ah oui mince c'est vrai, j'oubliais, plus on est éloquent et moins on est efficace, c'est bien connu, c'est le théorème de charcharodon.
Du coup vaut mieux rien dire non?
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ah oui mince c'est vrai, j'oubliais, plus on est éloquent et moins on est efficace, c'est bien connu, c'est le théorème de charcharodon.
Du coup vaut mieux rien dire non?
Merci Carcharodon.L'augmentation de l'ISP des matériels propulsifs, on parlait de quoi (d'ailleurs complet HS) depuis tout a l'heure ? de la recette de la tarte aux fraises ?
La propulsion a anti matière, amusant.
Le dernier record de conservation d'atomes d'anti-hydrogène est de 16 minutes pour 107 atomes.
Ça a moins de 10 jours.
C'est avec ça que tu veux faire de la propulsion ?
Si, effectivement, le voyage a l'aide d'une singularité spatio temporelle est de la science fiction, la propulsion AM est aussi de la SF au stade où on en est.
Le vasimar non, et il va être rapidement opérationnel sur l'ISS.
C'est ça, la différence entre réalité et SF... tu mélanges vraiment tout et ça donne un discours particulièrement indigeste et choquant du point de vue de la rigueur scientifique.
Bonsoir,
Tout à fait d'accord pour la propulsion à annihilation matière/antimatière.
Pour le reste, je ne voudrais pas jouer les troubles fêtes, mais le VASIMR a une Isp élevée. Ce qui veut dire également qu'il lui faut une beaucoup plus grande quantité d'énergie électrique, à poussée égale, que d'autres propulseurs électriques ou plasmiques, avec une Isp moindre (propulseurs à effet hall, ionique, propulseurs MPD, etc...).
Et cet grosse quantité d'électricité nécessaire est un tel facteur limitant, qu'avec les générateurs spatiaux actuels, la propulsion chimique standard (hydrogène/oxygène) d'un vaisseau habité vers Mars est plus rapide, à masse égale, qu'un vaisseau habité équipé de VASIMR.
Cordialement
La limite idéale étant E=mc² de 100% du réactif, on essaye, technologiquement de tendre vers ça le plus possible.
On en est évidemment a des années lumières (si je puis dire), mais le but est de tirer le plus d'énergie possible de la même masse de matériel qui sert a la propulsion.
Ce qui offre le meilleur rendement, c'est matière / anti-matière (même si c'est pas encore 100% je crois me souvenir).
Mais avant ça, qui reste totalement hypothétique a ce jour, principalement pour des raisons de production et de confinement, y a plein d'autres moyens intéressants, qui passent TOUS par une optimisation de la consommation pour ne pas NIER l'avantage offert par une propulsion constante en ayant a emmener trop de masse.
Les moteurs a grande ISP ne seront, par définition jamais concurrentiel en terme de poussée avec les moteurs chimiques.
C'est pas MA théorie, c'est la base des recherches des moteurs a grande ISP actuelle.
Les moteurs a grande ISP ont pour fonction d'opérer a un régime précis... celui auquel ils ont la meilleure ISP.Et vous pensez qu'une puissance de propulsion ne puisse être régulée.
S'agit-il d'un racourci volontaire pour valider "votre" propre théorie ?
On ne régule pas ce genre de poussée, on recherche la plus avantageuse.
c'est marrant qu'en ne citant personne y en a qui s'identifient tout seuls !Effectivement vous etes bien placé pour parler de mythomanie.
Être opérationnel signifie répondre a un cahier des charges.Vraiment ?
Une petite experience sur l'ISS plutot non ?
He les gars, on va remplacer les vieux propulseurs de l'ISS par un Vasimar.
Si c'est carcharodon qui le dit.
Renseignes toi dessus avant de spéculer.
Je n'ai pas dit qu'il servirait immédiatement à rehausser l'orbite.
D'ailleurs, on ne la rehausse pas grâce a des "vieux propulseurs de l'ISS", en passant...
Le but est, à terme, de diviser par 20 le cout annuel de 230 millions de $ de rehaussement d'orbite de l'ISS grâce a ce type de motorisation.
Celui-ci étant un prototype qui doit être testé en conditions spatiales.
Il devrait être installé courant 2013.
Si tu lisais les autres topics, tu le saurais déjà.
Tout a fait ! mais tu parles ici de masse "quasi fixe", pas de matériel réactif, de "carburant" qui, lui, sera amené a être "consommé" jusqu'a épuisement et qui constituera la principale modification de masse de l'engin au court du trajet.
Je n'ai jamais dit, bien au contraire, que c'était du tout cuit.
Le but est d'intégrer et de "miniaturiser" (par rapport a la taille actuelle) tout en montant en puissance...
Difficile mais prometteur.
Je n'ai jamais parlé d'une révolution imminente dans ce secteur, même si c'est un domaine qui peut (et qui va certainement) subir de brutales accélérations et franchir un grand nombre de paliers.
C'est une technologie qui a beaucoup de profondeur, dans le sens ou on peut espérer de très beaux progrès...
... sur le papier
Mais au moins y a des prototypes et des objectifs rationnels qui sont en train de se mettre en place.
Ça c'est pas de la SF
Pas du tout. Je parle bien de la masse totale des deux vaisseaux respectifs (carburant et tout le reste compris) : VASIMR ou propulseurs chimiques classiques.
Cordialement
bien entendu, mais ce qui change la dedans, c'est pas la masse des générateurs.
L'un des problèmes est justement d'arriver aussi a les faire moins gros et plus puissants.
Si on fait une motorisation (complète) moins grosse et plus performante, alors elle aura moins de masse et consommera moins.
Aujourd'hui, y a du boulot, c'est clair.
J'ai déjà dit que je pense qu'on en a pour au moins 30 ans, avant d'envisager de pouvoir réduire a 1/2 voir 1/3 la durée de trajet.
Et ça implique énormément de choses techniquement, comme de ne pas avoir a emporter un ratio trop élevé de masse consommable sous peine de nier l'avantage des moteurs a grande ISP (a ce moment là, autant faire avec du chimique).
nous sommes totalement HS
Nous sommes effectivement totalement HS et je m'en excuse.
Je voulais juste attirer l'attention sur le fait qu'un propulseur à Isp importante requiert un générateur électrique de science-fiction pour être plus performants que nos bons vieux propulseurs chimiques
Cordialement
C'est en gros 100% à basse énergie, même si quelques neutrinos peuvent être produits,Ce qui offre le meilleur rendement, c'est matière / anti-matière (même si c'est pas encore 100% je crois me souvenir).
Mais avant ça, qui reste totalement hypothétique a ce jour, principalement pour des raisons de production et de confinement, y a plein d'autres moyens intéressants, qui passent TOUS par une optimisation de la consommation pour ne pas NIER l'avantage offert par une propulsion constante en ayant a emmener trop de masse.
Les moteurs a grande ISP ne seront, par définition jamais concurrentiel en terme de poussée avec les moteurs chimiques.
C'est pas MA théorie, c'est la base des recherches des moteurs a grande ISP actuelle.
Là où ça va franchement pas être 100% c'est en conversion en énergie cinétique. Tout simplement parce que ça revient à se propulser par la pression de radiation, et avec des photon gamma, assez dur à stopper on en prendrait qu'une toute petite partie. A moins d'accélérer d'abord les paires électrons positron pour bénéficier de l'effet doppler ou le "miroir" lui même. En plus la pression de radiation est assez inefficace comme moyen de propulsion, mais bon...
Je viens juste de parcourir les derniers messages de cette discussion.
Si vous etes incapables d'avoir une discussion courtoise sans monter sur vos grands chevaux (ca s'applique particulierement a Carcha, kalish & Xoxopixo), la discussion sera fermee.
Cordialement,
T-K
If you open your mind too much, your brain will fall out (T.Minchin)
Message reçu.
Merci de vérifier le message 40 et le message 44 alors...
Et le 65 aussi, on sait tous ce qu'il sous entend, mais il s'obstine à répondre à côté de la plaque, donc je lui ai proposé de discuter en mp, et il m'insulte en publique, sans oser donner 1 seule réponse...
If you open your mind too much, your brain will fall out (T.Minchin)
juste un HS dans cette discussion hum.. - passionnante - : un article récent de futura parlait des problèmes de développement embryonaire chez des animaux en l'absence de gravité. L'article ne précisait rien de plus, mais j'ai comme l'impression que ce fait risque de totalement hypotéquer toute idée de reproduction humaine hors de la Terre. Si l'apesanteur a de tels effets délétères, la gravité de la Lune ou de Mars risque de la même manière d'être un problème, que l'on ne réglera certainement pas à coup de pilule vu la complexité du développement foetale... (et de rétrograder les romans de Robinson de "Hard Science" à "SF de base" )
Tout a fait,Envoyé par Yaourt à la viandeun article récent de futura parlait des problèmes de développement embryonaire chez des animaux en l'absence de gravité. L'article ne précisait rien de plus, mais j'ai comme l'impression que ce fait risque de totalement hypotéquer toute idée de reproduction humaine hors de la Terre
d'autres fonction biologiques que la calcification sont altérées en apeseanteur.
Le systeme immunitaire par exemple est déprimé chez l'être humain.
Un étude a été lancée en 2006 baptisée AMPHIBODY pour justement étudier ce fait.
http://esstin.uhp-nancy.fr/content/s...SubTreeArray=1Envoyé par UPH-NancyCette expérience baptisée Amphibody est la poursuite du projet européen Perseus qui avait permis d'envoyer des pleurodèles adultes âgés de six mois dans la station Mir. La nourriture avait alors induit une réponse immunitaire. Dix jours après le retour sur terre, la quantité de certains anti-corps (les IGY) était trois fois plus importante chez les animaux ayant séjourné dans l'espace. Jean-Pol Frippiat avait alors pu constater que lorsqu'un animal va dans l'espace, il se produit un changement de la distribution des leucocytes.
Ce qui est étonnant, c'est ce qui se passe chez les bacteries.
Elle deviennent plus virulentes lorsqu'elles ont séjourné dans l'espace, puis replacées sur Terre.
http://www.techno-science.net/forum/...=10116&start=0Envoyé par TechnosciencesAlors qu’il semble que le corps humain s’affaiblisse lors d’un séjour spatial prolongé, une expérience vient de montrer que des microbes dangereux deviennent plus résistants dans l’espace, et représentent à leur retour sur Terre une menace infectieuse plus importante.
Une colonie de Salmonella typhimurium, responsables de bien des intoxications alimentaires, avait été embarquée sur la navette spatiale Atlantis l'année dernière. Les bactéries sont rentrées sur Terre avec un potentiel infectieux multiplié par trois.
Non !
Pour ce qui est des effets de l'impesanteur sur l'organisme, ça ne sera pas forcément un obstacle sur au fait de coloniser des planètes. Après tout, l'organisme peut s'adapter à presque tout, et c'est bien là le problème : nos os se décalcifient peut-être parce-que nous n'avons plus besoin de supporter notre poids, donc l'organisme s'adapte à son nouveau milieu. L'ennui c'est qu'il n'arrive plus à se réadapter à la gravité terrestre, ce qui transforme le plus balèze des astronautes en guimauve. Mais si il s'agit d'une colonisation qui ne nécessite pas de retour sur Terre, ça pourrait ne pas poser de problèmes.
Les effets sur les embryons étaient apparemment létaux. L'évolution semble avoir fait reposer de nombreux phénomênes physico-chimiques du développement embryonaire sur la gravitation, et l'absence de celle-ci implique apparement la mort du foetus ou de graves malformations. Le résultat pourrait très bien être identique dans un puits de gravité trop faible (Mars par ex n'est qu'à un tiers).
Autant je veux bien croire que la science arrive à lutter contre la décalicification, les problêmes psycho ou même le cancer, qui pourraient survenir lors d'un voyage dans l'espace ou sur la Lune ou Mars. Autant la gestation d'un embryon humain....
Dernière modification par Tawahi-Kiwi ; 01/07/2011 à 12h57.
Reste plus qu'a créer une nouvelle espèce d'humains adaptés au milieu spatial
"Au moins 30 ans", c'est peu dire... Si on regarde 30 ans en arrière, ça nous amène en 1981. Quels ont été les progrès en propulsion spatiale? Rien de fondamental.
Et on ne voit pas de rupture importante à l'horizon, y compris dans les labos...
Snif.
Bonjour,
Je pense que c'est oublié assez vite le boulot fabuleux accomplis par la NASA entre 1958 et 1972 dans le cadre du programme NERVA (Nuclear Engine for Rocket Vehicle Application).
Réduire le trajet Terre-Mars d'un tiers était possible avec 3 propulseurs NERVA comme celui qui a été essayé en 1968 (le NRX/XE) : 334 kN de poussée, 825 secondes d'impulsion spécifique et près de 1 100 MW de puissance thermique.
Et même si les 30 dernières années peuvent paraître relativement calmes (ce qui n'est pas le cas), je dirais que les 6 dernières années et les 30 années à venir pourraient concentrer toutes les révolutions dont les enthousiastes des années 60 ont rêvés.
Cordialement
C'est vrai que les progrès se font souvent par à-coups... Sait-on jamais...
En tout cas, il n'y a rien de probant ayant été publié ces dernières années laissant entrevoir un nouveau système de propulsion opérationnel à moyen terme.
Bonjour,
Un rapide tour d'horizon des (principaux) propulseurs spatiaux disponible à moyen terme :
Depuis le sol
1) Propulsion chimique
a) à propergol liquide
b) à propergol solide
c) hybride
2) Propulsion chimique aérobie
a) Superstatoréacteur
b) Moteur à ondes de détonation pulsées
c) Moteur LACE
d) Moteur SABRE (essais prévus en 2014)
4) Propulsion nucléo-thermique (Timberwind comme étage supérieur)
Depuis l’espace :
1) Propulsion nucléo-thermique (NERVA, NERVA 2, ENABLER...)
2) Nucléo-électrique
a) Propulsion électromagnétique (MPD)
b) Propulsion électrostatique (ionique, DS4G en 2005, à effet Hall...)
c) Propulsion électrothermique (VASIMR VX-200 en 2010, PIT MkV en 1993...)
3) Propulsion héliothermique
4) Propulsion laser
5) Voile solaire (Ikaros en 2010, Nanosail-D en 2011)
6) Voile magnétique
7) Propulsion magnétohydrodynamique (M2P2)
Dans les 30 dernières années, outre les moteurs classiques, le superstatoréacteur (en Australie et aux Etats-Unis) et le moteur SABRE (au Royaume-Uni) ont dépassé l'étude conceptuelle. En matière de propulsion exclusivement spatiale, les Russes prévoient un réacteur nucléaire destiné à alimenter des propulseurs électriques à effet Hall, pour 2018. Et un prototype du VASIMR doit être installé sur l'ISS en 2014.
Cordialement
Bonjour,
Un rapide tour d'horizon des (principaux) propulseurs spatiaux disponible à moyen terme :
Depuis le sol
1) Propulsion chimique
a) à propergol liquide
b) à propergol solide
c) hybride
2) Propulsion chimique aérobie
a) Superstatoréacteur
b) Moteur à ondes de détonation pulsées
c) Moteur LACE
d) Moteur SABRE (essais prévus en 2014)
4) Propulsion nucléo-thermique (Timberwind comme étage supérieur)
Depuis l’espace :
1) Propulsion nucléo-thermique (NERVA, NERVA 2, ENABLER...)
2) Nucléo-électrique
a) Propulsion électromagnétique (MPD)
b) Propulsion électrostatique (ionique, DS4G en 2005, à effet Hall...)
c) Propulsion électrothermique (VASIMR VX-200 en 2010, PIT MkV en 1993...)
3) Propulsion héliothermique
4) Propulsion laser
5) Voile solaire (Ikaros en 2010, Nanosail-D en 2011)
6) Voile magnétique
7) Propulsion magnétohydrodynamique (M2P2)
Dans les 30 dernières années, outre les moteurs classiques, le superstatoréacteur et le moteur SABRE ont dépassé l'étude conceptuelle. En matière de propulsion exclusivement spatiale, les Russes prévoient un réacteur nucléaire destiné à alimenter des propulseurs électriques à effet Hall, pour 2018. Et un prototype du VASIMR doit être installé sur l'ISS en 2014.
Je parles bien d'envisager, pas de le faire.
Dans 30 ans on aura certainement des perspectives envisageables pour réaliser ça, un jour, c'est ce que je voulais dire.
En comparaison avec aujourd'hui où ça reste du pur phantasme.
Je n'y crois pas du tout, qu'on arrivera dans 30 ans a diviser le temps de trajet par 3.
On aura peut être gagné 1/4 dans les perspectives les plus optimistes, celles ou les moteurs a grande ISP auront commencé a entrer dans leur phase de productivité.
Pour l'instant et jusque là, c'est l'orbite de transfert de Hohmann qui règne en maitre, c'est a dire la trajectoire de moindre énergie, du dV le plus faible, donc du plus long temps de trajet.
C'est déjà beau, l'air de rien, de parvenir a faire ça.
Tout a fait, c'est grâce a lui que je me suis permis de dire ça d'ailleurs : on commence a tester des motorisations in situ.Et un prototype du VASIMR doit être installé sur l'ISS en 2014.
Motorisations qui ne valent rien, mais c'est un vrai premier pas.
Bonsoir,
Je ne dirais pas qu'elles ne valent rien. Je dirais que les propulsions électriques sont "en avance sur leur temps". Le VASIMR a le désavantage d'un rapport puissance électrique / poussée trop élevé. Par exemple, le VX-200 avec 200 kWe de courant continu en est à 5,7 N de poussée, soit ~35 kWe/N. Nos capacités technologiques en matière de générateur électrique spatial ne nous permettent pas d'alimenter de tel gouffre d'énergie. N'importe quel propulseur électrique avec un rapport moins élevé serait préférable. Pour l'instant...Envoyé par CarcharodonTout a fait, c'est grâce a lui que je me suis permis de dire ça d'ailleurs : on commence a tester des motorisations in situ.
Motorisations qui ne valent rien, mais c'est un vrai premier pas.
Cordialement
Je viens d’en avoir une idée que je crois qu’elle est bonne et qu’elle va vous mettre d’accord.
Imaginons qu’une des salles du vaisseau soit un tube d’une dizaine de mètres de long (ce serait à affiner). Les astronautes devraient sauter d’une des parois pour se rattraper sur la paroi opposée. Au moment de prendre de l’élan non seulement ça leur ferait de l’exercice mais ça imprimerait à leur corps une accélération, certes assez brève mais significative et rebelote de l’autre côté.
On appellerait ça pomper, ce qui me parait tout indiquer dans un vaisseau spatial, et ils en feraient une heure ou deux par jour. En plus, dans un voyage de neuf mois vers Mars ça leur ferait de l’occupation plutôt que de s’emmerder et éventuellement de se disputer. Ils pourraient aussi faire des compétitions.
ND
A Nicolas Daum,
sur ISS il y a une machine d' entrainement physique ou l' astronaute court sur un tapis roulant en étant attaché par une sangle élastique.
A chaque fois qu' il saute sur le tapis roulant il doit exercer une force opposée (perpendiculaire au tapis roulant) pour "monter" c' est à dire s' éloigner du tapis roulant, avant de "redescendreé car attiré par la sangle élastique.
Ca revient donc au méme que ton exercice.
Je ne connais pas grand chose à la propulsion spatiale mais connaissez vous beaucoup de technologies qui ont un rapport différent? comme on a des relation entre énergie et quantité de mouvement, je dirais que ce rapport est en fait simplement p/m après une breve analyse dimensionnelle, et que ça n'a rien à voir avec le type d'énergie utilisée. (avec p la quantité de mouvement communiquée à la masse m éjectée), bien sur pendant un temps donné.Je ne dirais pas qu'elles ne valent rien. Je dirais que les propulsions électriques sont "en avance sur leur temps". Le VASIMR a le désavantage d'un rapport puissance électrique / poussée trop élevé. Par exemple, le VX-200 avec 200 kWe de courant continu en est à 5,7 N de poussée, soit ~35 kWe/N. Nos capacités technologiques en matière de générateur électrique spatial ne nous permettent pas d'alimenter de tel gouffre d'énergie. N'importe quel propulseur électrique avec un rapport moins élevé serait préférable. Pour l'instant...
Bonjour,
Les propulseurs électriques sont les seules à pouvoir fournir une Isp de plus de 1000 secondes à moyen terme. Cependant, d'une part la transformation thermoélectrique n'est pas parfaite (35% max avec un turboalternateur et un fluide caloporteur sous forme gazeuse). D'autre part, une grande Isp veut dire une grande consommation d'énergie (ici électrique) à poussée égale. Hors, même si le VX-200 n'atteint aujourd'hui "que" 5000 secondes d'Isp (avec 72% de rendement), ça fait déjà 35 kWe/N. Par comparaison, un DS4G de 25 kWe produirait (théoriquement) 0,82 N de poussée.Envoyé par kalishJe ne connais pas grand chose à la propulsion spatiale mais connaissez vous beaucoup de technologies qui ont un rapport différent? comme on a des relation entre énergie et quantité de mouvement, je dirais que ce rapport est en fait simplement p/m après une breve analyse dimensionnelle, et que ça n'a rien à voir avec le type d'énergie utilisée. (avec p la quantité de mouvement communiquée à la masse m éjectée), bien sur pendant un temps donné.
Vu qu'il nous faut un générateur nucléaire capable de nous fournir 3 fois plus de puissance thermique (rendement 35%), et que ce même générateur nucléaire pèserait au mieux 14 kg/kWe d'ici 2018 (record actuel 320 kg pour 5 kWe), les propulseurs LH2/LOX sont aujourd'hui plus performants, et à fortiori les propulseurs nucléothermiques de type NERVA.
Donc, comme je le disais plus haut, nos performances technologiques en matière de générateurs spatiaux de fortes puissances ne nous permettent pas de "nous offrir" le luxe d'une Isp supérieure à 1000 s (soit à peu de chose près l'Isp max obtenue par NERVA dans les années 60).
Cordialement
Dernière modification par Geb ; 04/07/2011 à 08h05.
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1506/Scie...vette-US.dhtmlUne société belge place des souris à bord de la navette US
Les astronautes de la dernière mission de la navette spatiale américaine Atlantis, dont le vol est prévu le 8 juillet, seront accompagnés de 30 souris. La présence des petits mammifères rongeurs répond à une étude sur la perte de masse osseuse durant les vols spatiaux, menée à l'initiative de la société biopharmaceutique belge UCB et de la société pharmaceutique américaine Amgen.
La perte de masse osseuse au cours d'un vol spatial demeure un problème crucial lors des missions spatiales habitées, particulièrement dans le cas des vols longue durée, soulignent les deux sociétés dans un communiqué.
L'étude qui sera menée à bord de la navette Atlantis permettra d'évaluer l'effet de l'anticorps anti-sclérostine sur la perte de masse osseuse chez des souris embarquées à bord d'un vol spatial.
Concrètement, parmi les 30 souris embarquées dans la navette, la moitié d'entre elles recevront l'anticorps anti-sclérostine et l'autre moitié un placebo. "Après le vol, les divers aspects de la structure, de la composition, de la résistance ainsi que de la nature cellule et moléculaire des os chez les souris embarquées et restées au sol seront analysés", expliquent UCB et Amgen.
"Les résultats pourront également s'avérer utiles aux futures études éventuelles sur la prévention et le traitement de la fragilité squelettique pouvant résulter de la 'désuétude squelettique' associée à des états tels qu'une immobilisation, un AVC, une infirmité motrice cérébrale, une dystrophie musculaire, une lésion de la moelle épinière et une activité physique réduite", est-il encore précisé.