Bonjour,
Reprenez moi si je me trompe : Il me semble que lors de présence de micropolluants dans le sol, ceux-ci sont alors absorbés en partie par l'arbre par ses racines (avec l'aide de la flore rhizosphérique en certains cas). Les particules sont acheminés via la sève dans les différents compartiments de l'arbre et, en ce qui m'intéresse, plus particulièrement le cambium.
Si cela est vrai est que l'on suit cette logique, ces micropolluants se bioacccumulent donc dans le cambium. Or, j'ai vu des travaux qui affirment que des particules métalliques peuvent être transferés de l'aubier vers le cambium. Donc le cambium comme l'aubier ne sont pas hermétiques aux xénobiotiques contrairement au mythe de l'aubier infranchissable.
Ma question : Comme il y a un transfert Aubier vers Cambium de xénobiotiques (en l'occurrence métallique si je me limite à ma référence), peut-il avoir transfert de ces mêmes micropolluants dans un aubier non néo-formé à partir du cambium ?
Si oui quel en sont les mécanismes de phytoaccumulation ? Toujours si oui, avez-vous des références à me conseiller ? Encore si oui, ces xénobiotiques doivent-ils être uniquement présents dans le sol ou cela concernent aussi les pollutions atmosphériques ?
Merci.
-----