[biotechnologies] Blood Job

[invite628454d2]

Bonjour,

Je suis actuellement à l'écriture d'un roman policier, et ai besoin d'infos relevant me semble-t-il de la biologie. J'ai écumé des sites polar, où malheureusement les correspondants sont plus prompts à disserter sur l'utilité et le bonne usage des trois points ou les avantages/inconvénients du dernier Connelly, que sur les faits et connaissances qui apportent à un récit un solide back ground et une crédibilité. Vérisme, donc.
Ma question: comment différencie-t-on sang humain et sang animal, en l'occurence, canin, à partir de prélévements, et sans entrer dans la génétique ? (quoiqu'un petit topo sur les chromosomes serait le bienvenu, pour ma gouverne uniquement).
Vous assurant que ma capacité à poser des questions idiotes est quasi illimitée, je vous remercie d'avance pour les réponses à venir.

LeC.
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[Guillmot]

Hello

En évitant la génétique, j'emploierais des tests immunologiques, c'est peut-être ce qui est appliqué dans certains cas d'ailleurs ? Peut-être existe-t-il un site sur les méthodes employées dans la police scientifique ? Celà permettrait d'améliorer le réalisme de votre récit, car les techniques existent, mais leur coût n'est peut-être pas toujours compatible avec le budjet d'un labo de la crim' !

Sinon en génétique pas trop compliquée, les caryotypes; le chien possède 38 paires de chromosomes et l'Homme 46 paires

Bon courage !

GuiL

[Yoyo]

Guil a raison:

L’identification de l’origine humaine d’une tache de sang est déterminée par des méthodes immunologiques. L’utilisation de sérum spécifiques capables d’agglutiner ou de précipiter spécifiquement des éléments du sang humain permet de le distinguer du sang des autres animaux. L’origine précise du sang est plus difficile à établir.

trouvé sur ce site: http://www.didier-pol.net/1poli-sc.htm

Yoyo

[invite628454d2]

All right! Savez-vous si ces tests sont longs à réaliser?
Effectivement, le problème du coût des tests est un élément important, mais qui s'articule plutôt bien avec le récit. Dans le cadre d'un labo de PJ d'une ville moyenne de province, cela parait en effet peu envisageable, mais gérable par relationnel en labo privé, genre échange de bons procédés.
Okay donc pour la méthode, cette histoire de temps est un élément central, si vous possédiez la réponse, cela serait idéal, mais je vais quand même jeter un coup d'oeil sur le site cité.
Concernat cette histoire de cariotypes, ce type de recherche est-elle à la portée d'un lab de base, c.f. le labo évoqué ci-dessus?
À bientôt.

LeC.

[A voir en vidéo sur Futura]

[aquilegia]

Dans le cadre d'un labo de PJ d'une ville moyenne de province, cela parait en effet peu envisageable, mais gérable par relationnel en labo privé, genre échange de bons procédés.

bonjour,
je crois que la police a ses propres labos, qui sont équipés pour tous les tests, meme les tests de biologie moléculaire couteux (et encore, pas forcément tant que ça, tout dépend de ce que tu veux faire!)... je ne crois pas que la police fasse appel à des labos privés, mais plutot à une centralisation des demandes de tests dans les labos de la police scientifique...
Résoudre ces pb par échange de bons procédés avec des labos privés, celà me parait très peu vraisemblable, sauf si les tests doivent etre faits en douce, et encore....
Sais-tu comment celà se fait, en routine, dans la réalité?

[invitefae0b27c]

Salut.

échange de bons procédés

Euh, en passant, ça fait pas un peu gros cliché de série américaine, ça ?

MKBJ, mets-toi à ma place, Stephen...

[invite628454d2]

Je crois avoir oui d'occurences où les labos médico-légaux de la police ayant des délais de réponse concernant des tests ADN trop longs pour cause de planning surchargé, ces travaux se voient confiés à des labos privés. Je ne pense pas me tromper car j'ai lu également un article sur la difficile gestion de l'explosion de tels tests dans le cadre des enquêtes criminelles, entraînant des dépassements de budgets réguliers, ce qui sous-entend que ces tests sont quelque part facturés aux services judiciaires, à moins qu'il ne s'agisse de contre-expertises demandées soit par la partie civile, soit par l'accusation, et relevant d'autres modes de financement.
Je pense également que l'échange de bons procédés n'est pas si illusoire que ça, surtout s'agissant d'analyses sans rapport immédiat avec l'affaire traitée, et difficilement justifiables en termes financiers, particulièrement si ces tests sont coûteux.
Merci néanmoins de votre contribution, je fourbis d'autres questions idiotes, et vous reviens très vite.
Tiens, tant que j'y suis, une pour la route.
Le séjour dans l'eau n'altére pas les empreintes digitales. Mais le séjour dans l'eau empêche-t-il le relevé de matériau ADN, sur des mégots par exemple?
Peut-être ces questions sont-elles mal placées dans le forum, vous m'en excuserez par avance, et si délocalisation il doit y avoir, alors... Et puis vous n'êtes sans doute pas sans savoir l'utilité d'un soupçon de chaos de temps à autre...

LeC.

[zwitterion]

Ca n'a rien à voir, mais j'adore le jeu de mot dans le titre

[invitee8b3f97e]

Salut !

Je sais que le CHU de Nantes possède un gros laboratoire d'empreinte génétique dans lequel sont réalisés des tests pour la police. Ce sont plutôt des tests de paternité, ce genre de chose. Mais il travaille peut être aussi avec les brigades criminelles (je me demande d'ailleurs si les analyses d'ADN de l'affaire Dickinson n'avaient pas été fait dans ce labo).

Le séjour dans l'eau réduit fortement les chances de trouver de l'ADN, ou une quelconque empreinte biologique sur un objet.