Bonjour,
Ne voulant pas noyer le forum je poste 2 types de questions dans une fenêtre.
-L'horloge moléculaire se base sur le taux des mutations conservées sur certains gènes ( globine, fibronectine ... ). Mais la conservation de ces mutations doit passer le filtre de la sélection naturelle, sinon elles disparaissent.Donc les variations de la séquence d'un gène dépent du taux de mutation et de la sélection ,cette dernière agissant, je pense de façon irrégulière dans le temps. Donc la sélection naturelle est un facteur d'erreur pour l'horloge moléculaire.
Pourquoi la technique de datation dite "de l'horloge moléculaire" n'utilise pas, plutôt, des séquences non codantes sur qui la sélection n'a pas prise ( enfin je crois )? Le nombre de mutations serait alors uniquement dépendant d'un facteur stockastique ( c'est comme ça qu'on dit? ) : le taux de d'erreur lors de la réplication de l'ADN.
Imaginons qu'une séquence non codante ait une affinité pour des facteurs de transcriptions. Imaginons ensuite une petite mutation ponctuelle qui mette en place un codon départ juste à coté de la séquence affine pour ces facteurs de transcription. On aurait là la naissance d'un nouveau gène .C'est facile à imaginer mais ça n'existe pas me semble t'il... pourquoi ?
Peut on qualifier les tapis bactériens, de biofilms ?
Si oui alors les cyanobactéries qui forment les stromatolithes sont organisées en biofilms ? Et donc les premières traces de vie sur Terre ( -3.8 milliards d'années ) sont le fait d'une forme de vie multicellulaire !!!? Ca m'étonne par ce qu'on nous rabache que la pluricellularité est apparue tardivement ( vers -600 millions d'années avec la faune d'Ediacara ).
OK pluricellularité ne veut pas dire multicellularité mais quand même c'est étonnant...
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