Passage de la nageoire à la patte des tétrapodes

[invite77b6d3de]

Bonjour
Nous avons un travail à faire sur le passage de la nageoire à la patte des tétrapodes ( terminale S )
Argument l'idée que des mutations touchant les gênes du developpement ont pu entrainer des innovations morphologiques importantes ?

Cela doit etre une espece d'exposé:

On a pensé à une intro ( exposition de la problèmatique -> comment une petite modification du génome peut entrainer une modification du type passage de 4ailes à 2 pour la drosophile... )

Puis comme plan:
* Rappeler ce que sont les genes homéotiques
-> intervention pendant le developpement embryonnaire..
* Mutations des genes homéotiques, resultat sur l'organisme
-> expression des gênes homéotique plus longue, au mauvais endroits resulte en une modification du phénotype

Comment peut on developper ce plan ? est ce qu'il est adapté au sujet ?

aide ?
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[black adder]

L'idée de parler de l'influence des gènes homéiotiques est bonne mais il ne faut pas trop s'éloigner de l'idée de départ qui est le passage de la nageoire à la patte. Je pense (mais ce n'est que mon humble avis) qu'il faudrait aussi décrire la façon dont ça s'est produit dans le registre fossile. Par exemple, on a parmi les vertébrés osseux, on a les actinoptérygiens à nageoires rayonnées, et les sarcoptérygiens à nageoires charnues. Les sarcoptérygiens ont de plus une articulation monobasale (en un seul point sur l'épaule), ce qui est déjà un grand pas vers la patte (au passage, appréciez le jeu de mots). Ensuite, il ne reste qu'à faire apparaître des doigts et le tour est joué. Pour illustrer tout ça, je vous propose quelques animaux assez connus qui ont illustré souvent cette problématique. On a encore quelques sarcoptérygiens qui vivent actuellement comme les dipneustes ou les coelacanthes par exemple. Et on a aussi des fossiles. Eusthenopteron est un sarcoptérygien du dévonien du québec qui avait même été illustré en train de ramper hors de l'eau (on sait maintenant que c'est faux). Il y a aussi des animaux un peu plus proche de nous : Panderichthys et Tiktaalik, ils n'ont toujours pas de doigt, mais la structure de leurs nageoires ressemble de plus en plus à une patte. Enfin, on a les premiers tétrapodes avec des doigts : Acanthostega, Ichthyostega et Tulerpeton (le plus dur à truver sur internet car mal connu) qui ont tous plus de 5 doigts et étaient encore aquatiques. Comme la plupart des sarcoptérygiens ont des poumons, avec des pattes en plus, ils ont pu, plus tard, commencer à sortir de l'eau... Et bien entendu, de telles innovations évolutives ont dû impliquer des gènes homéiotiques...