quelle ne soit pas un problème en comparaisons a l’immense quantité de lumière émise par le soleil

[invitef34185c4]

Peut-être une mission avec l'atterrissage d'une sonde sur Venus bientôt :
http://www.futura-sciences.com/fr/ne...etition_22061/