bonsoir à tous!
pourquoi un muscle "rouge" est plus riche en mitochondrie qu'un muscle blancs?
J'ai trouvé des explications trop complexes, si quelqu'un peut me l'expliquer avec des simples ca serait sympathique!
Merci par avance
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bonsoir à tous!
pourquoi un muscle "rouge" est plus riche en mitochondrie qu'un muscle blancs?
J'ai trouvé des explications trop complexes, si quelqu'un peut me l'expliquer avec des simples ca serait sympathique!
Merci par avance
Salut,
je ne connait pas les termes de muscles rouge et muscles blanc
Peux tu m'éclairer?
Cordialement
Paul
moi aussi je ne connaissais pas ces termes jusqu'à ce que trouve leur signification sur un site, je précise car j'ai cherché dans plusieurs livres de bio est impossible de trouver!
Enfin bref, les muscles rouges sont les muscles striés et les muscles blancs des muscles lisses!
Ca ca peut t'aider à m'éclairer!
ok
Je m'en doutais un peu mais maintenant j'ai la confirmation.
La difference en nombre de mitochondries vient de la différence d'energie nécessaire.
En effet la mitochondrie est le siége de la phophorylation oxydative, source d'ATP et donc d'energie pour la cellule.
Comme les muscles lisses ont une contraction beaucoup plus lente que les striés cela se répercute sur le nombre de mitochondries.
Cordialement
Paul
Merci paul pour ton explication qui me parait très clair, en fait j'avais l'explication que tu m'as donnée mais en plus complexe et plus détaillée et je ne savais pas vraiment comment expliquer simplement cette différence!
cordialement
un bordelais aussi!
Coucou,
je peux me tromper, mais je ne suis pas d'accord avec vous. Pour moi les mucles rouges et les mucles blancs, ça correspond aux fibres de type I et de type II, ou fibres rapides et fibres lentes, et les deux types sont du muscle strié squelettique.
Les lentes permettent la course de fond par exemple. Alors que les autres permettent + de faire le 100 m !!
Voili voilo de mes lointains souvenirs (mais je suis presque sûre)
Caro
Et les differences de couleurs viennent de la concentration en myoglobine
Salut,
je n'ai aucune connaissance en ces termes pour ma part, je me fie donc à ce qui est proposé .
De toute façon on retrouve quand même cette divergence car les besoins energétiques ne sont pas les même pour les 2 types de muscles que tu décris
effectivement caro n'a pas tord à quelques chose près car j'ai approndi mes recherches et en fait muscle rouge correspond au fibre lente I et fibre rapide II A et les muscles blancs fibres rapides II B.
ces informations m'embrouillent du coup pour la question pourquoi les muscles rouges sont t-ils plus riches en mitochondries que les muscles blancs?
J'ai trouvé ce site qui m'a l'air pas mal ma foi : http://www.brianmac.demon.co.uk/muscle.htm
Et ce ne serait pas une question de mitochondries, mais de myoglobine
Caro
Allez, je me lance dans la réponse!
Globalement, on peut distinguer dans les muscles striés:
- les muscles rouges, aussi appelés lents et oxydatifs; ce sont ceux qui vont être capable de résister à la fatigue musculaire (muscle cardiaque, muscles qui permettent le maintien de la posture, qui participent aux efforts d'endurance).
Il se contractent de façon lente (ils contiennent de la myosine de type I, responsable d'une vitesse faible de contraction; d'où le nom de fibres de type I) et beaucoup de mitochondries car ils tirent principalement leur énergie de la respiration mitochondriale. Ils sont rouges car riches en vaisseaux sanguins (qui apportent l'oxygène nécessaire à la respiration) et en myoglobine (pigment musculaire qui transporte l'oxygène).
- les muscles blancs, rapides et glycolytiques; ils développent une force de contraction importante mais ne sont pas capables de maintenir cette contraction longtemps; ce sont des muscles locomoteurs.
Ils se contractent rapidement (myosine de type II) et tirent plutôt leur énergie de la fementation lactique. Ce métabolisme ne nécessitant pas d'oxygène, ils sont plus pauvres en capillaires sanguins et en myoglobine.
ça vous convient comme réponse?
Bonjour à vous tous.
Je suis moi aussi en train de plancher sur un devoir et je travaille sur une question similaire. Après plusieurs recherches je suis tout à fait d'accord avec Effie, sa réponse est claire, bien expliquée, et me parait juste.
Voici le site qui m'a aidé page 28 (issu de l'université de médecine de Paris 7):
http://www.medecine.univ-paris7.fr/P...5_06_KUBIS.pdf
J'espere que ca pourra t'eclairer aussi Ayhivi...
Voilà voilà!
Merci, ces réponses correspondent à ce qu'on peut apprendre dans les livres ... juste une petite question sur le coeur : selon toi il serrait un muscle lent car riche en myoglobine et mitochondries .Il serrait donc endurant (capable d'assurer une contraction isométrique sans fatigue ...). Mais pour moi c'est plutôt un muscle rapide car se contractions sont « courtes ». À l’instar des muscles des ailes chez les oiseaux migrateurs, qui sont des muscles rapides.Allez, je me lance dans la réponse!
Globalement, on peut distinguer dans les muscles striés:
- les muscles rouges, aussi appelés lents et oxydatifs; ce sont ceux qui vont être capable de résister à la fatigue musculaire (muscle cardiaque, muscles qui permettent le maintien de la posture, qui participent aux efforts d'endurance).
Il se contractent de façon lente (ils contiennent de la myosine de type I, responsable d'une vitesse faible de contraction; d'où le nom de fibres de type I) et beaucoup de mitochondries car ils tirent principalement leur énergie de la respiration mitochondriale. Ils sont rouges car riches en vaisseaux sanguins (qui apportent l'oxygène nécessaire à la respiration) et en myoglobine (pigment musculaire qui transporte l'oxygène).
Bref est-ce que cette définition (muscles lent/ muscles rapide) s'adapte à tout les muscles (lisse, cardiaque, squelettique ...qui sont histologiquement différents), ou ne concerne t'elle que les muscles squelettiques ??
Je te confirme que le coeur est un muscle lent: il existent 2 types de myosines cardiaques (l'une ou l'autre est majoritaire dans les ventricules selon l'espèce), elles sont toutes 2 responsables d'une faible vitesse de contraction. L'une d'elle est d'ailleurs la même que la myosine de type I du muscle squelettique (elle est appelée bêta dans le coeur), et c'est celle que l'on retrouve en grande majorité dans le coeur humain.
En fait, le cycle de contraction d'une cellule musculaire (temps de contraction et relaxation d'une fibre musculaire, en réponse à une stimulation électrique unique) de type rapide dure environ 30 millisecondes, pour une fibre lente elle est de l'ordre de 100 ms. Au niveau musculaire, une contraction est beaucoup plus longue, parce que la fibre reste en tension plus longtemps (c'est comme si plusieurs cycles s'enchaînaient, la fibre ne se relache pas et une autre contraction débute: c'est dû au fait que le nerf ne délivre pas une mais plusieurs stimulations à la suite).
Et le coeur fait bien partie des muscles endurants, puisqu'il se contracte chaque seconde, toute notre vie....
Par contre, je ne peux pas te répondre à propos des muscles lisses, je ne connais pas assez.
PS: merci Lea-leave pour ton commentaire élogieux , je n'ai pas de mérite j'ai fait une thèse sur la physiologie musculaire....
À la lecture de ce qui précède, je crois avoir trouvé réponse, du moins en partie, à un « handicap » qui m’affecte depuis mon tout jeune âge. Je suis incapable de fournir un rendement convenable au travail durant une période normale, alors que je peux déplacer des objets relativement lourds durant une période très courte. À la course, j’étais un sprinter très rapide. Rien de surprenant là, il me semble !
Cependant, je ne comprends toujours pas la raison pour laquelle l’équivalent est aussi vrai concernant le travail intellectuel. Là aussi, je manque de résistance, tout en étant capable de performer durant un court laps de temps. Quelqu’un pourrait-il m’expliquer ?
Est-ce que je serais un cas unique ? Il doit bien y avoir aussi quelques décrocheurs qui n’ont pas eu la chance d’avoir, comme moi, des facilités en français et en mathématique, deux matières fort sollicitées lors des examens. Si je n’avais pas su m’adapter et choisir l’alternative la plus compatible avec mes limites en démarrant une petite entreprise horticole n’opérant que durant la belle saison, j’aurais vraisemblablement fait comme mes semblables qui, après avoir décroché, sont incapables de conserver un emploi stable.
Bonsoir !
Comme le cerveau n'est pas un muscle, je ne sais pas ce qui peut être à l'origine de cela.
Peut être que le rapprochement avec la motivation ou l'attention est à étudier... mais physiologiquement parlant...
Je vais regarder ce que je peux trouver là dessus, mais aucune promesse mRaymondB.
Bonne soirée !
Bonjour,
je regardai différents liens sur le net, et je suis tombé sur celui ci. Peut être qu'il pourra vous donner une piste de recherche supplémentaire.
Bonjour,
J'ai lu en diagonale quelques paragraphes de l'article traitant du trouble du déficit de l'attention et je dois admettre que je possède plusieurs symptômes de l'hyperactivité, alors que d'autres me semblent n'avoir aucun lien avec mon comportement.
Au point où j'en suis dans la lecture de ce document, surtout qu'il s'agit d'un sujet hors de mon champ de compétence, je ne saurais dire si c'est l'hyperactivité qui provoque un état de fatigue prématuré, ou si c'est tout simplement la fatigue qui est responsable de mes symptômes du trouble du déficit de l'attention. Toutefois, il me semble évident qu'il existe une corrélation entre ces deux anomalies.
J'ai bien l'intention d'approfondir le sujet. Merci de m'avoir indiqué ce lien.
Par ailleurs, j'ai été surpris de constater que lorsque j'ouvre le lien "concentration", (Au début du premier paragraphe "Le trouble du déficit de l'attention (TDA [ … ] caractérisé par des problèmes de concentration".) j'arrive à une page intitulée "attention" !
J'ai toujours cru que ces deux états de conscience étaient diamétralement opposés.
Étant très distrait de nature, il m'est difficile de rester attentif et à l'écoute d'un professeur, d'un conférencier ou d'un lecteur de nouvelles. Par contre, j'ai plus de facilité à enter dans un état de concentration très profond que d'en sortir rapidement.